Lu aujourd’hui [quote=« Moon, post:40, topic:201414 »]
chez nos voisins ds face
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Dans la face ?
Neige décaillée et moquette
Je crois que c’est omelette norvégienne non ? L’espèce de bûche glacée à flamber
( @tsan oui voire dent face, la prochaine fois j’ écrirai da coter pour pas faire d’erreur )
La bûche glacée c’est si tu tombes !
Du coup j’ai essayé de faire un résumé ici : https://objectifalpinisme.com/nivologie-differents-types-de-neige/
C’est forcément imparfait vu les définitions qui sont un peu propre à chacun mais dites moi ce que vous en pensez
C’est bien résumé, comme tu dis après la définition peut être légèrement variable suivant les personnes et les régions.
Je n’ai pas vu le Gros sel (gros cristaux de neige, agglomérat)), la fleur de neige ( givre épais de surface bien cristallisé), la farine (poudreuse travaillée par le vent)
L’article est pas mal fichu, en effet, bravo.
Y’a aussi la Garbure = neige pyrénéenne de fin de journée, genre de soupe mais avec des gros morceaux dedans.
Et il manque aussi la semoule non ?
le ski c’est définitivement un truc de gastronome.
le montagnard utilise les mots qu’il connait bien … et dans le sud ouest la bouffe est au premier plan
sympa l’article
Oui, ici pour la fleur de neige on parle de « paillettes », neige pailletée ; et on a les « choux fleurs ». Il ne s’agit plus à proprement parler de neige, mais vu que c’est là-dessus qu’on skie souvent… Ce sont des amas de végétation détrempés-regelés sur lesquels il a neigé et plu en alternance, avec du vent; ils durcissent, se fondent dans le jour blanc, et généralement on se casse la figure en arrivant dessus. Les conditions météo propices à l’apparition de choux-fleurs donnent une alternance, dans les secteurs moins végétalisés, de congères et de glace bleue, ce qui donne des sorties dont on se souvient généralement alors qu’on préférerait les oublier.
Neige cristalline aussi, pour le son, quand on est à la transition carrelage/décaillage au printemps et qu’une très mince couche de glace, brisée par le poids et les carres du randonneur, se délite et descend les pentes tout autour du skieur. Le bruit émis est très joli, et rassurant : on a passé à ce moment-là les pires heures de béton armé, on peut se détendre un peu, l’appui sur les carres suffit à traverser la couche vitrifiée et on a moins peur de la glissade jusqu’au fond du vallon.
Les termes de « bon grip », « mauvais grip », apparus récemment, fonctionnent bien pour distinguer des neiges de dure à peu revenue ou cartonnée qui de loin, de visu, se ressemblent. Il n’y a que celui qui est passé qui peut dire si la peau et les carres accrochent un peu ou non.
Paillette ou fleur de neige c’est ce que j’appelle ailes-de-papillon ? Moi j’emploie aussi neige-à-idiot mais ça recouvre aussi bien crèmeuse que moquette ou gros sel…
(ça doit être ésotérique pour un non-skieur cette discussion…)
Y a 10 ans je m’étais amusé à recenser les mots relatifs à la neige. J’avais écarté les expressions pas assez répandues (chacun a son propre lexique mais il ne fait pas forcément référence), on retrouve encore la page de mon ancien site ici :
http://montagne.a.vaches.free.fr/page/neige.html
PS : youhouuu ceci devrait être ENFIN mon dernier post sur c2c !!
Et la léopard? Tu sais que y’a de l’accumulation mais c’est vraiment aléatoire.
Vous êtes des petits joueurs:
ce we nouveau mot de vocabulaire, la neige « nuage » , tellement légère que tu sens rien…
Paradoxal ! La neige ultime est celle qu’on ne sent pas… Le skieur poursuivant ce rêve inaccessible, la neige sans substance… En fait, un skieur de randonnée est un parapentiste qui s’ignore !
Heureusement que de telles conditions sont rares, qu’on garde (un peu) les pieds sur terre…
(Vu ce jour : le bon gros vieux béton vitrifié de par chez nous. De loin, c’est blanc, on dirait qu’il y a de la neige. Dessus, on rêve de fraiseuse portative pour graver un semblant de relief sur lequel appuyer une carre.Même les choux-fleurs en avaient un air tout dépité.)