Posté en tant qu’invité par J.Marc:
Je n’ai pas envie de mourir en montagne.
En fait je n’ai pas envie de mourir du tout.
Bon, je sais, je ne suis donc en aucun cas original.
Mais en montagne, si dans le feu de l’action la concentration m’épargne de toute funeste pensée, au relais c’est bien différent. Immobile 15 ou 30 minutes, assurant tranquillement ma compagne ou mon compagnon, mes yeux commencent à vagabonder, à arpenter le vide…
Et je ne tarde pas à prendre conscience qu’un fil bien ténu me rattache à la vie : cette sangle ou cette cordelette qui me fixe au rocher, quelle épaisseur dérisoire pour soutenir le poids de mon vécu…
Même si la montagne n’a pas le monopole de l’accident, c’est le moment privilégié ou je réalise que ma vie est bien fragile… Mais c’est alors que je prends le mieux conscience combien j’y tiens à cette VIE !
PS : Oliv’, n’oublie pas la réunion du 3 février, on pourra en reparler de vive voix !