Mourir en montagne?

Posté en tant qu’invité par Oliv’:

Désolé d’aborder ce sujet un peu morbide, mais il n existe pas un alpiniste qui n y ait jamais pensé. Je veux simplement savoir ce que vous pensez de la mort en montagne. biensur pour tout le monde le plus tard sera le mieux mais si l ont pouvait choisir qu imagineriez vous?

je vous laisse débattre pour voir et je donnerais mon avis après…

Posté en tant qu’invité par fabrice:

il y a déjà eu un énorme débat la dessus y a pas longtemps…;

Posté en tant qu’invité par ym:

idem à la reponse de Fabrice

Posté en tant qu’invité par vincent:

drole de question!!!

Posté en tant qu’invité par sylv1:

A part cas de suicide (je ne le souhaite a personne) on ne choisi pas le moment de sa mort. C’est un risque qu’il fait accepter mais tu sais tu prends ta voiture et tu risques aussi mourir. Enfin il y a déjà eu un débat dessus.

Posté en tant qu’invité par Pierrot:

Je suis un alpiniste débutant. je dirais simplement que j’adore la montagne et donc si je dois y mourir ce sera en faisant quelque chose qui me passionne Alors… ce qui me gêne surtout c’est pour les gens qui m’aiment.

Par contre je serais curieux de connaitre le débat dont parlent les autres internautes

C’est quand même une drole de question.

Salut Oliv

Posté en tant qu’invité par nitro:

J’y ai pensé il y a deux semaine.
J’étais pendu à un relai en cascade de glace, j’entendais couler l’eau en dessous de moi, ca se cassait la gueule à 30 metres de moi…J’ai jamais été aussi vite pour faire la dernière longueur.
Un grand moment de solitude, mais bon je suis peut être un peu froussard???
Le pire c’est que j’ai envie d’y retourner, faut etre dingue!!!
A+

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Moi, j’y pense régulièrement. Et alors, je sors le casque du sac pour le mettre sur ma tête. Ou bien je rajoute un coinceur. Ou alors je fais demi-tour, parce que les conditions seront meilleures une prochaine fois. etc…
Pour moi, aucune montagne ne mérite qu’on se tue pour elle.

Posté en tant qu’invité par sylv1:

voilà le sujet en question.
bonne lecture

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par dani:

Au moment où la mort me vienne à chercher je veux pouvoir le dire, « Ceci
était la vie ? Génial. Une autre fois ! »
[…] Est ce que j’ai dit oui à un seul plaisir, à un seul moment ?
Alors j’ai dit oui à toute la vie entière, alors j’ai voulu que tout soit
répété égal.

F. Nietzsche

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Je n’ai pas envie de mourir en montagne.

En fait je n’ai pas envie de mourir du tout.

Bon, je sais, je ne suis donc en aucun cas original.

Mais en montagne, si dans le feu de l’action la concentration m’épargne de toute funeste pensée, au relais c’est bien différent. Immobile 15 ou 30 minutes, assurant tranquillement ma compagne ou mon compagnon, mes yeux commencent à vagabonder, à arpenter le vide…

Et je ne tarde pas à prendre conscience qu’un fil bien ténu me rattache à la vie : cette sangle ou cette cordelette qui me fixe au rocher, quelle épaisseur dérisoire pour soutenir le poids de mon vécu…

Même si la montagne n’a pas le monopole de l’accident, c’est le moment privilégié ou je réalise que ma vie est bien fragile… Mais c’est alors que je prends le mieux conscience combien j’y tiens à cette VIE !

PS : Oliv’, n’oublie pas la réunion du 3 février, on pourra en reparler de vive voix !

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Sans me répondre à moi-même, je sais bien, Oliv’, que je suis hors-sujet. Mais… il m’est impossible de répondre à ta question. Car je crois qu’on ne choisit pas sa mort ; même dans le suicide : celui qui se donne la mort ne fait qu’obéir à une spirale infernale dont il a perdu tout contrôle.

Et imaginer n’est pas mon fort…

Quoique… Si je pouvais… m’endormir, et ne plus jamais me réveiller.

Posté en tant qu’invité par clémence:

cf débat du 7 septembre 2004 « Finir en montagne »

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

clémence a écrit:

cf débat du 7 septembre 2004 « Finir en montagne »

C’est là :

http://alpinisme.camptocamp.com/forums/read.php?f=9&i=26053&t=26053#reply_26053

Posté en tant qu’invité par clémence:

merci pour le raccourci !

Posté en tant qu’invité par Biscotto:

Comme disait Brassens : « Mourir en montagne, d’accord ! mais de mort lente… »

Posté en tant qu’invité par Oliv’:

Bon d abord je veux préciser que je n ai pa, mais alors pas du tout envie de mourir en montagne. c est d ailleur pour ca que j ai écrit ce post. Car je ne trouve rien de pire que tous ces gens qui disent « je préfèrerait mourir en montagne, en assouvissant ma passion, avec un paysage magnifique… » Ce qui m a embêté le plus c est quand un jour on m a dit « et toi, je suis sur que tu serais heureux de mourir en montagne ». Mais non, mais non, bien au contraire. Pour moi mourir en montagne c est le pire des échecs. C est bien pire que de rajouter un point, ralentir l horaire, renoncer au sommet… et à un degré 10^10 fois supérieur (en fait c est pas comparable, tout ca pour dire qu il ne faut pas hésiter a etre prudent).
finalement (ca parait bizare de dire ca) la montagne c est un peu un jeu entre la vie et la mort. Et c est un jeu plus que palpitant dont on ne peut se détacher après y avoir gouté. Sans ce risque omniprésent l alpinisme ne nous plairait peut etre pas autant. S il n y avait pas le froid, le vide, les difficultés on ne pourait pa jouir des plaisirs simples que procure la montagne. malheureusement c est un jeu où on a pas le droit de perdre (ca devrait etre interdit!) et si on perd c est la premiere et la derniere fois…