Oui et non pour pouvoir effacer ou éditer une partie d’un move dans movescount. Explications :
-
Non, on ne peut ni éditer ni effacer une partie d’un move une fois que celui-ci se trouve téléchargé dans votre compte perso sur movescount. C’est malheureusement déjà trop tard pour revenir en arrière. Il est possible d’exporter son tracé sous forme de fichier .GPX ou .FIT et de l’éditer par la suite, mais cela n’affectera pas votre move déjà enregistré dans votre compte perso movescount.
-
Non, on ne peut rien faire si on a synchronisé sa montre à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette. Le système est clos et verrouillé.
-
Bonne nouvelle cependant, oui, on peut éditer voire effacer une partie d’un move à l’aide d’un PC/Mac, mais uniquement avant de synchroniser sa montre avec l’ordinateur et surtout en étant hors connexion internet. Ce n’est pas à la portée d’un simple utilisateur de la montre qui cherche à synchroniser ses moves sur movescount sans se compliquer la vie. Voici comment ça fonctionne pour peu qu’on soit expert en programmation informatique.
a) L’astuce consiste dans un premier temps à récupérer les données GPS de la montre en mode local et surtout SANS connexion internet comme suit :
La Suunto ne monte pas sur le bureau de l’ordinateur comme un périphérique de stockage de masse et l’application GPS Babel pour Windows/Mac ne reconnaît pas la montre, mais grâce au petit programme Moveslink2, les fichiers de la montre GPS sont directement transférés sur l’ordinateur, puis ils sont envoyés sur Movescount via internet dès qu’on se connecte à son compte perso pour y être enfin analysés.
Les fichiers de la montre sont bel et bien sur son ordinateur dès que l’on connecte la montre avec la pince USB et qu’on lance le programme Moveslink2. On se retrouve alors avec la situation suivante :
Ambit3 Peak Connecté
Téléchargement des données depuis l’appareil – OK
Synchronisation des paramètres – 0%
Synchronisation des Moves – 0%
Mise à jour des données orbitales des satellites – 0%
Les fichiers de la montre ne sont pas au format .gpx ou .fit standard mais sont au format .sml : Suunto Markup Language. Il faut ensuite pas mal bidouiller si on est un utilisateur expérimenté en programmation (i.e., via Python sur Mac) si on veut convertir ces fichiers au format .gpx directement en mode local sans disposer d’une connexion internet. C’est barbant à faire sans se planter mais tout à fait possible.
Par mesure de facilité et de convivialité, Suunto recommande tout simplement de passer via leur site internet Movescount.com, c’est bon pour leur business model…
Sur un PC Windows, on fait une recherche de fichiers sur son PC avec *.sml et on tombe dessus. Regarder dans le dossier C:\Users\VOTRE-ID\AppData\Roaming\Suunto\Moveslink2
Sur un Mac, ils sont dans le dossier : /Users/VOTRE-ID/Library/Application Support/Suunto/Moveslink2 sous forme de fichiers .sml
NB : il est fortement conseillé de dupliquer les fichiers d’origine .sml à éditer ou à convertir avec le même nom suivi d’un suffixe …a.sml, …b.sml, etc… sans risquer d’altérer les fichiers et la base de données de la montre Suunto. Manip à vos risques et périls…
Bon à savoir : lors de la mise à jour du firmware de la montre vers la version 2.4.1. actuelle* (application Moveslink2 -> Forcer la mise à jour du microprogramme), cela efface non seulement tous les fichiers GPS de la montre (ceux du menu Journal de la montre), mais aussi tous les fichiers .sml stockés dans le dossier Moveslink2 de l’ordinateur.
(*) : Suunto Ambit3 Peak Release notes
b) dans un second temps, il faut ensuite éditer le fichier GPS au format .sml, enlever les intervalles de temps non désirés (s’aider d’une copie au format .gpx et visualiser le tracé en mode local avec un logiciel ad hoc), puis substituer le fichier d’origine .sml par celui nouvellement édité .sml (et dépourvu du suffixe …a.sml, …b.sml, etc…) dans le dossier moveslink2 sur l’ordinateur. Le tout sans étant connecté à internet bien sûr…!
c) au final, connecter l’ordinateur à internet et effectuer le reste de la synchronisation sans connecter la montre à l’ordinateur, sinon on risque de remplacer le fichier préalablement édité .sml par celui d’origine provenant de la montre (attention : ils ont tous les 2 exactement le même nom !), ce qui ruinerait à coup sûr tous vos efforts…
Le but de la manoeuvre est de faire croire au serveur movescount que le fichier nouvellement édité .sml est vraiment le bon dès que la synchronisation s’effectue en 2 temps, tout d’abord en mode local, puis via internet au final.
A vos claviers pour les plus téméraires, à vos risques et périls en cas de fausses manips…