Monter droit dans la pente

Posté en tant qu’invité par énrico:

davidB a écrit:

énrico a écrit:

Le principe de base, en montant tout droit dans une pente
raide, c’est de se servir de ses batons pour pousser et
s’équilibrer, en avançant à petits pas, mais surtout en
dosant
bien le poids du corps nécessaire sur les skis, poids que
l’on
essaye d’appliquer au maximum sous les pieds, voir sous les
talons, de manière à ne pas repartir en arrière , et à
conserver l’accroche des peaux. Si l’on appuie trop sur les
batons, en général, on perd trop d’appui et d’adhérence des
peaux sous les pieds, et on repart en arrière.

Je ne dirais pas tout à fait les choses comme toi. Droit dans
la pente, je marque bien la pression sur le ski, et donc sur la
peau en portant rapidement le poids du corps sur le ski avant.
Je porte rapidement le poids du corps pour avoir un effet
dynamique qui augmente l’accroche. Je plie très légèrement
davantage le genoux pour faire ce mouvement.
Mais quand je dois avancer le ski arrière et que je suis en
limite de tenue, c’est à ce moment là que j’appuie fortement
sur le haut du bâton.

C’est vrai que je n’ai pas du tout évoqué l’aspect dynamique du mouvement, qui est aussi une des composantes de sa réussite.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par mush69:

énrico a écrit:

davidB a écrit:

énrico a écrit:

Le principe de base, en montant tout droit dans une pente
raide, c’est de se servir de ses batons pour pousser et
s’équilibrer, en avançant à petits pas, mais surtout en
dosant
bien le poids du corps nécessaire sur les skis, poids que
l’on
essaye d’appliquer au maximum sous les pieds, voir sous les
talons, de manière à ne pas repartir en arrière , et à
conserver l’accroche des peaux. Si l’on appuie trop sur les
batons, en général, on perd trop d’appui et d’adhérence des
peaux sous les pieds, et on repart en arrière.

Je ne dirais pas tout à fait les choses comme toi. Droit dans
la pente, je marque bien la pression sur le ski, et donc sur
la
peau en portant rapidement le poids du corps sur le ski
avant.
Je porte rapidement le poids du corps pour avoir un effet
dynamique qui augmente l’accroche. Je plie très légèrement
davantage le genoux pour faire ce mouvement.
Mais quand je dois avancer le ski arrière et que je suis en
limite de tenue, c’est à ce moment là que j’appuie fortement
sur le haut du bâton.

C’est vrai que je n’ai pas du tout évoqué l’aspect dynamique du
mouvement, qui est aussi une des composantes de sa réussite.

he ben , c’est drolement compliqué le ski de rando .J2L a surement moins de problèmes !!!

Posté en tant qu’invité par Pave:

C’est interessant, car ta remarque car elle va un peu a l’encontre d’une logique purement mecanique/physique.
En deplacant rapidement son poids vers l’avant, il devrait se creer en meme temps une reaction dans l’autre sens entre le ski la neige, donc vers l’arriere ce qui devrait tendre a faire decrocher le ski. C’est dans cette phase ou l’appui sur le baton est en realite le plus utile plutot qu’en ramenant le ski arriere.

davidB a écrit:

Je ne dirais pas tout à fait les choses comme toi. Droit dans
la pente, je marque bien la pression sur le ski, et donc sur la
peau en portant rapidement le poids du corps sur le ski avant.
Je porte rapidement le poids du corps pour avoir un effet
dynamique qui augmente l’accroche. Je plie très légèrement
davantage le genoux pour faire ce mouvement.
Mais quand je dois avancer le ski arrière et que je suis en
limite de tenue, c’est à ce moment là que j’appuie fortement
sur le haut du bâton.

Posté en tant qu’invité par Septik:

Tout de même, à un moment, il vaut mieux poser les skis et mettre les crampons, non ?

Posté en tant qu’invité par Pave:

Tant que ca monte en ski, je ne vois pourquoi changer… par contre en cas de doute, il vaut mieux pas se trouver au mauvais endroit pour faire l’echange…
Avant ce changement on peut aussi arreter de bourriner face a la pente et decouvrir les joies de la montee en oblique…
De toute maniere le principe avec des semelles vibram, des skis, des crampons, etc… sous les pieds reste le meme… si c’est raide avec peu ou risque de perdre l’adherence, il faut reduire le pas et savoir faire jouer l’equilibre et le placement pour eviter la glissade. Principe egalement connu en escalade sur les dalles.

A un certain moment, il vaut mieux songer a renter… ca c’est sur!!! :wink:

Septik a écrit:

Tout de même, à un moment, il vaut mieux poser les skis et
mettre les crampons, non ?