Posté en tant qu’invité par philippe:
ce n’est pas tant l’heliski le sujet,mais cette cabane comme d’autres se trouve parfois en sur-capacité et une évacuation rapide nocturne risque d’être dramatique entre l’étroitesse des couloirs et escaliers et les montagnes de sacs à dos un peu partout.savez-vous si le CAS procède à des alertes incendies régulierement ?même question pour les refuges CAF .
Posté en tant qu’invité par david:
e que je trouve dommage c’est que la suisse limite tout de même le nombre de places de dépose mais qu’en italie ils peuvent poser à peu près où ils ont envie
il n’est pas rare, en effet, que des gens vont en italie pcq depuis la suisse ils ne peuvent pas atteindre l’endroit exact du point de départ…
et comme ils peuvent poser partout sur la frontière ca fait pas mal
anecdote 1 : j’ai croisé des français qui allait faire le couloir marinelli (sommet du mont rose) en partant de l’italie pcq en suisse il n’était poser qu’à 4400m…
anecdote 2: des guides suisses prennent l’héilco en italie et se font poser a la cabane margerita pcq la descente sur la cabane monterosa est beaucoup moins tracé que la pointe dufour…
c’est compliqué l’héliski…
Posté en tant qu’invité par dahu:
Au dela du débat que je salue, ce qui me dérange c’est les mots:
« des obèses friqués sur un sommet »
« hérétique »
« débiles de l’héliski »
« des blasés qui viennent se désennuyer en hélico. »
Et si on élargi à un autre sujet d’actualité:
droite=salaud, gauche=héros
et j’en passe.
Les paroles agressives ne font que cristalliser les positions extrême. (je sais, je participe aussi du phénomène…voir ayatollah…vous m’en voyez désolé…).
Résultat, soit c’est interdit soit c’est permis. Mais dès que qqc est permis eh bien on tombe dans l’extrême. Je prendrai pour exemple les stations de ski. La France est (largement) en tête en terme d’expansion et de « grignotage » et constitue le plus grand domaine skiable mondial. C’est la logique du permis/interdit: c’est permis, donc on y va à fond! A l’inverse de cela, la recherche d’une voie médiane me parait plus appropié pour la satisfaction de TOUS (et pas seulement les randonneurs)
Mais je reste ouvert au débat…
Sur le reste, je suis d’accord que MonteRosa, c’est pas franchement mauvais mais un peu pénible. Les lieux ne sont plus du tout adaptés… A propos où en est le nouveau projet de cabane dessinée par l’ETH?
alis
Posté en tant qu’invité par Jean L.:
Mon Cher David et tous les autres,
Je vois que tu es plutôt bien renseigné, mais encore en guise de complément:
Il est vrai qu’en Suisse les places d’atterissage en montagne (PAM) sont limitées à 48 et seules 42 sont attribuées.
Par définition, une PAM est une place où les mouvements (atterissage et décollage) sont autorisés à des fins touristiques au-dessus de 1100m/m. Au-dessous, le trafic est réglé d’entente avec les communes et les propriétaires privés.
Les hélicoptères ne peuvent se poser que sur une coordonnées très précise élargie d’un rayon de 400m. à partir de celle-ci, cela pour des raisons évidentes de pratique de vol, brouillard ou vent par exemple. Les avions ont un peu plus de liberté pour des raisons que l’on peu comprendre!
Sur les 42 places attribuées en Suisse, seules environ 20 conviennent à la pratique du ski héliporté. Il est intéressant de savoir que ces places n’ont jamais été créées dans le but de faire du ski mais plutôt dans un but d’entraînement au vol en montagne. Le vol en montagne et ses fameux pilotes des glaciers font même bien partie d’une certaine tradition suisse avec toute l’histoire de sa conquête et Hermann Geiger, Fernand Martignoni…
20 places pour faire du ski et cela dans toute la Suisse… Je pense que cela n’a rien d’exagéré lorque l’on sais qu’il y a plus de 80 sommets de plus de 4000 dans les Alpes et je ne sais combien de fois plus encore de sommets de plus de 3000.
Les pilotes sont tenus de respecter très strictement les points officiels de déposes. Une dénonciation aurait pour effet de graves sanctions pouvant aller au retrait de la licence de vol. Qui s’y risquerait?
Il est vrai que l’on peut voir, parfois, un atterissage en dehors d’une PAM… Je vous l’accorde!
Dans ce cas, il s’agit d’une activité à caractère professionnel et non plus touristique. C’est à dire: Sauvetage, ravitaillement d’une cabane, travaux d’altitudes, films ou reportages photos avec des figurants (modèles, skieurs, etc).
Tous ces vols sont toujours soumis à une autorisation temporaire délivrée par l’Office Fédéral de l’Aviation Civile (OFAC).
En Italie, c’est un peu différent mais là aussi très réglementé. Les zones pour pratiquer l’héliski sont soumises à des concessions communales et régionales renouvelables d’année en année. Les points de déposes sont définis et également respectés.
Le Val d’Aoste possède les secteurs suivants: Courmayeur, La Thuile, Valgrisenche, Valtournanche, Ayas.
Le Piémont: Alagna et le Val Anzasca.
Ainsi, je souhaite avoir éclairé la situation de la manière la plus limpide possible et écarté l’idée répandue que tout est délibérément non respecté dans le milieux du vol en montagne.
Jean L.
Posté en tant qu’invité par david:
ok merci pour les infos
mais ca veut dire quoi le secteur valtournenche ou courmayeur ? ils peuvent poser partout ou ils veulent dans ces secteurs ? c’est vaste…
par exemple dans le mont rose ils posent autant au sommet de la pointe dufour(marinelli) qu’a la cabane margerita…
Posté en tant qu’invité par minimo:
Pour ce qui concerne l’Italie, il y a 5 bases de départ comme dit précédemment:
Courmayeur, La Thuile, Valgrisenche, Valtournenche, Ayas.
à partir de chacune de ces bases, 1 seul hélico (qui appartient à la compagnie qui a remporté la concession pour 3 ou 5 ans) peut déposer sur les sommets qui ont été choisis par:
l’union valdôtaine des guides, la mairie (après émission d’un avis public) et surtout par la Forestale (gardes forestiers, ndlr: très influents en Vallée d’Aoste).
Le point de dépose exact, les itinéraires de survols ainsi que les descentes sont répertoriés et amendés au Conseil Régional et à l’aviation Civile. Seulement après avis positif des ces 2 entités, l’amendement est déposé pour la saison à venir. Les appareils étrangers peuvent amener des clients mais seulement si leur exploitation (donc la compagnie) a été reconnue compétente par les autorités italiennes. Chaque vol en provenance de l’étranger doit déposer un préavis et ne peut se poser qu’à une altitude inférieure à 1500m ou sur l’hélisurface qui sert de base de départ (ndlr. Cervinia), mais jamais sur un sommet. Les horaires de vol sont valables uniquement de 8h à 14h, et ce du 10 janvier au 15 mai. En été il n’y a aucun atterrissage supérieur à 1500m sauf secours ou travail aérien (levage, photo, etc…). Pour être plus précis sur les points de dépose, l’endroit où il y en a le plus est Valgrisenche avec actuellement 14 sommets autorisés contre 21 en 1986, date de la loi « héliski ».Les autres bases utilisent en moyenne 6 points de dépose.
Je voulais juste rejoindre l’avis de Jean L. et soutenir que cette activité est le mieux gérée dans ce coin là des Alpes plus qu’ailleurs. Le vol en montagne n’est pas une activité sauvage mais prioritairement pratiquée par des passionnés qui savent également découvrir les hauts sommets par leurs propres moyens.
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par JJB:
L’héliski est un fléau
et toutes les circonvolutions qui entourent ton exposé sur la situation dans le val d’aoste démontrent tout simplement que même là où il n’y a pas interdiction totale, mais une « volonté » de laisser faire ( laxisme, magouille, lobbiing, … ) , il y a un encadrement fort ( ou supposé tel ) de la puissance publique, ce qui confirme que par sa nature même
L’héliski est un fléau
environnemental, intellectuel, sportif,
CQFD
Posté en tant qu’invité par Jean L.:
Mon Cher,
Vous parler d’un fléau, c’est là bien votre droit et je respecte parfaitement votre manière de penser!
Il se trouve qu’en Suisse et en Italie, la situation relative est pour l’heure très bien réglementée et par conséquent très bien respectée, appliquée et contrôlée.
Il appartient au peuple et aux élus de savoir s’il y a révision à apporter. En ce qui concerne la Suisse, elle est en cours actuellement.
Nous verrons donc bien dans un futur relativement proche, les idées nouvelles et les adaptations éventuelles à apporter pour satisfaire à un compromis qui sera certainement à la hauteur des attentes les plus surprenantes!
Bien à vous
Posté en tant qu’invité par dahu:
JJB a écrit:
L’héliski est un fléau
et toutes les circonvolutions qui entourent ton exposé sur la
situation dans le val d’aoste démontrent tout simplement que
même là où il n’y a pas interdiction totale, mais une « volonté »
de laisser faire ( laxisme, magouille, lobbiing, … ) , il y
a un encadrement fort ( ou supposé tel ) de la puissance
publique, ce qui confirme que par sa nature même
L’héliski est un fléau
environnemental, intellectuel, sportif,
CQFD
Donc si je comprends bien, tout ce qui est (ou doit être) encadré par la puissance publique, est un fléau, parce que sinon, il n’y aurait pas besoin de l’encadrer? Donc aussi, si je poursuis le raisonnement, si on supprime tout ce qui est un fléau, il n’y a plus besoin de la puissance publique?
Drôle de conception de la vie en société…
alis
Posté en tant qu’invité par JJB:
la puissance publique ( essaye ) de réguler les comportements dans l’intérèt général
lorsqu’il apparait qu’ils sont sources de dangers, désagréments, nuisiblespour autrui, etc
par exemple, il y a des limitations de vitesse sur les routes pour les véhicules parce que la vitesse ( excessive ) est un fléau ( pour eux et les autres usagers « innocents » )
effectivement, il n’y a pas eu besoin de limiter la vitesse de déplacement des piétons, qui ne sont pas considérés à juste titre comme un fléau pour la société…
il est interdit de faire un feu de camp en forêt par temps de sècheresse, parce que les incendies de forèts sont un fléau
il est interdit de chasser ou pêcher en dehors de certaines périodes, ce certains lieux, parce que la chasse, pêche peut être un fléau si elles sont mal exercées, et conduisenet à la disparition des espèces
malheureusement, la société actuelle raisonne c’est pas interdit, donc je peux faire sans me poser de question
il n’est pas interdit de déverser des dizaines d’hélicos sur tel sommet, donc on y va gaiement
il n’est pas interdit de massacrer sentiers et pelouses alpines en 4x4 ou quad, donc je fais sans me poser de question
j’en suis navré, mais c’est comme ça que ça marche
Posté en tant qu’invité par jfb:
JJB,
C’est du 2ème degré ?