Montagne en hiver

Posté en tant qu’invité par Léo:

Bonjour,
Je prévoit de faire de la montagne cet hiver, simplement je n’ai jamais réalisé de courses en hiver. Je sais que les conditions sont différentes mais j’ai l’impression que peu de gens sortent en haute montagne l’hiver.
L’été dernier j’ai réalisé avec mon compagnon de cordée la voie normale des grandes jorasses et le mont blanc par la voie du pape et au printemps la haute route.
Nous projetons de faire un 4000 cet hiver, avec comme objectif particulier la verte par le whymper si les conditions sont ok.

Que pensez vous de la verte en hiver? Si les conditions sont ok, est-ce vraiment plus difficille et plus dangereux?

Connaissez vous des sommets intéressants à faire en hiver?

Merci d’avance à ceux qui pratiquent la haute montagne l’hiver de me donner leur avis et leurs expériences s’ils ont un moment.

Tchao tchao.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Le Xav:

Salut, je pratique régulièrement l’alpinisme l’hiver (goulottes, cascades, couloirs…)
Juste pour te dire que l’alpinisme hivernal est à prendre avec un gros plus: je m’explique: plus froid (vêtements en conséquence, fond de sac +lourd,etc…=
pluscourt (les jours et les retours nocturnes sont vite là)
plus long (beaucoup plus longues souvent les approches enfin en oisans surtout)
plus avalancheux (risque objectif le plus important).

Voilà la liste n’est pas exhaustive mais elle peut aiguiller sur ton futur projet. Pour résumer, l’alpinisme hivernal n’est pas abo mais il faut se préparer différemment et choisir une course en fonction de son niveau estival (ne pas hésiter à baisser dans la côte-l’humilité n’a encore tué personne).Enfin, tenir compte desconditions :la course a t’elle été faite récemment, par qui’mef au niveau de certains), dernière chute de neige,etc…Bref comme en été mais en PLUS .
Pour la verte, ça dépend à quelle époque tu veux la faire car tu risques vraiment de brasser dans le WHYMPER voir de prendre une coulée sur la tronche (le whymper à la réputation d’être très avalancheux ) Mais bon il se fait régulièrement tous les hivers même à ski.
A +

Posté en tant qu’invité par Léo:

Ok, merci pour les infos,
Je vais suivre ton conseil et prévoir un truc qui soit « en dessous de mon niveau » ou du moins, pour lequel j’ai de la marge au niveau physique et technique.
Ce qui m’embête le plus pour le whymper c effectivement les coulées (on verra selon les conditions),sinon je pensai aussi à la dent blanche.
Je ne sais par contre pas de combien il faut surcôter la difficulté purement technique dans des conditions hivernales classiques par rapport à des conditions estivales classiques sur cette course ne particulier.
Si tu connais la dent blanche, je suis preneur de ton avis sur la question ou même si tu as une suggestion pour un 4000 cet hiver (je pensai aussi au mont rose qui est techniquement très simple).

Merci

Posté en tant qu’invité par Luc:

Salut Xav’,
Je vois que tu as pratiqué, peut tu, pour des jeunes motivés faire une liste de course dans les environs de Grenoble.
Un pote et moi même souhaitons commencer la montagne en hiver mais on n’a pas d’info suffisante concernant ce qui existe.
Merci.
Bis Bald.

Posté en tant qu’invité par David:

Léo a écrit:

Je ne sais par contre pas de combien il faut surcôter la
difficulté purement technique dans des conditions hivernales
classiques par rapport à des conditions estivales classiques

Ce n’est pas mathématique, cela dépend des conditions, j’ai fait des hivernales parfois dans des conditions identiques à l’été ou presque.
Concernant le Whymper, c’est une course de neige, exposée tôt au soleil donc les conditions varient très vite dedans. Il faut attendre une période où le manteau neigeux s’est déjà stabilisé, attaquer très tôt pour redescendre au lever du jour. Il faut souvent attendre le printemps pour avoir des conditions idéales.
Ce n’est pas très difficile mais c’est une course que je ne recommanderais pas à des alpinistes peu expérimentés, ce qui semble être ton cas vu la nature de tes questions. Il est impératif que la cordée sache très bien cramponner et ait une bonne expérience du terrain neige/glace, une erreur ne pardonnerait pas dans ce genre d’entreprise. Beaucoup d’alpinistes trop « justes » techniquement ont payé de leur vie leur inexpérience dans le Whymper.
Entraîne-toi, été comme hiver, sur des objectifs plus modestes et viens petit à petit à des courses se rapprochant de ce Whymper qui te fait rêver.

Posté en tant qu’invité par marco:

-arête du Gerbier (attendre une bonnechute de neige, puis une smeine de soleil, et c tout bon.
-petite lande, grande lance de domène
2 ptits trucs bien pour se former à l’hiver

enfin, d’une ùanière générlare, toute les courses faciles d’arêtes, tu as de bonnes chances de les trouver en bonnes conditions en hiver.

Posté en tant qu’invité par Luc:

Salut marco,
Merci pour tes infos.
De mon côté, j’ai pas chômé.
J’ai été interroger des amis.
Je suis chaud écrins.
Pour te donner une idée du style de course, je souhaite faire la grande ruine bientot.
Merci pour tes infos.
Luc

Posté en tant qu’invité par Le Xav:

Marco à raison en parlant de course d’arête pas trop dure mais mef quand même. Un pas de 4 en été (notamment en dalle ) où tu randonnes habituellement peut s’avérer très retord en condition hivernale; j’en ai fait les frais.
Le dôme des écrins voir la barre sont tout à fait envisageable en hiver (plutôt en fin) avec les skis c’est quand même plus sympa sinon tu as les agneaux, le rateau, les arêtes du mulinet en haute maurienne, …
Les idées ne manquent pas ;y a plus qu"à.

A PLus Xav

Posté en tant qu’invité par luc:

Salut Xav’,
merci pour tes infos, n’hésite pas à lister toutes les courses, ce qui me faut est une liste longue pour me permettre de choisir en fonction des conditions.
Luc