[quote=« nanarg, id: 1224389, post:29, topic:106424 »]les randos glacière avec guide.
si vous connaissez des guides sympa ,vous pouvez me donner leurs coordonnées, merci.[/quote]
Bonjour,
nanarg, je comprend tout à fait ton désir d’aller au sommet du mont blanc, car j’ai eu le même il y à quelques années.
Voilà ce qui s’est passé pour moi. Un jour j’ai décide de passer une semaine de vacances à chamonix, dans un gite pas cher. À mon arrivées j’ai demandais si ce sommet que l’on voyait au loin c’était le mon blanc, l’on me répondit que non, c’était le glacier des bossons et le dôme du gouter, le mont blanc était juste plus haut et un peu plus loin, mais on ne le voyait pas.
Je passé ma semaine à randonner partout, en me faisant un point d’honneur de ne pas utiliser des moyens mécaniques, je suis allés à la jonction, au bravent, aux lac blanc, à tète rousse, tout les jour je montais 1500 mètres de dénivelles et je redescendais, tout à pied.
À partir de ce moment la, ma décision était prise j’irai au sommet du mon blanc, mais vu le manque d’argent, je ne pouvais pas engager un guide, alors j’ai décidé de me former aux club alpin.
Je mes suis inscrit à un cour de débutants, j’ai acheté un peut de matériel, crampons, piolet, mousquetons, cordelettes, sangles, souliers, etc tout en respectant un budget très maigre.
J’y ai appris à grimper les falaise, à marcher avec les crampons, à utilise un ou deux piolets, à utiliser la corde, à sortir de crevasse, et à aider un autre en sortir, à lire le glacier, etc etc.
Fort de cette initiation je me lançait à l’assaut du sommet tant convoitai, mais je doit dire que le chemin était plus beau que le but.
C’était aux alentour d’un 15 juillet d’une dizaine d’années en arrière, je n’avais pas de compagnon de cordée, pour seules informations, celle que un pote, m’avait données sur le parcours, informations bien insuffisantes, et qui aurait put me couter la vie, si le destin en aurais décide autrement.
J’en parlerais plus loin.
Arrives au refuge de Tête rousse, sous la pluie,un brouillard épais couvrais la suite de l’itinéraire, il fallait prendre, déjà, une décision, fallait-il coucher à Tête rousse ou attendrai une éclaircie.
Il n’était pas question que je me lance tout seul, et en plein brouillard sur un itinéraire inconnus.
J essayait d’écouter autour de moi, les guides disait que ça changeait pas beaucoup de dormir là, qu’est ca peut faire de se taper un peu plus le lendemain( tu parle, après tout ce n’est que 600 mètres de dénivelles en pleine nuit et sur un éperon rocheux).Mais moi, encore naïf, je le croyait, après tout eux il savait. Entre temps d’autres alpinistes arrivaient au refuge, il fallait prendre une décision rapide, sous peine de ne plus avoir de place, pour dormir.
Donc j’ai décide de réserver ma place, au refuge de Tête rousse, une demi heure après j’ai regretté ce choix, car une équipes d’alpinistes espagnols( 6), profitant d’une éclaircie, se lançait vers le grand couloir. J’aurais pu les suivre, mais était ce sérieux, de décommander ma place, que je venais de réserver. Résultat des courses, réveil à 2h du matin et départ à 2h30 heures à la frontale dans une nuit on ne peut plus noires. Arrives aux grand couloir, on ne voyait que dalle, seul le sifflement des cailloux, rompais le silence. Parce que voyez vous mon cher, les cailloux tombent même à 3h du matin, dans une nuit froide, ou le grand couloir était gelé.
Le guide, qui était devant nous avec deux clients, à juste pus glisser aux amis des clients qui étaient à ma hauteur, de mettre les crampons, et il est passé sans crabes, ainsi que le clients. A il ajouté qu’il valait mieux se vacher, je ne l’ai pas entendus, d’ailleurs le câble je ne l’ai pas vu, et pour se vacher dessous il aurais fallu une longe de 3 mètres.
Donc nous nous sommes arrêtes juste avant le bord du couloir, et commencé à mettre les crampons, quelques cailloux, rebondirent, et l’un d’eux me toucha à la cuisse, je dis à me compagnons occasionnels de reculer, car l’endroit était exposé aux chutes de pierres, ce que nous fîmes aussitôt.
Les crampons mis nous avançâmes dans la traverse du couloir, de temps en temps, on entendait le sifflement d’une pierre, aux deux tiers de la traversée il n’y avait plus de traces, à la place une pente de glace vive sur deux mètres, que l’on ne pouvais pas enjamber. Les crampons et les cours d’alpinisme furent providentielles.
Arrivés de l’autre cote, fallait chercher, les point rouge sur le rocher, pour être sur d’être dans le bon itinéraire. La nuit extrêmement noire, sans lune, chaque petit trous devenais un gouffre, dans lequel il ne fallait pas tomber. Finalement mon habitude de l’escalade m’aidèrent tant soit peu pour avancer
assez rapidement, tant que me compagnons, voyant que jetait plus à l’aise qu’eux memes, me proposer de passer devant, et d’ouvrir la route.
Nous arrivâmes à 5h au refuges du gouter, il faisait encore nuit. Le vent soufflait très fort, et beaucoup de cordées n’était pas parties pour le sommets. Nous étions fatigues, je décidais de me reposer une demi heure, tandis que mes compagnons n’avais plus le courage de poursuivre.
A 5h30 je me bottais les fesses, pour sortir du refuge, et je commençais à marcher en direction du dôme du gouter. La trace était bonne et gelée, mais j’étais tous seul, personne à la ronde.
C’était très bizarre, car on m’avait raconté que il y avais beaucoup du monde sur la voie normale du mont blanc. J’avançais très lentement, je sentait la fatigue me gagner, à chaque pas je me posait la question, s’il ne fallait pas renoncer et rebrousser chemin, je souffrais.
De temps en temps je me retournais pour voir si d’autres cordées me suivais, personnes.
Avant la montée aux refuge Vallot, je rencontrais le guide et ses deux client, qui nous avais suggère de cramponner aux grand couloir. Il étaient rentre dans le refuge pour se reposer, et vu le temps, et la fatigue, on leur avait dit que ce n’était plus possible de continuer.
Il parait que le guides, font souvent ça, lorsque, il ne veulent pas aller au sommet. Il rentrent les client à Vallot, et après demi tour.
A un certain moment j’ai vu une cordée, loin derrière qui avançait vers moi, lorsque il arrivèrent à ma hauteur, je reconnus une paire d’espagnols, qui avait couche aussi au refuge de tête rousse, comme moi. La je réalise que jetait vraiment trop lent, car il m’avait rattrapes trop vite.
On était à ce moment là, devant le refuge Vallot, je poursuivais ma route, les espagnols, plus rapides mes distancèrent rapidement. Le vent soufflait très fort, lorsque j’arrivais à l’arête de bosses, me semblais assez difficile à passer, il y avait une trace d’une largeur de 20 cm un alpiniste bizarre, avec un long piolet canne et une combinaison militaire, qui m’avait rejoint et dépasse, s’y trouvais.
Sa veste se gonflait au vent, et il faisait des efforts, pour ne pas basculer dans le vide.
Je m’arrêtais pour réfléchir, jusqu’à présent je pouvais faire demi tour sans problèmes, mais là, il est clair que si je me donnais la peine de franchir ce passage, il fallait aller jusqu’au sommet.
La c’était le fameux point de non retour que tout alpiniste connais. Le point que si on le franchis, il faut continuer, jusqu’au but. Il était sage de faire demi-tour et de redescendre, le somment serait encore là le mois prochain, et avec l’expérience acquise il ne pouvais plus m’échapper.
Le lendemain, depuis le camping,à chamonix, ou j’avais passé une nuit d’un sommeil du juste.
Je regardais le beaux temps s’installer sur le massif, je m’était trompé d’un jour.
Et il fut ainsi que un mois après le 15 août je me relançais à l’assaut(toujours en solo) et je parvins au sommet, avec une facilité déconcertante.
Précisions, ce n’était pas mon premier 4000, j’avais pris un deuxième piolet, en cas de chute en crevasse ou de pente verglacée, une corde de 30 mètres et une de 10 mètres pour se vacher au grand couloir, que je franchis de jour à 11h du matin, les pierres tombais, mais je le voyais.
Depuis je me suis trouvé quelquefois là bas, parfois, j’y ai emmenées des amis, parfois tous seul.
Je ne veux pas te donner des conseils nanarg, si le plaisir d’être en montagne est pour toi, aussi fort que pour moi, alors!!!
Encore une chose, je me suis aperçu, que le plaisir ce n’est pas le sommet, mais le chemin.