Mont Blanc par les 3 Monts

Posté en tant qu’invité par aurel:

alors c’est pas ce que j’ai voulu dire. le pote était vraiment pas bien du tout. et je sais qu’il n’y a pas qu’un hélico qui tourne sur le massif. on a attendu un long moment et on est descendu au max de ce qu’il pouvait mais il devenait dangereux pour son compagnon de cordée… on savais qu’ils annoncaient mauvais temps le lendemain et même s’il avait dormi au gouter on aura pas pu le descendre.
je sais pas qu’il ne faut pas prendre à la légère les demandes d’hélico mais encore une fois je n’ai été que spectatrice de cette prise de décision…

je ne suis pas méchante à ce point d’ignorer les autres sinon je change de métier ! pardon si je ne suis mal exprimée

Posté en tant qu’invité par aurel:

mais d’ou tu juges !!!
tu étais avec nous toi ? tu sais dans quel état il était le pote ??? après discution avec le pilote celui-ci nous a dit que mêmes les professionnels arrivent à se faire évacuer ! c’est peut être bien vous qui êtes un peu trop sûr de vous !!!

Posté en tant qu’invité par akira:

mais tu t attendais a quoi en postant ici ? evidemment que les autres jugent et c est bien comme ca qu on peut avoir l opinion des autres. Si tu veux pas qu on te juge ou qu on te critique, faut pas poster.

Des discussions se limitant a bravo c est cool c est totalement inutiles.

Posté en tant qu’invité par Flo73:

T’énerve pas!! Les deux qui savent pas parler français feraient mieux d’argumenter plutôt que de t’attaquer bêtement. Mais tu pouvais t’attendre à de telles réactions en mettant aussi anodiment que tu l’as fait : "Mon pote a été évacué en hélico parce qu’il n’avait plus de jus. " Une phrase comme ça, c’est énorme. Une évacuation en hélico, c’est quelque chose de grave et tu donnes l’impression que c’est une banalité.

Il n’y a pas qu’un hélico sur le massif, mais il y en a peu et pas toujours autant qu’il y a d’appels. Je n’ai pas de chiffres en tête, mais je peux te donner quelques exemples de la limite du nombre d’hélicos : Une fois où j’ai été évacué, l’hélico a été appelé en route pour un malaise cardiaque, il a d’abord dû aller me poser avant d’aller secourir la personne, car il n’y avait pas d’autres hélico disponibles, il a donc perdu du temps.
Une autre fois, où je devais être transferé entre deux hopitaux, Valence et Lyon en hélico, pour des blessures très graves, au dernier moment, l’hélico est parti sur un cas encore plus urgent, probablement un secours en montagne et j’ai été emmené en ambulance. ça ne m’a pas porté préjudice, mais ça aurait peut-être pu et ces deux cas prouvent bien, que le nombre des hélicos est limité et même si les secours gèrent par rapport à la gravité, quand l’hélico est déjà engagé dans un sauvetage, ce n’est pas forcément facile de repartir dans l’instant sur un autre cas.

Alors, il ne faut pas prendre à la légère le fait de mobiliser un hélico.

En plus un sauvetage hélico fait courir des risques aux sauveteurs. Que les sauveteurs soient là ou pas pour ça, n’est pas le problème, il faut quand même songer aux risques qu’ils prennent pour nous, lors d’un sauvetage.

Tu n’y es peut-être pour rien, ce n’est pas toi qui t’es fait évacué, mais essaye quand même de prendre conscience que ta façon de présenter les choses est un peu choquante. Et à mon avis, c’est une tendance qui se généralise avec la génération qui a toujours connu le portable. On ne devrait sortir le portable pour appeler les secours que dans les cas où autrefois, on aurait pris la peine de courir au refuge ou en bas pour téléphoner, donc, quand on a plus le choix.

Ton histoire, je l’ai connu à l’aiguille du Moine, où on avait emmené une personne qui n’avait pas le niveau, mais qui a tellement insisté pour venir, qu’on a cédé. Au retour, elle était tellement fatiguée, qu’elle nous a fait perdre un temps fou et on est arrivé presque à la nuit tombante au refuge du couvercle. Et bien, on l’a laissé là, au refuge, avec quelqu’un capable de la ramener le lendemain et nous on est rentré en se dépêchant pour profiter des dernières lumières du jour. La solution idéale aurait même été qu’on passe tous la nuit au refuge, mais on bossait le lendemain, malgré tout, on a un peu pris des risques stupides en traversant le glacier avec peu de visibilité.

Dans votre cas, vous pouviez bien rester à deux au goûter et le lendemain ou même après, puisque le mauvais temps arrivait, vous redescendiez. A mon avis, c’est mille fois mieux que d’appeler un hélico.
Et pour la descente entre le goûter et le nid d’aigle, si tu la trouvée si difficile que ça, c’est que vous n’aviez peut-être pas le niveau pour cette course. Hormis, la traversée du couloir qui est seulement dangereuse, il n’y a rien de particulièrement difficile sur cette portion. Je l’ai redescendue une fois par très mauvais temps.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jc:

Flo73 a écrit:

J’ai vu plus d’une fois des personnes avoir le

mal des montagnes, elles sont redescendues par leurs propres
moyens, sachant qu’en redescendant, ça s’améliore en général
très vite.

Eh oui!
Le weekend dernier, mon plus jeune frangin et moi avons tracté mon cadet sur l’arête des Bosses, puis emmitouflé au sommet dans 3 couvertures de survie sous l’oeil médusé de gars qui voulaient appeler l’hélico (NB le portable ne passait pas de toute façon…) et nous l’avons aidé à redescendre. Ca s’appelle « garder de la marge » et « assurer tout seul ». Je n’en tire aucune gloire, j’estime que partir en montagne c’est accepter ce genre de situation et y être préparé. On aurait pu renoncer au sommet, car à 4750m il ne répondait plus lucidement à nos questions. On l’a tracté, les puls cardiaques ont bien augmenté, et puis on l’a entouré de de soins, et redescendu à Vallot où il a repris ses esprits. Pas besoin d’hélico. Sauf urgence médicale. Et effectivement, en redecendant, tout s’améliore.

Posté en tant qu’invité par RealFlo:

Il a apprécié son Mont-blanc au moins!?

Posté en tant qu’invité par jc:

OUi, sauf les derniers 50m de dénivelé (tracté groggy) et le sommet (dodo). Mais il a repris ses esprits à la descente vers 4500m. Comme quoi…

Posté en tant qu’invité par Xc:

Tracter un mec qui se voit plus les mains au Mont-Blanc, je vois pas l’intêret…
Peut-être que tu ne voulais simplement pas « manquer » le sommet, quitte à faire prendre des risques importants à une personne qui n’est plus capable de discernement… Bon c’est vrai, on est juste à 4800 m et le portable ne passe pas. Rien de bien grave !!!
Cela n’engage que moi mais je trouve ce comportement irresponsable

X.

Posté en tant qu’invité par jc:

Vas-y, juge, … c’est de coutume on dirait !!
Je n’ai dit que ce qui était essentiel au débat de ce post.
Le reste, ce qui ME concerne, est moins simple que tu ne crois. Je n’ai rien à me reprocher, sache-le bien. Mais tu n’auras aucune autre explication, qui pourtant te convaincrait et t’amènerait sans doute à reprendre tes propos.

Posté en tant qu’invité par jc:

Tu me permettras de reprendre tes propos:

Xc a écrit:

Tracter un mec qui se voit plus les mains au Mont-Blanc, je
vois pas l’intêret…

Qui ne voit plus les mains??? Où as-tu lu ça?

Peut-être que tu ne voulais simplement pas « manquer » le sommet,

Comme tu l’as dit, « peut-être ».

quitte à faire prendre des risques importants

des risques importants? Etais-tu sur place pour en juger? Moi, j’y étais.

à une personne qui n’est plus capable de discernement…

Ce n’est pas ce que j’ai dit. Il était « groggy », engourdi,mais gardait une bonne part de discernement, même si le mal des montagnes (en fait le mal de tête) lui rendait pénible toute discussion

Bon c’est vrai, on est juste à 4800 m et le portable ne passe pas. Rien de bien

grave !!!

Effectivement, rien de bien grave par BEAU temps, sur une arête surfréquentée avec un hélico qui n’est jamais trop loin. On n’est pas au pilier du Frêney non plus !!

Cela n’engage que moi mais je trouve ce comportement irresponsable

Il vaut effectivement mieux que ça n’engage que toi. La critique est tellement facile.

Posté en tant qu’invité par Xc:

J’aime bien les coutumes…

Peut-être que tu avais « tes raisons » de le tracter au sommet mais en relatant une telle expérience, il ne faut pas être surpris si tu te fais un peu « allumer » sur le @…

Bonne nuit

X

Posté en tant qu’invité par jc:

Des alpinistes qui en « tractent », aident, soutiennent, portent, font redescendre d’autres, il me semble que c’est non seulement classique mais souhaitable quand untel a une faiblesse. Ce n’est ni un acte surhumain ni une marque de faiblesse de la cordée. C’est tout simplement quelque chose à accepter, quelque chose de naturel et d’humain. Les récits d’alpinistes illustres regorgent de situations où untel a aidé untel à grimper, marcher, boire, se réchauffer, descendre, etc. Je ne blâmerai pas ces gens-là.
Rien que de bien naturel.
Ce qui est grave, en revanche, c’est le comportement consumériste, et pour le coup, irresponsable, des gens qui comptent sur l’hélico et leur portable pour s’en tirer facilement à la moindre petite défaillance qu’ils ne sont même pas capables d’apprécier à sa juste valeur. Privant peut-être, comme le dit Flo, un autre alpiniste en grand danger de la présence de l’hélico.
J’ajoute que s’il n’est pas toujours facile de faire un diagnostic exact d’une défaillance, à moins d’être médecin, quand on connaît bien son partenaire de cordée (c’est le cas, 25 ans de grimpe commune) on peut évaluer les risques et décider de façon autonome de la marche à suivre. Vers le haut, vers le bas, comme ci, comme ça.

Débat clos pour ma part.