Posté en tant qu’invité par Gazzz Auduc:
[quote=« paulogazzz, id: 1655020, post:1, topic:146708 »]Bonjour,
Je projette de faire le Mont Blanc par les 3 Monts (classique…), mais je me pose la question de ne pas utiliser la télécabine de l’aiguille du Midi.
Est ce que quelqu’un aurai déjà fait ce trip de cette manière?
Si oui quels sont vos impressions: à refaire ou plutôt à éviter à tout prix?
Combien de temps faut-il prévoir pour le faire? est ce envisageable sur 2 jours?
Merci d’avance pour vos feedback!
Sportivement
Paul[/quote]
Je vais sûrement être HS …
Pas grave : j’ai l’habitude.
De mon point de vu, il est illogique de faire à pied un itinéraire que l’on peut faire à ski. Rapport les genoux, voyez, et puis quelque chose qui concerne l’élégance. Encore faut-il être un peu skieur, j’en suis conscient.
Si tu l’es, voici ce que nous avions fait il y a quelques années, avec non garçon alors âgé de seize ans. Ce n’est qu’un exemple au milieu de multiples possibilités :
- jour 1 : Montenvers/ Requin. On a tracé dans vingt de fraîche, rive gauche de la mer de glace, tandis que les friraïdeurs vociféraient, quelques deux/trois cents mètres sur notre gauche.
- jour 2 : Requin/ Requin, en passant par la brèche des Périades … Un must, selon moi, du ski alpinisme peinard. Bien du plaisir, bien du pays à voir, entre vallée blanche et Jorasses.
- jour 3 : Requin / Cosmiques, en passant par le col supérieur du plan. Nous avons renoncé à l’aiguille du Plan, vu les sacrés corniches à partir du col sup du plan, l’isolement, la solitude … et l’âge du moussaillon. Mais skier le col supérieur du plan avec son garçon, dans une solitude totale, est un souvenir qui ne s’oublie pas.
- jour 4 : Mont blanc par les trois Monts. Nous avions prévu pour ce jour juste l’aller-retour au Tacul, réservant la grosse bambée pour le lendemain. Mais le foehn prévu pour J + 2 nous a fait accélérer le tempo.
Bien nous en a pris : un jour de grand beau, à Pâques 2007, nous étions quatre au sommet. Il y avait Mike et son ami, mon garçon et moi. De Mike (orthographe ? Il est Allemand), je pourrais en parler un moment. Mais parler un moment, désormais, ça fait chier le monde, moi compris. Alors je n’en parle pas.
Voilà : en fait, tu fais bien ce que tu veux, depuis le bas. Les seules limites à tes itinéraires, hormis les difficultés que tu peux assumer, les conditions du moment … ce genre de choses, résident dans ton imaginaire, tes lectures, et ton désir.
Ça fait du champs libre …