Posté en tant qu’invité par Jean Piere:
Bonjour
Quelqu’un a-t-il fait l’ascencion du Mr Ararat à ski et pourrait me donner des info à ce sujet?
Merci
JPS
Mont ararat
Posté en tant qu’invité par cedric:
bonjour jp
Je reviens d’un raid fais en Arménie en aout ou j’ai monté 2 sommets à 4000. De sa capitale erevan, j’ai admiré ce sommet (à 30km) et bien sur l’envie dis allez!!!
Il n’y a pas énormément d’info sur celui-ci ; le chemin de monté est apparament le meme été comme hiver (sud)… il faut obligatoirement un guide et des porteurs turcs (ou kurde) avec le groupe qui retarde + qu’autre chose! il faut compté 4 jours allez retour et y fait +++ froid (bien sur).
Au niveau administration, il faut environ 2 mois pour l’accord et ceci est plus facile qu’avant grace à l’Europe! (sommet interdit avant l’an 2000).
Les Arméniens avec qui je garde contact non aucune info à me donné à cause de leur frontière fermé et mes connaissances turcs sont de l’ouest du pays.
Comme tu vois, je me renseigne aussi sur cette accenssion.
Pour autres info, je laisse mon e-mail et interressant, j’habite sur Evian.
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par JJB:
j’y suis allé en 2000
côté arménie = impossible (frontière fermée )
côté turc ( dogubayazit )
- autorisation nécessaire ( à négocier en france ) , controlée ( assez sèrieusement ) sur place, + taxe
- chef ( militaire chargé de surveiller ) et porteurs ( kurdes, sympatiques mais très mal équipés, surtout en hiver ) nécessaires
- donc, services d’une agence locale pratiquement indispensable, qui doit être sérieuse ( enfin, le moins folklo possible ), yc pour les autorisations à négocier
- course : shéma habituel :
- J1 = départ de Dogubayazit, passage du contrôle, chargement des porteurs, montée en camion benne sur la piste ( défoncée ) au plus haut possible
( nous, c’était fin avril, un peu tard je pense , on est monté jusqu’au bout, et il restait env 600 m de dénivellée jusqu’à la neige )
montée jusqu’au camp 1 , vers 3000 , pelouses +/- déneigées, tentes - J2 = montée au camp 2 , situé sur un replat un peu rocheux, vers 4200, qqs emplacements de tente aménagés, camp exposé en cas de mauvais temps, pentes bien skiables - Les porteurs montent - en principe - jusqu’à C2, mais comme ils sont en bottes, éventuellement une paire de chaussette, et un gant et un sac à dos ( modèle 1925 ) pour 2, le deuxième utilisant un sac poubelle , c’est globalement problématique
-J3 = sommet : peu skiable ( ressaut assez raide, caillouteux si pas bien enneigé, ce qui est le cas général à cause du vent et de l’exposition de ce volcan, puis plateau sommital , souvent gelé / verglacé )
Descente directe au camp 1
Nous avons été pris dans une tempète sévère, et les porteurs sous leur toile de tente limite mains gelées, incapables de descendre leur charges, on a du se répartir la presque totalité sur nos dos, d’où une descente C2 > C1 assez peu agréable…
-J4 = retour à la piste, RV ou attente du camion benne, vers Dogubayazit
Si beau temps et bonne forme, et pour limiter le handicap du portage, des tentes, du camp 2, etc je conseille - si bonne forme - de ne faire qu’un seul camp ( il y a qqs emplacements intermédiaires, disons vers 3500 , à aménager ) - partir tôt de la vallée, espérer pas perdre de temps en formalités intermédaires, foncer - et de tenter le sommet direct depuis le camp unique
En résumé, sauf conditions nivo météo très favorables, c’est beaucoup d’énergie pour skier à peine 1500 m de dénivellée
voila voila
y a mieux pour le ski, même à 5000 !!