Posté en tant qu’invité par quent:
touché…
Chaque fois que je lis des mots comme le tien, ma gorge se noue.
Lui aussi…
je suis partagé entre cette sensation de haine, de rage envers celle qui nous a emputé notre vie, et ce respect du choix d’une passion et de ses conséquences.
Des fois je l’aime, pour sa beauté et pour … (je sais meme pas comment exprimer ce que je ressens tellement elle m’est vitale) et des fois je la hais de tout mon corps.
un jour, avec mon père, nous nous balladions sur le glacier des bossons.
très bonne école de glace, pour nous pyrénéens, qui en manquons cruellement l’été.
nous sommes tombés par hazard sur des lambeaux de vètements. puis, plus loin sur une machoire…humaine…
Mon père, aussi dégouté que moi m’a dit « viens, nous sommes dans un cimetière ». nous avons quitté le glacier et nous avons longuement discuté sur le sujet. il m’a fait comprendre que si la montagne nous laisse jouer sur son dos, il ne faut jamais oublier qu’elle est toujours la plus forte. elle était là avant nous, et le sera après .
depuis, j’ai un profond respect pour elle.
contairement à toi, j’ai besoin d’y retourner. ce n’est pas un pèlerinage, mais j’ai besoin de réussir ce qu’il n’a pas osé faire.
il était un très bon « second » comme il aimait dire…pour me donner confiance en tête.
je crois qu’il aurait aimé être un « grand » alpiniste. il ne savait pas qu’il l’était, à mes yeux.
Allez, demain je file me perdre sur le grand manteau blanc.
on nous a transmit quelque chose. Que ce ne soit pas pour rien. profitons des merveilles de la montagne et transmettons à notre tour à nos enfants.
je te souhaite encore du courage, et beaucoup de plaisir tout là haut.
Amitiés, Quentin.