L’article de J. Chavy dans « Wider » reprécise bien le contexte actuel et les faits historiques, analyse accablante : on peut qualifier tout ceci de lamentable et même inadmissible en terme d’alpinisme … Déjà « National Geographic » dans son numéro spécial pour les 50 ans de l’Everest, mai 2003, dressait un bilan négatif pour ne pas dire consternant de la vie des Sherpas et du contexte politico-économique du Népal; sans compter la « haine » des maoïstes (à l’époque) pour les sherpas accusés d’accaparer le peu de richesses existantes et de faire travailler d’autres « exploités » tels que les Rais pour l’entretien des sentiers et pistes … Un souvenir lors d’une conférence du regretté E. Loretan : il affirmait qu’il ne fallait pas payer ces droits d’ascension exhorbitants pour les 8000, argent que allait dans la poche de corrompus au Gouvernement sans améliorer la vie des Népalais; aussi il recommandait de faire ces ascensions en clandestin (et en style alpin; mais bien sûr c’est une autre paire de manche si l’on regarde qui veut faire l’Everest aujourd’hui dans la très grande majorité des cas) ! C’est tout dire …
Mobilisation du milieu montagne pour les familles des 16 sherpas disparus À l'everest
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D’ou le malaise pour se positionner face à la proposition de Toulahau. D’un coté une réaction humaniste et émotionnelle face à la détresse humaine,se dire on fait quelque chose de concret sans attendre et, de l’autre la certitude de contribuer par cette action à faire perdurer un systeme bien rodé et bien pourri, remettre en état le jouet cassé.
Le message de base était pour venir en aide aux familles des victimes, c’est quand même différent de « faire perdurer un système bien rodé et bien pourri » 