On le sait bien, grimper au Mont Blanc sans adjuvant n’est pas facile:
Des urinoirs high-tech pour étudier les cordées du Mont-Blanc
[quote]L’agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et le laboratoire anti-dopage de Rome, tous deux agréés par l’Agence mondiale anti-dopage (AMA) ont ensuite apporté leur concours en réalisant gratuitement les onéreuses analyses du précieux liquide. La présence de corticoïdes, de diurétiques, d’hypnotiques et de stimulants a été passée au crible. Résultat : sur un total de 430 échantillons analysés, 35,8 % témoignaient de l’absorption d’au moins un médicament.
En tête des substances les plus populaires, les diurétiques (22,7%) et les hypnotiques (12,9%), contre une utilisation marginale des corticoïdes (3,5%) et des stimulants (3,1 %) à l’exception notoire de trois cas d’utilisation de cocaïne. Les deux substances les plus utilisées étaient le diurétique acétazolamide (20,6%) fréquemment prescrit contre le mal aigu des montagnes et l’hypnotique zolpidem (8,4%), un somnifère léger prescrit dans les cas d’insomnies familières aux habitués des refuges de montagne. Les chercheurs ont par ailleurs relevé les traces de quelques dérivés de cannabis, de narcotiques ou de bêtabloquants, mais aucun agent anabolisant.[/quote]