Miction impossible : Alpinisme et médicaments

On le sait bien, grimper au Mont Blanc sans adjuvant n’est pas facile:

Des urinoirs high-tech pour étudier les cordées du Mont-Blanc

[quote]L’agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et le laboratoire anti-dopage de Rome, tous deux agréés par l’Agence mondiale anti-dopage (AMA) ont ensuite apporté leur concours en réalisant gratuitement les onéreuses analyses du précieux liquide. La présence de corticoïdes, de diurétiques, d’hypnotiques et de stimulants a été passée au crible. Résultat : sur un total de 430 échantillons analysés, 35,8 % témoignaient de l’absorption d’au moins un médicament.

En tête des substances les plus populaires, les diurétiques (22,7%) et les hypnotiques (12,9%), contre une utilisation marginale des corticoïdes (3,5%) et des stimulants (3,1 %) à l’exception notoire de trois cas d’utilisation de cocaïne. Les deux substances les plus utilisées étaient le diurétique acétazolamide (20,6%) fréquemment prescrit contre le mal aigu des montagnes et l’hypnotique zolpidem (8,4%), un somnifère léger prescrit dans les cas d’insomnies familières aux habitués des refuges de montagne. Les chercheurs ont par ailleurs relevé les traces de quelques dérivés de cannabis, de narcotiques ou de bêtabloquants, mais aucun agent anabolisant.[/quote]

Bonjour à tous,

Un petit article paru sur le monde.fr concernant une campagne d’analyse des urines des alpinistes au refuge du Goûter.

Site mobile :
http://mobile.lemonde.fr/sciences/article/2016/06/02/des-urinoirs-high-tech-pour-etudier-les-cordees-du-mont-blanc_4931854_1650684.html

(Si le sujet a déjà été partagé, que nos chers modérateurs n’hésitent pas à le supprimer.)

Bonjour,
J’avais eu des échos en interne FFCAM de ces analyses.
Selon mon informateur (membre du CD national à l’époque), il avait été demandé une autorisation aux participants. De même, on m’avait dit que la proportion de personnes prenant des médicaments était plus importante (presque la moitié). Apparemment ce témoignage était à prendre avec des pincettes…

on y lit aussi

Mais si j’ai bien compris les échantillons relevés étaient le matin avant le départ (et avant le p’tit déjeuner ?).
Il serait intéressant de faire aussi des analyses d’échantillons au retour du sommet : on y trouverait sans doute beaucoup plus de stimulants et autres substances pour améliorer ses performances.

traces de Bêtabloquants en altitude… :confused: :frowning:

Deux fils sur ce même sujet ont été fusionnés ici.

Les gens intelligents n’ont pas besoin de bêta bloquant :stuck_out_tongue:

Blague à part il y a peut-être des alpinistes qui ont des problèmes d’hyper tension et qui continuent leur traitement même en montagne ?

Pas trace de houblon distillé dans leurs échantillons ? Surprenant…

À quoi fais-tu allusion?
Parce que la bière, c’est des céréales fermentées aromatisée au houblon. :wink:

voui c’est çà…

Pas bien réveillé ce matin…

'vais me réaugmenter mon taux de caféine…

[quote=« catherine, id: 1838165, post:7, topic:165881 »]

Les gens intelligents n’ont pas besoin de bêta bloquant :stuck_out_tongue:

Blague à part il y a peut-être des alpinistes qui ont des problèmes d’hyper tension et qui continuent leur traitement même en montagne ?[/quote]
C’est également un traitement de fond pour les migraineux…

[quote=« AL., id: 1838377, post:11, topic:165881 »]

[quote=« catherine, id: 1838165, post:7, topic:165881 »]

Les gens intelligents n’ont pas besoin de bêta bloquant :stuck_out_tongue:

Blague à part il y a peut-être des alpinistes qui ont des problèmes d’hyper tension et qui continuent leur traitement même en montagne ?[/quote]
C’est également un traitement de fond pour les migraineux…[/quote]

de toutes les façons, ce n’est pas volontaire (je veux dire pas dans une intention de dopage) car il n’y a pas pire que les betabloquants en altitude pour limiter les performances physiques.

encore un non évènement : des gens pas habitués plutot angoissés qui prennent un ptit zolpidem et des habitués ou pas qui se prennent un ptit diamox…

IL serait plus intéressant de faire réaliser les mêmes analyse sur l’UTMB