Météo PdG

Et bim ! Vive l’intolérance et les idées toutes faites.

Si c’est du second degré, toutes mes excuses, je retire ce que je viens de dire.

Disons que c’est un peu comme le mont blanc ou l everest ca n attire pas que des alpinistes …
etrange étrange, :rolleyes: si je vous comprend bien & en caricaturant grossièrement la grosse majorité des 5600 coureurs de la PDG sont des « collants pipettes » pas tous forcément avec des connaissances approfondies en haute montagne mais quand même capabales de réaliser 4000 m de déniv & 53 bornes dans la journée en altitude…ça me parait quand même bien contradictoire cette affaire & risqué pour l’organisation :rolleyes:
J’imaginai plutôt les participants comme des athlètes montagnards bien affutés (des émules de Jornet, Jacquemoud & Brosse) avec une liste de sorties en ski de rando / ski alpi longues comme le bras & au moins 50-100 000 m de déniv dans les pattes dans la saison& un gros mental pour tenir se genre d’effort dans la durée

[quote=« cosi, id: 1621828, post:18, topic:143266 »][/quote]
En gros on a :
La majorité des randonneurs en terme de population, pas en nombres de sorties, vont faire des trucs fréquentés, de dénivelé modéré, et de difficulté modérée, avec pas trop de plat. C’est ce qui est le plus accessible (cf. le 4b tout patiné de la plupart des falaises écoles) tant physiquement, techniquement, qu’en terme de gestion du risque. Cette population n’a pas forcément une grande expérience ni de grandes capacités en terme de gestion de la sécurité, a tendance à le savoir et et est plutôt prudente. Mais 90-100% de leurs sorties se passent en montagne, certes fréquentées, mais en montagne

Il me semble que pour la majorité population patrouillante, les courses citées ci dessus soient les sorties du weekend (3 aller retours), et que la semaine ils ont fait l’équivalent en plusieurs fois en remontant des pistes. Et la saison avançant, éventuellement cette majorité va aller faire des sorties en altitude qui vont alors être du beau ski alpinisme. Cette population là a tendance, il me semble, à ne pas être conscient des risques pris, « prend la montagne pour un stade », et semble pratiquer l’activité uniquement pour le but sportif, ça pourrait être en salle que ce serait presque la même chose. Et la moitié du volume de leur pratique personnelle a été effectué sur piste !

Je le répète, c’est ce qu’il me semble observer et déduire de mon expérience perso, (et de retour de potes qui l’ont fait, qui ont participé à l’organisation), il est possible que mes hypothèses et ressentis soient complétement faux.

Si seulement…

Je pense que tu t’approches mieux de la réalité.

en quoi est-ce contradictoire ?

ça oui, mais à minima la moitié effectuée en station sur le bord des pistes. (pour la majorité d’entre eux j’entends hein !)

C’est pour ça que la logistiques est très lourde, que le fait d’avoir un guide dans la patrouille te garantie une place, qu’il est apriori impossible de s’y perdre.

[quote=« grimpzen, id: 1621859, post:24, topic:143266 »]

ça oui, mais à minima la moitié effectuée en station sur le bord des pistes. (pour la majorité d’entre eux j’entends hein !)[/quote]

La moitié de 50000/100000m de D+ hors stations et bords de piste ça fait toujours plus que pas mal de monde :wink:

Qu’est ce que tu veux dire par là ?

Elle a l’air belle cette course, j’ai jamais fait de compétitions de ski alpinisme, mais le parcours de la PDG & de la Mezzalama sont très jolis & vraiment en haute montagne, du coup je m’étais fait à l’idée que c’était des courses pour l’élite du ski de rando…dont je suis très loin… :rolleyes: En tout cas pour faire 50 à 100 000 m par saison dont la moitié sur les pistes faut une sacré abnégation, respect, avoir la motiv pour aller faire un joli sommet en bonne conditions les week end avec les amis c’est facile, :stuck_out_tongue: la rando en mode loisir c’est que du plaisir…(j’arrive péniblement à 30000 m de déniv par saison dont 1/2 sorties sur pistes en début de saison)
Par contre avoir la motiv de remonter des pistes pour s’entrainer pour une course qui a lieu tous les deux ans (& pas être sur qu’elle va avoir lieu…à cause de cette météo faut une très grosse motivation) => contrairement à vous pour moi GROS respect sportif mais aussi mental…

La même chose que Laurent :smiley:

C’est parce que tu n’as pas encore compris que le dénivelé n’est pas un problème en montagne, et encore moins en ski de rando !
Quasi toutes les personnes un peu sportives (qui font régulièrement du sport, mais pas forcément de la rando) et qui savent skier sont capables de faire 4000m de déniv (l’être humain est fait pour faire ce genre d’effort d’endurance).
Mais ça, ça ne suffit pas pour faire 4000m de déniv en montagne, sous entendu en étant autonome : choix de l’itinéraire, chez soi et sur le terrain, gestion de tout (risque, effort, météo, bouffe, eau, partenaires, etc).
Mais pour faire 4000m en étant assisté comme à la PDG, ça passe.
La majorité des participants à la PDG sont comme les participants à un trail : ils profitent d’une course organisée avec assistance pour visiter un coin en montagne où ils ne seraient jamais allé si la course n’existait pas.

En gros, savoir faire 4-5000m de déniv à la journée est la base en ski de rando : comme tous les sommets des Alpes sont à moins de 4000m de déniv depuis un parking (sans téléphérique), tous les sommets deviennent « facilement » accessibles, sans se farcir les inconvénients d’un refuge (qui est entre autres la violation de l’autonomie par l’assistance qu’il procure) :slight_smile:
Dès lors, le dénivelé n’est plus un problème, et on peut enfin glander. Il y a plein d’autres problèmes, mais le dénivelé n’en est plus un. La vision qu’on a de la montagne change complètement. :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par MATOU ZALEM:

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C’est parce que tu n’as pas encore compris que le dénivelé n’est pas un problème en montagne, et encore moins en ski de rando !

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En gros, savoir faire 4-5000m de déniv à la journée est la base en ski de rando :

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Pourquoi à la journée , alors que cela fait bien le matin avec retour pour midi: genre traversée des domes de miage de st gervais retour pour le café…et l’après midi , on en refait une autre !!! :rolleyes: Sinon , tu fait quoi à la PDG?

@Bubu : Donc n’importe qui un peu sportif peut faire le Mont-Blanc à la journée de Cham :lol: En fait c’est juste faux (mais je ne doute pas particulièrement au vue de tes sorties/matos/expérience que tu en sois surement capable).

J’aurais tendance à penser que la moyenne des sorties longues dans les alpes se situent plutot autour de 2000-2500 de deniv.
Cela se fait en autonomie avec n’importe quel matériel en étant BIEN entrainé (voir très bien si matos lourd /trace à faire/altitude/distance).

Un matos relativement light (pas de piolet ni crampons eventuellement ski et chaussure legere etc…) + une trace faite + un ravitaillement à Arolla permettent au personne de ce niveau en allant + vite et avec - d’effort de ne pas être trop entamé après +2000 et de faire 2000 -> 4000 (en souffrant !).

@Grimpzen: Tu a raison dans le sens ou le matos light pas très bien géré peut-être un gros problème au niveau sécurité mais une fois de + ce n’est pas une question reservée au skieur alpiniste mais à n’importe quel alpiniste (compromis poids - sécurité). Par exemple, on voit souvent en hiver sur les glaciers des gens avec un baudrier une longe et sans corde, ni matos de mouflage, ni piolet (c’est donc basé sur l’idée que l iti est safe au niveau crevasse et que dans le pire des cas l helico viendra ou simplement la non connaissance des mouflages). Ce type de comportement n’est absolument pas reservé au collants-pipettes.

Un truc que je ne comprends pas:

s’il fait mauvais cette semaine, pourquoi les patrouilleurs ne font pas sa course la semaine prochaine ? ou l’autre…? enfin… dés que le soleil sera au rdv.

et une autre question que je me pose:

pourquoi s’embêter à y aller tous le même jour ?

2016 ???
tu seras peut-être mort d’ici là!
Je viens de vérifier pour toi, il parait que le beau temps revient dimanche, tu peux y aller dés lundi prochain. Et si l’armée suisse te dit qu’il faut attendre à 2016 tu leur dis que tu as mon autorisation.

Je suis d’accord avec toi, les comportements dangereux ne sont pas uniquement observés chez les patrouilleurs.

Bien d’accord avec toi sur le reste. (réponse à Bubu).

[quote]C’est parce que tu n’as pas encore compris que le dénivelé n’est pas un problème en montagne, et encore moins en ski de rando !
Quasi toutes les personnes un peu sportives (qui font régulièrement du sport, mais pas forcément de la rando) et qui savent skier sont capables de faire 4000m de déniv (l’être humain est fait pour faire ce genre d’effort d’endurance).
Mais ça, ça ne suffit pas pour faire 4000m de déniv en montagne, sous entendu en étant autonome : choix de l’itinéraire, chez soi et sur le terrain, gestion de tout (risque, effort, météo, bouffe, eau, partenaires, etc).
Mais pour faire 4000m en étant assisté comme à la PDG, ça passe.
La majorité des participants à la PDG sont comme les participants à un trail : ils profitent d’une course organisée avec assistance pour visiter un coin en montagne où ils ne seraient jamais allé si la course n’existait pas.

En gros, savoir faire 4-5000m de déniv à la journée est la base en ski de rando : comme tous les sommets des Alpes sont à moins de 4000m de déniv depuis un parking (sans téléphérique), tous les sommets deviennent « facilement » accessibles, sans se farcir les inconvénients d’un refuge (qui est entre autres la violation de l’autonomie par l’assistance qu’il procure) :slight_smile:
Dès lors, le dénivelé n’est plus un problème, et on peut enfin glander. Il y a plein d’autres problèmes, mais le dénivelé n’en est plus un. La vision qu’on a de la montagne change complètement. :)[/quote]
Mais bien sur, je pense que c’est de la provoc :lol: je veux bien croire que quelques personnes très affutées aient ce genre de pratique mais même toi qui est un pratiquant bien assidu, je vois dans tes sorties seulement quelques déniv > 2000 m…& pas des 4000 à 5000m / jour :wink: . Je pense comme cosi que la majorité des pratiquants fait entre 1000 & 2000 m par sortie à la journée
Enfin dire que le dénivelé n’est pas un problème en montagne je pense que c’est faux, avoir la caisse & une grosse marge physique est la base (suffit de lire les récits des himalayistes ou des grands alpinistes du 20 ème siècle) avec bien sur d’autres paramètres comme les compétences & connaissances techniques des activités montagne, le mental, la connaissance du milieu, le sens de l’itinéraire…) .Si tu demandes à des guides qui il préfère amener sur une grande course: un client qui à un solide pied montagnard & une grosse endurance & qui tire dans le 5+/6a mais passe sans trop d’élégance à un gars qui fait 7a en mur mais ne marche jamais plus de 10 minutes pour aller grimper & à une caisse de poisson pané, je pense qu’il préferera le premier …

Posté en tant qu’invité par MATOU ZALEM:

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.Si tu demandes à des guides qui il préfère amener sur une grande course: un client qui à un solide pied montagnard & une grosse endurance & qui tire dans le 5+/6a mais passe sans trop d’élégance à un gars qui fait 7a en mur mais ne marche jamais plus de 10 minutes pour aller grimper & à une caisse de poisson pané, je pense qu’il préferera le premier …

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Il choisira …;sans doute celui qui paie le plus…comme d’hab :lol:

Il y a plusieurs façon d’appréhender la montagne. Pourquoi une serait meilleure que l’autre ?

Au fait c’était quoi la question ? ah, la météo !
ben ça s’annonce mal pour ce soir et ce vendredi pas bien meilleur.
Pour ma 7ème participation, je ne vais pas regretter un instant si je ne peux pas la faire car grâce à celle-ci, j’ai vécu un super hiver avec pleins de belles sorties et des potes sympa en montagne, dans la poudre seul au monde, dans des couloirs, sur des 4000, un magnifique trophée du Muveran dans son parcours original et au bord des pistes parfois à la lumière de ma frontale sous les étoiles.

Sinon question , est ce que pendant la course on a droit d’aller en montagne sur le parcours (on hésite à aller faire Arolla zermatt en passant par tête blanche dimanche) et j’aimerai pas faire 3 heures de route & buter à cause des militaires suisses qui nous empêcheraient de faire tête balnche et d’arriver sur Zermatt…

Étant parfois organisateur et arbitre de courses, parfois (très peu) coureur du dimanche en saucisson-thermos, je serais assez d’accord avec Bubu.

Il m’est déjà arrivé de faire les 2700m d’une Grande Trace dans le Dévoluy sans avoir jamais dépassé 1500 sur quelques sorties plaisirs et finir la course (avec des fats en plus, et pas du light). Certes, pas dans les premiers … :rolleyes: mais j’ai fini et passé les barrières horaires. Pas premier, mais pas dernier non plus … Faire ce genre de courses est plus pour soit-même qu’autre chose.
Il m’est aussi déjà arrivé de faire des bouts de traversée de Belledonne à 3600m de déniv, seul et en faisant la trace sans préparation particulière. Bien sur il m’a fallu le même temps que Gignoux pour aller à Fond de France, quand lui descendait au train à St Rémy !
Il m’est arrivé aussi de faire des « petites » courses à pied en montagne. Je m’inscrivais et finissais (ce qui était le plus important pour moi) alors que je n’ai jamais du courir en dehors de ces occasions de courses.

Et je ne fais pratiquement jamais de sport, de course à pied, de vélo, tout ça, tout ça.

Bubu ne dit pas que les gonzes ne finissent pas sur les rotules … et se frisent toute la course, non, ils sont à fond et il leur faut du temps pour récupérer ensuite.

En course, la trace étant faite, le parcours étant balisé, le public sur le bord, l’ambiance générale, tout ça, tout ça … Les coureurs vont beaucoup plus loin physiquement que dans leur pratique du dimanche. T’as qu’à te préoccuper de pousser un ski devant l’autre !

Par contre, ils ne finissent pas tous ! Il y a beaucoup d’abandons et de barrières horaires. Je ne serais pas étonné si il n’y a qu’un mec sur deux qui ne finit pas. Celui qui finit, c’est certes vraiment une jolie perf personnelle, mais en aucun cas un exploit incroyable.

Et puis sur les capacités montagnes des coureurs de ski-alpinisme, il y aurait beaucoup à redire. Régulièrement au départ d’une course, il y en a à qui il faut expliquer comment le DVA se met en route. Sur les passages à corde fixe, on voit bien que très peu sont à l’aise … Les premiers, les tout premiers (et parfois que le premier, et parfois aucun si le gotha n’est pas là) … Mais les suivants ont du mal à tout gérer (et c’est bien normal, l’idée est d’être à fond de cale sans se préoccuper du reste). C’est pour cela que l’on met autant de pénalités sur l’usage des cordes fixes.

Donc oui, en trail et en ski-alpinisme, on trouve des gens qui déballent leurs chaussures pour la première fois ou leur ski au départ de la course. Et donc oui, il y a très très peu de montagnards sur les courses de ski-alpinisme. Et oui, celui qui fait 2000-2500 sur ses sorties du dimanche, peut gérer 5000 en course sur la PDG.