« Merci pour la trace »
Je lis ça souvent dans les compte rendus de sortie (un peu moins par ces temps de disette…)
Ça me laisse toujours perplexe :
Je n’aime rien tant que me trouver dans un vallon ou une face vierge et devoir faire la trace moi même : plaisir de voir la neige vierge devant moi, de choisir mon itinéraire et essayer de jouer intelligemment avec le relief, de contempler ma trace dans le paysage ensuite, plaisir de l’effort dans une belle poudreuse.
On ne lit jamais de « merci pour la trace » à la descente : tout le monde préfère une neige vierge de traces à la descente même s’il y a de la place, alors pourquoi n’est ce pas le cas à la montée ?
Parce que ça rend la randonnée moins fatigante ?
Mais alors… pourquoi randonner ? On peut trouver de la neige vierge en téléférique, en héliski, la randonnée c’est le plaisir de tracer dans les deux sens non ?