Posté en tant qu’invité par Morin:
Sans parler du plésiadapis, on vient tous d’une cyanobactérie. A l’époque on produisait comme déchet de l’oxygène…les temps on bien changé quand on voit ce qu’il y a dans, au-dessus et même en-dessous d’un grand sac plastique au refuge Albert 1er. A l’heure où les refuges d’hiver sont pris d’assaut car plus accessibles pécuniairement qu’eux ceux d’été, il y a une certaine urgence, car les déchets n’ont pas de papattes et ne redescendent pas tout seul, bien gentiment au fond de la vallée…quand le gardien ne voudra plus supporter les frais d’hélicoptère pour redescendre le produit des béotiens qui se pensent montagnard, le CAF les fermeront… à moins que les couches se stratifient et empêchent les alpinistes à la recherche d’un havre de paix de pouvoir ouvrir la porte, il faudra alors sortir les piolets pour se frayer un chemin dans une ambiance déjà méphitique due aux émanations d’un tas en décomposition.
Remerciez les guides de haute montagne qui ont encore le courage de balayer ou de redescendre ce qu’ils peuvent…mais c’est pas leur boulot…
Tout le monde doit réagir. Si quelqu’un a une piste pour mettre fin à ce désastre….ça va être super l’ambiance quand on va tous se surveiller, à la lueur des bougies, pour savoir « qui a mangé quoi », on se prendra en photo pour être sûr de ne pas frapper la mauvaise personne…
Une seule règle : redescendre tout ce qu’on a monté.
Si vous voulez absolument jeter des trucs par terre faites le chez vous, personne ne viendra vous le reprocher.
Continuez aussi à utiliser assiettes bols et fourchettes sans faire la vaisselle : bientôt il n’y en aura plus, on se lèchera les doigts à la fin du repas ça sera bien plus pratique…