Menace sur la liberté d'accès à nos forêts

Réagissons ! :o

Notre liberté d’accéder à nos forêts est mise en cause en Côte-d’Or !
Depuis plusieurs semaines, des élus et responsables d’associations du grand ouest dijonnais sont mobilisés face à la tentative d’un nouveau propriétaire forestier sur le secteur des Ecotois et de la Rente de Chamerey de supprimer tous les chemins balisés et d’interdire l’accès aux randonneurs. Une pétition soutenant cette action en faveur de ces sentiers de l’ouest dijonnais a circulé. A ce jour, elle a recueilli plus de 850 signatures. Les initiateurs de l’action en reçoivent encore. Un certain recul a été obtenu mais la partie n’est pas définitivement gagnée et d’autres opérations sont en projet sur le secteur.

Il convient maintenant de soutenir l’initiative des maires et des associations en vue d’obtenir une loi qui « pérennise l’existence ainsi que le libre accès aux espaces, sites et itinéraires d’intérêt général ».

Pour soutenir cette action, vous pouvez signer la pétition électronique.

Quelques détails de l’opération sont disponibles sur cette page.

Merci de votre soutien :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Erick Kamp:

Le même problème s’est posé à propos du sentier Marianne dans le secteur de l’abbaye Sainte-Marguerite à Bouilland quand les 800 hectares de bois avoisinant ont été rachetés par un propriétaire belge il y a quelques années.
L’ouest dijonnais est un magnifique terrain de randonnées, de découverte nature, voire d’entrainement montagne (le Jean Sage est une pure merveille !). Il faut en défendre le libre accès.
Malheureusement, ce n’est ni plus ni moins que le débat sur la privatisation du monde …
Erick Kamp - (Aubaine - Cote-d’Or)

[quote=« Labulle, id: 912512, post:1, topic:90372 »]Réagissons ! :o

Notre liberté d’accéder à nos forêts est mise en cause en Côte-d’Or !
Depuis plusieurs semaines, des élus et responsables d’associations du grand ouest dijonnais sont mobilisés face à la tentative d’un nouveau propriétaire forestier sur le secteur des Ecotois et de la Rente de Chamerey de supprimer tous les chemins balisés et d’interdire l’accès aux randonneurs.[/quote]

Juste un mot de la part de quelqu’un qui aime à la fois se promener en forêt, et à la fois le dialogue.

Je ne crois pas qu’en affichant ce « nos forêts » cela aide à rencontrer et trouver un accord avec le nouveau propriétaire forestier. Celui-ci en barrant les chemins cherche probablement à se simplifier la vie, peut-être en vue d’une exploitation forestière, ou pour louer la chasse plus facilement ?

On peut contester une façon de gérer un droit de propriété, spécialement pour un bien qui concerne en direct plus de monde que le propriétaire officiel. Mais se prévaloir avec ce « nos » d’une quasi-propriété à la place du propriétaire qui paye des taxes et impôts dessus est à mon avis la meilleure manière de faire se buter la partie adverse. A moins que ce ne soit ça qui soit recherché ???

Tout à fait en communion avec Erick Kamp lorsqu’il écrit :

On pourrait ne rien avoir à ajouter. :slight_smile:

Quant au « débat sur la privatisation du monde » (?), on peut aussi s’interroger sur ce qui fait que tel ou tel territoire est tantôt interdit d’accès, tantôt libre de circulation et parfois « organisé » pour une cohabitation de différentes activités. L’occasion fait le larron tout simplement car en prenant l’exemple qui nous préoccupe, c’est un changement de propriétaire qui a débouché sur la remise en cause d’usages anciens…

Le tort du propriétaire ? C’est sans doute de n’avoir pas adopté les principes de Georges Clémenceau : « ne pas brusquer les événements mais saisir les opportunités » (citation approximative). Avec de la méthode en effet, n’importe quel territoire peut se fermer au passage des randonneurs, comme, par exemple :

  • les 800 hectares de bois de l’abbaye Sainte-Marguerite à Bouilland (que cite Erick Kamp),
  • la forêt de Sologne où les sentiers suivent souvent le bitume en raison de la clôture des forets.

Il y a bien d’autres cas (un recensement mériterait d’exister) et nous n’avons pas le temps, nous les adeptes d’activités de nature, d’attendre que tel ou tel territoire veuille bien changer de mains pour reprendre possession de la valeur universelle et non privative qu’est la Nature !

Il faudrait que le législateur se préoccupe de préserver ce qui fait la valeur et l’avenir (touristique) de notre pays.

Pour répondre à « DHB » à propos du terme « nos forêt » : Il ne s’agit pas – pour ce qui me concerne – d’une remise en cause du droit à la propriété privée. Il faut s’en tenir au fond de la démarche plus qu’à la forme : Si « notre » planète est le bien commun de l’humanité, cela ne signifie pas qu’un régime « collectiviste » en est propriétaire (anciens clichés) ! Tu vois la nuance ? :wink:

En attendant, il faut recueillir beaucoup de signatures, notamment sur cette pétition, pour convaincre nos élus.

Posté en tant qu’invité par Erick Kamp:

Pour labule :« la privatisation du monde » : est un thème de réflexion majeur au même titre que les modifications climatiques contemporaines, le choc des civilisations, l’éloge de la compétitivité …etc…
Tu trouveras facilement sur un moteur de recherche.

Erick, j’ai bien apprécié ton approche intellectuelle du sujet ainsi que ta solidarité avec l’action.

[quote]Citation :
L’ouest dijonnais est un magnifique terrain de randonnées, de découverte nature, voire d’entrainement montagne (le Jean Sage est une pure merveille !). Il faut en défendre le libre accès.
Malheureusement, ce n’est ni plus ni moins que le débat sur la privatisation du monde …[/quote]
En revanche, si tu ne développes pas sur les spécificités nationales, les partisans du laisser faire pourraient en tirer la conclusion suivante : « On n’y peut rien, c’est planétaire ».