[quote=« tanou, id: 1830677, post:9, topic:164622 »]
La question devrait être posée directement à ces mêmes institutions et professionnels, puisqu’il semblerait qu’ils en aient fait un cheval de bataille.
En tant que pratiquant, je n’attends rien de particulier des uns et des autres, convaincu qu’il revient avant tout à chacun d’avoir une pratique éclairé et responsable.[/quote]
Quand même, je pense que la pratique de chaque individu, même éloignée d’une pratique « club » (associatif ou consumériste, type agence de voyage inclus) doit être vue comme intégrée à une COMMUNAUTE. Quand tu écris, je n’attends rien de particulier des uns et des autres, il faut voir que les pratiques alpines (de la raquette à neige, ski de rando, alpi hivernal, rocher haute montagne) ont considérablement évolué ces dix-vingt dernières années. Il y a plusieurs facettes à cette évolution et, sans parler du niveau de pratique (le ski de pente raide s’est nettement démocratisé par exemple), la gestion du risque s’est, il me semble, considérablement améliorée. grâce notamment:
- BERA plus lisible, plus fréquent, formations aux risques nivologiques beaucoup plus nombreuses et répandues (conférences ANENA, plaquettes de sensibilisation, publicité pour les DVA, etc…
- sensibilisation à la gestion du risque en groupe également (feedback sur les accidents, facteur humain, effet d’expert par exemple) meilleure communication, partage d’info (via aussi les forums comme c2c, skitour, les sites OHM).
- amélioration du matériel (plus léger, donc plus rapide ou plus pratique, plus sûr fixation légère, chaussures plus performante, GPS par exemple, …)
Du coup, même si on n’attend « rien de particulier » des institutions (ou des fabricants), mon point de vu est qu’elles œuvrent malgré tout pour nous faciliter la pratique. Je trouve que les formations sont plus accessibles maintenant qu’il y a 20 ans lorsque je commençais. Notamment, il y a une bien meilleure classification des risques et dangers de la montagne (risque objectif, nivo, dégel, etc…) grâce par exemple aux bases de données « accident ». C’est un réel avantage d’avoir les données d’accidentologie et des débats contradictoires, ce qui n’était clairement pas aussi facile avant internet par exemple.