Posté en tant qu’invité par PicLoup:
avec ma toute petite expérience,mon plus beau souvenir est une rencontre… durant la montée au Thabor puis au refuge tre alpini (souvenir ému aussi de la polenta!)
un papi et une mamie d’age indéterminé (60? 65?) avec leur guide, qui nous doublaient à la montée (…) car ils étaient plus réguliers que nous. déjà, gros respect! du coup, premiers échanges autour de mes vieux x-mountain (je me souviens de ces skis, ça passait super bien en poudreuse, etc…).
on a tous laissé tomber la montée car le temps était pourri et on perdait la trace (le lendemain, grand beau… super montée, super descente, mon second meileur souvenir!)
au retour au refuge, on a repris la discussion. le papi regrettait de n’avoir pas pu monter jusqu’en haut. et là, il nous annonce que la dernière fois qu’il y est allé, c’était en 1947!
on s’est décidé à leur demander leur age : lui avait 77 ans, et elle 75!!!
ils nous ont raconté le ski de rando des années 40/50, les skis en bois, les longues lanières… et leurs plus belles courses aussi. et un peu leur vie: leur passion les a amené à prendre leur retraire à calgary,et ils viennent tous les ans skier 1 mois dans les alpes au printemps (sacré moyens!!!)
tout ça sur un ton hyper cool, pas du tout « j’vais t’apprendre la vie, petit ». au contraire, on sentait leur joie de nous voir débuter, et même un peu d’envie!
Lui nous a confié son objectif, qui l’aide à se motiver quand il fatigue. Il se rappelait avoir croisé un mec de 81 ans dans les Ecrins, avec un guide de 79 ans. Il comptait bien battre le record! on s’est dit qu’il aurait du mal à trouver un guide de 80 balais capable d’assurer!
voilà… je me suis dit que si le ski de rando me permettait de faire des rencontres comme celles-là, c’était vraiment une super activité, et que j’allais continuer à fond.
et j’ai déjà un objectif pour mes vieux jours!
ouvrez l’oeil en mars/avril… vous les croiserez peut-être! n’hésitez pas à engager la conversation, ils sont vraiment géniaux. et dans ce cas, postez-moi pour me donner de leurs nouvelles, car je n’ai pas eu le réflexe de leur demander leurs coordonnées.