A titre perso, je pense qu’on est rarement passé au bon endroit lors de notre parcours pour monter au grand pic (de toutes manières le topo est évidemment bien trop détaillé), mais si on a le niveau pour la course, ça passe aussi partout… Camptocamp.org
Meije paumatoire ? + matériel pour la traversée
traversée faite en juillet 2016 (avec bivoauc au sommet)
je ne peux que conseiller cette option traverséé+bivouac au sommet:
ca coupe la course en 2, donc moins speed sur l’horaire (la traversée est quand même longue)
tu pars du promontoire tranquillou au soleil (genre pas à 3h du matin)
t’as pas la queue derrière les autres cordées vu que t’es en décalé, reperage de l’itineraire plus facile (il faut faire quand même chercher un peu, 2 ou 3 fois mais je ne trouve pas l’itineraire si paumatoire)
tu bénéficies de conditions meilleures de neige le 2ème jour quand tu fais la traversée
bon il y a quand même des inconvénients :
il faut que le temps soit stable pour bivouaquer au sommet
tu te trimballes le matos de bivouac (apparemment il y a des tapis de sol planqués sous des rochers au sommet mais je ne sais plus si c’est toujours le cas)
pour la traversée dent zigmondy, 2 piolets c’est plus confort (mais avec 1 ca doit passer)
après la cotation, non ce n’est pas du TD enfin! comme dit c’est 2 courses en AD donc cotation globale entre AD+ et D-, celle proposée par c2c est coherente…
Nous avons finalement fais la Meije Vendredi et Samedi (CR) pour la première fois. Si quelqu’un tombe donc à l’avenir sur ce sujet, voici mon ressenti suite aux questionnements évoqués plus haut :
Première question :
Le topo est BEAUCOUP TROP détaillé sur certaines parties. En gros l’itinéraire est évident jusqu’à la dalle Castellnau. A partir de là c’est effectivement pomatoire jusqu’aux vires du glacier carré.
Une fois le glacier carré atteint tout m’a paru assez évident. On chemine toujours au plus simple et le cheval rouge est facile à trouver. Du grand pic rien de transcendant en terme d’itinéraire. Les mentions des relais facultatifs sur les dernières dents sont utiles et corrects.
Deuxième question :
Oui ça passe avec un piolet. Maintenant c’est loin d’être évident surtout si il y’a peu de marche (comme c’était notre cas). Avec des crampons tout ronds on a pas fait les fiers en corde tendu. Obligés donc de s’arrêter tirer une longueur sur un relais monter sur broches jusqu’à la sortie sur l’arête.
Pour conclure et comme évoqué précédemment sur le sujet : le bivouac est une très bonne idée. On a croisé qu’une cordée qui avait bivouaquer au sommet (nous au glacier carré) alors qu’on observait les bouchons dans les rappels du grand pic depuis le doigt de dieux…
Comment ça croisé ? J’ai du mal a comprendre.
Ou alors vous les avez vus au refuge de l’aigle ?
Comme c’est une méga-classique et qu’il y a eut des éboulements, le topo s’est encore étoffé, probablement un peu trop. Il faudrait remettre cela à plat mais c’est du très gros travail, pas facile. L’historique ainsi que les ressources externes sont également très étoffés.
Option 1. Créer un nouvel itinéraire « l’essentiel de la traversé ». Mais maintenir 2 topos, voir 3 puisqu’il y a en plus la montée « simple » au Grand Pic, c’est également beaucoup de travail. Les 2 topos (voie normale et voie normale + traversée) ne sont d’ailleurs déjà plus harmonisés. Multiplier les documents st rarement une bonne solution car ils ne sont quasiment jamais à jour.
Option 2. Tout mettre dans l’itinéraire de la voie normale et de ne mettre que l’essentiel de la voie normal dans l’itinéraire « voie normale + traversée ».
Le dessin de Lazare est un bon résumé.
Un bon croquis synthétique est souvent beaucoup plus rapide à utiliser sur le terrain (qd tout va bien). Qd cela va moins bien, on sera bien content de trouver plus d’infos dans le texte. Mais, c’est souvent compliqué de savoir ce qui peut ou pas servir.
Top, bien joué !
dépassé*