Maroc et mulet

Posté en tant qu’invité par remy:

bonjour a tous,

je vais poser une question ki a du etre abordée déjà des milliers de fois, mais bon…

je devais partir avec un pote prochainement dasn l’atlas, et mon collègue viens de m’apprendre qu’il était allergique (au sens propre) aux équins et autres bestioles de la famille.

bien ennuyé, je me pose la question de savoir si ca vaut tjs le coup de partir la bas, si on ne peut etre accompagné d’un multier ?
ya t il des solutions alternatives pour la problématique ravitaillement en eau et en nourriture ?
peut on sur un trek du style « grand tour du toubkal » se dire, j’achète de la nourriture dans les villages et je prends de l’eau dans les torrents si j’en trouve sur mon passage ou c’est vraiment surréaliste ?

merci d’avance pour vos réponses

Rémy

Posté en tant qu’invité par francesca:

J’ai fait le grand tour du toubkal en août dernier avec guide accompagnateur et mules.
L’eau s’achete dans les villages et on la trouve aussi aux sources (+ micropur) évidemment, pour la nourriture je ne sais pas, quelque fois si on passe dans un village ou alors reste toujours la possibilité des liofilisés.
Bonne chance!!

Posté en tant qu’invité par vincent:

L’eau est trouvable dans le moindre village. On trouve aussi du pain ou des sardines. En étant pas trop exigeant je pense qu’il est relativement facile de s’alimenter. Par contre il est impératif de posseder la carte du coin, ce qui n’est pas si évident. (Il n’y a aucune signalisation) Même par beau temps, il serait dommage de se tromper de vallée…
Sans guide, on a traversé depuis le refuge du toubkal sur le sud: lac d’ifni et amssousart. Dans ces deux lieux tu peux te ravitailler. Au nord, en montant au refuge, tu as de quoi manger et boire à Imlil, au refuge, et au moins deux ou trois fois entre les deux.

Posté en tant qu’invité par Cousteau:

Salut!

On a traversé l’Atlas en novembre l’année passée avec 2 copains (7-8 jours).
Conclusions:

  • il fait froid, bien qu’on soit en Afrique.
  • l’eau, pas de souci. 3l. à chacun et des micropur.
  • la bouffe. On était parti avec des pâtes-riz et autres cochonnerie du même acabit. Sur place, pain et sardines. Et couscous (plus économe en carburant que tout le reste!). Mais pas de mourron. Au pire, demande aux habitants.
  • c’est ou les mulets ou des sacs d’une bonne 20aine de kg.
  • le guide, bof. Son absence se fait sentir s’il faut un interprète ou quelqu’un « doué de compétences sociales locales ». A part ça, Olizane a sorti un bouquin l’an passé, bien foutu. Les cartes, ben à de rares exceptions (le toubkal a du 50’000), c’est du 1:100’000, des années 60-70 (je crois pas que y ait mieux). L’orientation reste cependant correcte: la région a pas trop évolué (la transhumance reste la transhumance), et y a pas 36 sentiers entre 2 cols.