Marathon et alpinisme à la suite

Posté en tant qu’invité par avis:

Top les vidéos !! Merci ! :slight_smile:

En effet, merci pour la correction et pardon pour imprécision de vocabulaire : quand je parlais de « pointe » du pied dans mon message, c’était bien « avant » du pied qu’il fallait comprendre, comme dans les vidéos.

D’ailleurs s’entrainer à courir sur des chemins/sentier un peu « technique » est une très bonne méthode. Car on s’aperçoit vite que lorsqu’on court en atterrissant sur les talons on n’a que très peu de contrôle et on manque rapidement de se faire une cheville. Alors que courir en privilégiant l’avant du pied permet, grâce à la souplesse, de garder un bon contrôle même s’il y a des pierres, des racines, … Là c’est assez naturel.

Bon, je reviens sur ce post, ma prépa se poursuit, ma question va être l’inverse de la question initiale mais le principe est le même:

le 16 juin, j’ai mon marathon, est-il risqué le WE du 1/2 Juin de remplacer ma séance longue de 1h50 (dont 50 min à AS42) par une sortie alpi sur 2 jours (couloir de la Table, c’est pas le Linceul non plus…).
Ou est-ce peut-être bénéfique d’aller en altitude?
En tout cas, je ne souhaite aucunement emmagasiner de fatigue après 14 semaines de suivi rigoureux de mon plan :stuck_out_tongue: . Merci

Ca dépend de ton objectif sur le marathon:
-si l’objectif c’est finir quelque soit le chrono, ben oui, fais-toi plaisir à aller en montagne. Fais simplement attention à descendre tranquillou, si tu te mets des courbatures aux quadriceps, c’est pas top pour la course à pied.
-si l’objectif du marathon est un chrono, je ne prendrais pas de risque à diversifier le type d’effort, je resterais dans un plan course à pied pure.

A toi de voir !

pas de chrono, enfin si: 4h45 :stuck_out_tongue:

Posté en tant qu’invité par zweiffelwilli1:

Tu prépares un marathon, alors conforme toi à ton plan d’entrainement en essayant de ne pas te disperser: l’effort est spécifique, la gestuelle est spécifique. Tu seras content d’avoir expérimenté des entrainements longs lorsque tu toucheras le mur et qu’il sera difficile de maintenir ta foulée et ton allure. Une sortie alpinisme permet certes de travailler l’endurance, mais en aucun cas cette souffrance spécifique à la course à pieds…et ce d’autant plus que le marathon du vignoble est vallonné.

Posté en tant qu’invité par Bof:

Si l’objectif est simplement de finir le marathon, va te faire plaisir sans te fusiller.
C’est à toi de te connaitre mais finir un marathon n’a rien de compliqué pour un sportif de type « alpiniste » pratiquant des sports d’endurances toute l’année.
Une année, j’avais fait mon seul marathon entre 2 courses de ski de randonné. J’avais du me décider 2 semaines plus tôt. :wink: Le plus difficile était le goudron et son impact sur mes articulations. Ca fait mal. Mais, c’est pas pire qu’une grosse bambée d’alpi qui dure 24h. C’est surtout une question de volonté et d’habitude à se faire mal => pas de soucis pour un alpiniste.

complètement d’accord avec Bof. Faire un marathon ca n’a absolument rien d’extraordinaire pour un sportif régulier. Il y a toute une mythologie ridicule causée par les citadins sédentaires qui ne font pas de sport et qui décident de se fixer ce défi.

A l’inverse des autres, comme ton objectif est juste de finir, je suis pour la diversification des efforts, car ca casse la monotonie des entrainements de CAP (reconnaissons le : courir c’est vite pénible) et evite les blessures (courir sur goudron = aie aux articulations). Le but c’est juste d’avoir un peu de caisse au niveau cardio.

Un marathon, même en se trainant à 10km/h, ca dépasse pas les 4h30. Bien moins long que la moindre sortie de ski de rando ou d’alpinisme.

Posté en tant qu’invité par zweiffelwilli1:

Démythifier le marathon, oui, certainement. Mais minimiser cet effort, par contre, je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Surtout pas avant un premier marathon. Le meilleur moyen de tomber de très haut.

Posté en tant qu’invité par zweiffelwilli1:

Parce que la question n’est effectivement pas de savoir si l’on est capable de terminer un marathon lorsqu’on est un alpiniste/sportif régulier, mais comment on le termine:

  • à la ramasse, sans aucune sensation ni maitrise de la course, dégoûté par l’effort. (style défi à la con, qu’on ne refera jamais).
    ou
  • correctement entrainé, fatigué mais en ayant gardé jusqu’au bout le maîtrise de son allure, avec l’envie de recommencer, sur route ou ailleurs.

Je ne pense pas qu’on puisse comparer les efforts, 2h de CaP ça peut déjà bien fatiguer. Et je comprends que le CaP, qui ne revêt pas le même intérêt pour moi que l’alpi (à un niveau très modeste, pas les bambées de 24h comme dit plus haut), soit lassante dans le cadre d’un programme à 3/4 séances semaine. Heureusement que j’ai eu le ski de fond pour remplacer cet hiver, même si je n’ai pas entraîné mon corps aux traumatismes de la CaP du coup par moments.
Ce qui me surprend, c’est que j’ai commencé le programme pour avoir la caisse en alpi, et en le suivant rigoureusement, je risque 1) de pas faire de sorties alpi avant :rolleyes: et 2) de me pourrir les articulations re- :rolleyes: .
En tout cas, vos avis divergents sont intéressants…

Posté en tant qu’invité par Bof:

Il s’agit de finir pas de faire un chrono. J’ai mon premier marathon sans plan d’entraiment autre que mon entraînement habituel de montagne. Je courrais 1-2 fois 15-20km en semaine + ski de randonnée/alpi/VTT/escaladé le we

Bof, je pense que tu as une caisse autrement plus importante que la mienne. Tu l’as terminé comment ton marathon?

Posté en tant qu’invité par zweiffelwilli1:

[quote=« Bof, id: 1509998, post:31, topic:131887 »]

Il s’agit de finir pas de faire un chrono. J’ai mon premier marathon sans plan d’entraiment autre que mon entraînement habituel de montagne. Je courrais 1-2 fois 15-20km en semaine + ski de randonnée/alpi/VTT/escaladé le we[/quote]

Finir, oui, bien sûr, nous sommes d’accord. Mais finir dans quel état?
J’ai couru mon premier marathon dans une configuration assez identique à la tienne, avec notamment, à l’époque, un Mont Blanc à la journée finger in the nose, un bel été en montagne et des 10 kils tranquillou en 38’…ça ne m’a pas empêché de me prendre une claque monumentale en 3h52, crampes à tous les étages. Par la suite, un bon entrainement, structuré, m’a permis de finir moult marathons en moins de 3h, dans de bonnes conditions.
J’aimerai donc éviter que Krampus ne vive un premier marathon pénible et décevant: ça peut être un si bon moment! D’où mon conseil d’un entrainement axé sur la route, même si oui, je sais que c’est chiant et traumatisant.

Mais là encore, nous sommes tous différents. ce qui me convient ne sera sans doute pas adapté à d’autres.

Posté en tant qu’invité par Bof:

[quote=« zweiffelwilli1, id: 1510010, post:33, topic:131887 »]

[quote=« Bof, id: 1509998, post:31, topic:131887 »]

Il s’agit de finir pas de faire un chrono. J’ai mon premier marathon sans plan d’entraiment autre que mon entraînement habituel de montagne. Je courrais 1-2 fois 15-20km en semaine + ski de randonnée/alpi/VTT/escaladé le we[/quote]

Finir, oui, bien sûr, nous sommes d’accord. Mais finir dans quel état?
J’ai couru mon premier marathon dans une configuration assez identique à la tienne, avec notamment, à l’époque, un Mont Blanc à la journée finger in the nose, un bel été en montagne et des 10 kils tranquillou en 38’…ça ne m’a pas empêché de me prendre une claque monumentale en 3h52, crampes à tous les étages. Par la suite, un bon entrainement, structuré, m’a permis de finir moult marathons en moins de 3h, dans de bonnes conditions.
J’aimerai donc éviter que Krampus ne vive un premier marathon pénible et décevant: ça peut être un si bon moment! D’où mon conseil d’un entrainement axé sur la route, même si oui, je sais que c’est chiant et traumatisant.

Mais là encore, nous sommes tous différents. ce qui me convient ne sera sans doute pas adapté à d’autres.[/quote]

Tout dépend de ce qu’on souhaite faire. J’avais fini le marathon en 4h en étant blindé de crampes. Mais, la récupération n’était pas pire que certaines grosses courses d’alpinisme avec bivouac non prévu, plus de bouffe, plus d’eau, des gelures au pied etc. La galère pour finir un marathon ne dure que 1h. :wink: Je n’aurais pas changé pour 1 franc ma stratégie. Prendre du temps pour faire un entrainement structuré pour un marathon en 3h30 ou même 3h n’avait aucun sens pour moi. Tant qu’à ne pas faire de perf, je préfère prendre mon temps pour faire de la montagne.
Tout est une question de priorité.