Mais il arrive qu’une descente en moul, subitement désaxée après que la corde a coincé derrière une arête, rabatte le grimpeur en pendule dans un contexte de forte concavité. En 40 ans, j’en ai vu des situations totalement inattendues et j’en ai appris des grimpeurs que j’ai fréquentés ou croisés.
Manip top sur vache double
Je me suis fait une méchante entorse à la cheville sur un retour mur sur pendule après un rétablissement raté après un toit. Le problème n’est pas le pendule mais un assurage trop sec (pas de dynamisation ET mauvais facteur de chute ET assureur +10kg p/r grimpeur) et aussi possiblement un manque de réflexe du grimpeur (école de vol) : pour ma part je sais que j’ai la cheville fragile et quand j’ai le « temps » de voir venir je dois me préparer à amortir à réception.
C’est un des reproches que je fais à la ffme, qui ne préconise manifestement pas l’apprentissage de l’assurage dynamique en club. Pour le reste, ne serait-ce que pour une question d’assurance je m’en tiendrais aux préconisations fédération autant que possible.
Et donc ?
Quel rapport avec l’encordement au pontet avec un mouskif pour une descente en moule ?
A savoir qu’un pendule inattendu est entièrement de la faute du grimpeur ou de l’assureur, et les blessures eventuelles qui en resultent sont aussi de leur faute. Mais ce n’est pas la faute de la corde, d’un mouskif ou je ne sais quoi.
Dans une situation avec pendule possible, même quand on espère ne pas penduler, et qu’on y arrive la plupart de temps, il faut se préparer à gérer un pendule et ne pas être surpris.
Je ne doute pas que tu aies eu une expérience personnelle négative qui va dans ce sens, mais ce que tu dis est faux (si je voulais monter sur mes grands chevaux et si je m’y connaissais un minimum en droit, je dirais même diffamatoire)
Plutôt que de dire des choses complètement fausses il suffit de se baser sur les passeports qui servent si souvent à certains pour se moquer de la fédé:
https://www.ffme.fr/escalade/formation-escalade/passeports/
Passeport orange:
Freiner et arrêter une chute de façon dynamique
De très forts grimpeurs ont décroché dans des pendules longs et mal agencés. Le risque avec le mouskif est de prendre un choc au niveau du mouskif précisément, ce qui peut être dramatique. Pour ma part, en cas de décrochage sur un pendule je me mets en chauve souris en gainant au max ; cela n’évite pas les bleus et autres contusions mais protège l’essentiel.
Explique parce que je ne vois pas…
Le seul scénario que je vois qui peut amener à une situation gênante, c’est si le mouskif tape sur une arête horizontale, sur le doigt. Ca pousse le doigt vers l’intérieur (comme quand on ouvre le mouskif). Et là, il n’y a pas la résistance de 700daN du petit axe, c’est juste la résistance de la bague du système de fermeture, avec une concentration de contrainte bien défavorable le plus souvent. Bague plus ou moins épaisse, en métal ou en plastique. Sur ce coup là, les mouskifs Grivel double doigts sont plus solides.
Mais même si la bague casse et que le doigt s’ouvre, le grimpeur reste accroché.