Posté en tant qu’invité par eric b1:
Bonjour,
Non ce n’est pas un message concernant notre ministre de la défense et les cerémonies du 11 novembre!
J’aimerais vous soumettre mon cas pathologique :
Au dessus de 2500 m, j’ai des nausées d’enfer et je gerbe !
Cela a commencé à 18 ans lorsque je pratiquais de l’alpinisme classique dans des courses avec départ de refuge à plus de 3000m (sentiment de malaise au sommet et dans la descente).
Puis cela a empiré (alors que j’ai élargi ma pratique) jusqu’à atteindre l’enfer. Aujourd’hui (34 ans) je gerbe 3h après mon arrivé au refuge du Soreiller (parfois plus bas) et alors plus question d’avaler quoi que ce soit : nouriture solide ET LIQUIDE(j’ai fait des goulottes après bivouac au col du midi avec une gorgée d’eau sucrée en 36 h) je suis alors à l’agonie (malaise général, tendences suicidaires !).
Par contre jamais de maux de tête et de retour en bas, après une glace géante et deux tournées de coca tout rentre dans l’ordre !
Bien sùr il y a un aspect psychologique : pour une course à Chamonix, j’appréhende tellement que je suis barbouillé dés le premier péage d’autoroute (le fait de payer peut-être !).
Mais je ne pense pas au mal des rimées : une escalade à Archiane ou une cascade de glace (où pas de pb) n’est pas moins impressionnant qu’une escalade à la Dibona !
Pour des courses sérieuses en altitude, j’arrive à m’acclimater après 4 jours de dégeulade (faut être motivé !).
Connaissez-vous des cas similaires ?
Y-a-t-il une solution ?
Qui consulter ?
Eric
PS : oui, je connais les calanques …