Mal aigu des montagnes

Posté en tant qu’invité par truche sandrine:

Plusieurs nuits passées à plus de 4800 mètres d’altitude, aucune d’ifficultée d’endormissement, les trois premières heures de someil d’excelentes qualitée puis réveil avec aucune possibilité de se rendormir sauf au lever du jour. De plus durant cette insomnie très grande fatigue,de très nombreuses fois je « pique du nez » et je me « réveille » d’un seul coup avec la sensation d’étouffer,symptome ressemblant a un syndrome d’apnée du sommeil ce dont je ne souffre absolument pas ni d’insmnie en temps actuel par ailleurs. De plus, les symptomes disparaissent au retour en plaine et je n’aie souffert d’aucun autre symptome pouvant évoquer un MAM.S’agit t’il de s’imple angoisse(atarax 100mg inneficace) ou d’un symptome de MAM?.Mon adresse e.mail: sandrinecrevure@aol.com .MERCI de me répondre

Posté en tant qu’invité par Doc Cyniquos:

Lorsque ces symptômes se conjuguent avec une dysorthographie sévère , ce qui semble être ton cas, l’hypothèse la plus vraisemblable est celle d’un Alzheimer d’altitude, autrefois confondu avec le Crétinisme alpin.
L’ostéopathie cranienne peut parfois retarder l’évolution…

Posté en tant qu’invité par Cédric:

Plus sérieusement, le mal aigu des montagnes (MAM) au sens strict, se caractérise par des maux de tête, des nausées, des vomissements, voire des troubles du comportement.
Je crois que tu ne dois pas être la première à avoir simplement des difficultés pour dormir correctement en altitude… Pas d’inquiétude donc et, inutile d’abuser de l’« atarax » machin chose!
A+

Posté en tant qu’invité par Ben38:

truche sandrine a écrit:

De
plus durant cette insomnie très grande fatigue,de très
nombreuses fois je « pique du nez » et je me « réveille » d’un
seul coup avec la sensation d’étouffer,symptome ressemblant a
un syndrome d’apnée du sommeil

Ca m’est arrive aussi, vers 4800m egalement. Tres stressant la premiere fois ! Si les symptomes se limitent a ca, sans nausee, vomissement, difficultes a respirer le jour, je ne pense pas qu’il faille ceder a la panique. C’est juste une difficulte a dormir en altitude, chose bien classique, a surveiller pour voir si d’autres symptomes apparaissent… Mais bon, chuis pas toubib !

Ben

Posté en tant qu’invité par armand:

T’inquiète pas, rien à voir avec le MAM. Mon expérience : nombreux trek en Himalaya avec séjours d’une dizaine de jours entre 5000 et 6000 mètres. Ce que tu décris m’est déjà arrivé et également à mes camarades.
Pour un séjour de plusieurs jours en altitude, il est important de bien respecter les paliers de montée. Dès 3000 mètres tenter de passer la nuit au maximum 500 mètres plus haut que la nuit précédente.
Cette montée progressive n’est pas souvent respectée par les trekkeurs pressés. Mais c’est dommage d’aller si loin et d’être pressé !

Posté en tant qu’invité par Robert:

Pour mieux dormir: un somnifère d’action rapide et courte type Silnox à se faire prescrire par son médecin (il conseillera la dose à prendre) et à tester avant de partir à basse altitude.

Posté en tant qu’invité par Cisou:

J’ai eu des symptomes similaires lors d’une rando à ski de 10 jours au dessus de 4000m et passage d’un col à plus de 5000m.
Les copains se foutaient de moi, ça ne se produisait que la nuit, mais heureusement pour moi ça ne m’empêchait pas de dormir, juste quelques réveils brutaux avec sensation d’étouffement. Au retour et après enquête à gauche à droite, l’apnée du sommeil est probablement la cause de tout cela et il n’y a rien à faire. Il ne semble pas non plus que ce soit trop dangeureux. Et je n’ai pas eu l’impression en écoutant mon médecin que la vitesse d’ascension soit en cause, en plus pour moi la pire nuit eut lieu vers 4000m à la descente, alors que j’étais très bien accoutumé. L’apnée du sommeil est un phénomène qui peut passer inaperçu en bas, et qui en cas de déficit en oxygène comme en altitude, provoque des réveils angoissants (angoisse qui peut ensuite être la cause de l’insomnie).

Posté en tant qu’invité par Yeti:

  • Les troubles du sommeil font bien partie des (nombreux) symptômes du MAM. Ceux que tu décris sont typiques d’un MAM.
  • Ca n’est pas pour autant inquiétant. Si on sait les diagnostiquer et agir à temps ça n’est pas dangereux. MAM léger (un ou deux symptômes), on s’arrête de monter. MAM sévère (plusieurs symptômes persistants) on descend. Par contre si on les ignore et qu’on continu à monter, on risque l’oedème puis la mort.
  • Attention aux somnifères en altitude! Ils sont soupçonnés d’avoir provoqué la mort de trekkeurs pendant leur sommeil.
  • Surtout si on est déjà sujet à l’apnée du sommeil. Et dans ce cas il sera prudent de monter encore plus lentement et de ne pas dormir seul. En cas de grosse inquiétude, dormir en position semi-assise (buste et tête relevée). C’est la position a prendre en cas d’oedème pulmonaire (l’eau qui passe dans les poumons reste au fond).