Ma poubelle vole

Posté en tant qu’invité par poil de gris:

Article de tourmag :

Liste noire : dix nouveaux transporteurs privés de dessertes
3e mise à jour de la liste communautaire
La Commission européenne a adopté ce lundi la 3e mise à jour de la liste communautaire des compagnies aériennes interdites dans l’Union européenne. A noter que depuis la dernière version, 3 transporteurs ont été retirés de cette liste noire et que 5 pays ont banni des transporteurs y figurant. Enfin, 10 nouveaux transporteurs y ont été ajoutés.

« Pour la première fois, deux transporteurs ont été retirés de la liste noire après avoir pris des mesures décisives pour pallier leurs failles. Cela montre que notre liste remplit non seulement une fonction de protection essentielle contre les opérations peu sûres, mais représente également une incitation vigoureuse et efficace pour amener les compagnies aériennes s’écartant des normes internationales de sécurité à combler leurs lacunes », a déclaré Jacques Barrot, vice-président de la Commission en charge des transports.

Les décisions adoptées par la Commission concernent 2 compagnies aériennes, Phuket Air (Thaïlande) et DAS Air Cargo / Dairo Air Services (Ouganda/Kenya), qui ont été retirées de la liste communautaire parce qu’elles « ont corrigé les graves carences en matière de sécurité qui avaient initialement entraîné leur interdiction en Europe. »

Phuket Air (Thaïlande) et DAS Air Cargo repêchées

Par ailleurs, 49 transporteurs ont disparu de la liste en raison de l’arrêt de leurs activités. Ceci parce que leur pays a retiré (ou refusé de renouveler) leur certificat ou qu’ils ont décidé eux-mêmes d’y mettre un terme.

Ce retrait concerne des transporteurs du Kazakhstan (2), de la République démocratique du Congo (6), de la République du Liberia (1), de Guinée équatoriale (33) et de la République kirghize (7).

Par ailleurs, dix transporteurs ont été ajoutés à la liste communautaire pour une interdiction totale, il s’agit de compagnies créées en République kirghize (4), en Guinée équatoriale (1) et en République démocratique du Congo (5).
De son côté la compagnie Pakistan International Airlines (PIA) fait l’objet d’une restriction opérationnelle qui l’autorise à utiliser uniquements ses avions Boeing 777 pour ses opérations dans la Communauté.

La restriction opérationnelle en vigueur pour Air West (Soudan) a évolué vers une interdiction totale, de nouvelles carences ayant même été constatées pour le seul avion dont l’exploitation était encore autorisée dans la Communauté.

5 transporteurs bulgares et 9 russes interdits dans leurs pays

Enfin, la Commission a pris note de la décision de la Bulgarie d’interdire à cinq transporteurs bulgares (Air Sofia, Bright Aviation Services, Heli Air Services, Skorpion Air et Vega Airlines) d’exercer leurs activiés dans les autres États membres de l’UE ainsi qu’en Islande, Norvège et Suisse[2].

Il s’agit d’une décision à caractère provisoire en attendant la mise en oeuvre de mesures correctives appropriées, qui seront réexaminées conjointement par la Commission et les autorités bulgares dans quelques semaines.

À la suite des consultations avec la Commission, la Russie a décidé aussi mi février, d’interdire à neuf transporteurs nationaux – Aero Rent, Tatarstan, Atlant Soyuz, Aviakon Zitotrans, Centre Avia, Gazpromavia, Lukoil, Russian Sky (Russkoe Nebo) et Utair – d’effectuer des vols uniques et des vols charter dans la Communauté. Certains vols peuvent néanmoins être autorisés, dans des cas exceptionnels et moyennant des contrôles stricts.

liste noire : http://ec.europa.eu/transport/air-ban/pdf/list_fr.pdf

Posté en tant qu’invité par niko:

pour + d’ecologie le mieux c’est d’arreter de prendre l’avion mais visiblement sur ce site on s’en fout !!!

Posté en tant qu’invité par philippe:

L’ecologie les etats s’en foutent completement.
Lire l’article ci-dessous a propos des USA:

États-Unis : les émissions de CO2 vont augmenter

CAROLINE DE MALET. Publié le 05 mars 2007

Les rejets de gaz à effet de serre devraient y croître de 11 % au cours de la prochaine décennie.

C’EST UN NOUVEAU PAVÉ dans la mare. Alors que le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a rendu publiques à Paris, au début du mois, des prévisions climatiques alarmantes pour le siècle à venir, les États-Unis ne sont pas prêts d’inverser la tendance.

L’Administration Bush estime, dans un rapport rédigé pour l’ONU, que les émissions américaines de gaz à effet de serre continueront de croître, au cours de la décennie à venir, à un rythme comparable à celui de la précédente. Le New York Times a publié samedi le contenu du rapport que tout pays signataire de la Convention climat doit régulièrement communiquer à l’organisme de l’ONU en charge des questions climatiques (UNFCCC).

Selon ce rapport, la politique américaine devrait conduire à une nouvelle hausse de 11 % des émissions de gaz à effet de serre entre 2002 et 2012. Au cours de la précédente décennie, cette augmentation était de 11,6 %, selon l’Agence de la protection de l’environnement (EPA). Selon les données publiées par l’UNFCCC, ces émissions auraient même dérapé de 13,3 % outre-Atlantique au cours de cette même période. Or les États-Unis s’étaient engagés dans le protocole de Kyoto - qu’ils refusent de ratifier - à réduire leurs émissions de 7 % entre 1990 et 2012. Les pays industrialisés ont dans le même temps fait mieux, en contenant leurs rejets polluants de 5,9 % (contre un objectif de - 5,5 %). L’Europe en est pour sa part à - 1,4 %, pour un objectif de - 8 %.

Engagements contraignants

Sachant que les États-Unis sont le premier pollueur de la planète avec 5,7 milliards de tonnes de CO2 émises en 2003, soit 22,3 % des rejets mondiaux (devant la Chine, avec 15,9 %), c’est une assez mauvaise nouvelle. Pas étonnant donc que la publication d’un tel rapport ait un an de retard. D’autant qu’au même moment, l’Union européenne annonce vouloir réduire ses rejets polluants d’au moins 20 % d’ici à 2020 (nos éditions du 21 février 2007). Et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon veut aborder la question dans le cadre du sommet du G8 en Allemagne en juin. Autant dire que les prévisions américaines condamnent l’objectif mondial de ne pas dépasser une hausse de 2 °C d’ici à 2100, seuil jugé dangereux pour la planète par les scientifiques.

Le rapport américain fait d’ailleurs état de risques croissants pour le pays. Ce dernier anticipe une menace permanente de sécheresse, exacerbée en raison d’un taux d’évaporation de l’eau plus important, et des pénuries d’eau au nord-ouest et au sud-ouest du pays.

L’Administration américaine, elle, ne semble pas inquiète outre mesure. Elle se félicite même que les émissions de gaz à effet de serre du pays croissent moins vite que l’économie, l’objectif affiché par George W. Bush en 2002. « Ce rapport va montrer que les mesures proposées par le président pour lutter contre le changement climatique et ses engagements financiers sans précédent sont efficaces », affirme une porte-parole de la Maison-Blanche sur les questions écologiques, Kristen Hellmer, citée par le journal.

Les climatologues auxquels le quotidien new-yorkais donne la parole jugent pourtant inacceptables ces projections. Quand Bush « a annoncé son objectif de réduction volontaire de l’intensité des gaz à effet de serre, il a dit qu’il serait réévalué au vu des développements scientifiques », déclare ainsi David Conover, directeur du programme technologique sur le changement climatique du gouvernement jusqu’il y a un an. Les climatologues ne sont pas les seuls à plaider pour des engagements contraignants. Plusieurs États du nord-ouest des États-Unis se sont engagés à une réduction de leurs émissions de 10 % et la Californie à ramener les siennes au niveau de 1990 d’ici à 2020.