N’étant pas le porte-parole du CAF de Lyon, je commence à en avoir ras le bol d’avoir à justifier toute l’organisation des sorties. Si vous voulez connaître les objectifs et les programmes des différents cycles de ski-alpinisme, toutes les infos sont disponibles sur le site du CAF de Lyon dont j’ai donné l’adresse précédemment.
Vu que nous étions des débutants, je ne vois pas comment nous aurions pu juger nous-même si en fonction des conditons météo et nivo les sorties devaient être maintenues, modifiées ou annulées. En revanche oui, les encadrants nous ont toujours expliqué les raisons de leur choix.
Nous avons eu des cours de nivologie (et pas seulement pendant les sorties), de carto, de secourisme en montagne et je pense avoir retenu les notions de base.
Nous avons effectué de nombreux exercices d’ARVA et je suis maintenant capable de retrouver une victime d’avalanche en quelques minutes.
Non, je ne me sens encore pas capable d’emmener un petit groupe en montagne et c’est la raison pour laquelle je compte m’inscrire au cycle perfectionnement… Cela ne correspondait de toutes façons pas à mon objectif personnel d’autant plus que pendant les exercices de carto en refuge, j’étais plus intéressée par l’étude des bières locales!
Avant de commencer ce cycle, je n’avais jamais touché un ski de rando et avait en tout et pour tout une seule course d’alpinisme avec guide à mon actif. Je suis une citadine, plutôt sportive sans être non plus une grande athlète, qui aime randonner en montagne. J’avais un bon niveau en ski alpin, mais je n’avais quasiment jamais fait de hors-piste. Mon profil est celui de plusieurs membres du groupe. Mon challenge personnel était de faire le Grand Paradis qui était prévu pour la dernière sortie, et vu mon niveau de départ, ce n’était pas gagné ! J’y suis arrivée et j’en suis très heureuse. Mais avant cela, (j’admets que je suis un peu blonde
) il a fallu me battre contre mes Low Tech (l’issue du combat n’est encore pas certaine car il leur arrive encore de se rebeller), le système de fixation à l’arrière de mes peaux de phoque (sous la menace de l’Opinel, il a fini par coopérer ), les couteaux (en tapant dessus), les lanières de l’ARVA (quoique je fasse, il y en a toujours une qui finit par pendouiller), les ampoules causées par mes chaussures toutes neuves et enfin saisir toutes les subtilités de la conversion amont . Après ça, j’ai découvert à mon grand désarroi que, en hors piste je ne savais plus du tout skier (un virage = une chute, en plus au début j’oubliais de mettre les fixations en position descente), donc j’ai vraiment du travailler la technique (et je ne suis pas tombée à la descente du Grand Paradis).
En conclusion, même si je ne peux encore pas emmener un groupe (en plus certaines mauvaises langues diront que femme blonde et orientation ne sont pas compatibles
), j’estime avoir déjà avoir beaucoup appris et c’était largement suffisant pour cette première saison de ski de rando.
PS : je suis maintenant membre de C2C. Je pars en vacances (Ecrins, pas CAF!), donc si vous avez encore quelque chose à me demander, vous pouvez m’envoyer un message, je répondrai à mon retour.