Posté en tant qu’invité par Jibé:
Je suis surpris qu’après opération avec brochage, il y ait toujours une touche de piano. Moi, sans brochage, cette touche est très légère.
Savoir ce qu’il faut ou ne faut pas faire est un vrai problème (effort ou pas pour récupérer, opération ou pas…). C’est comme en montagne, quand on voit la face, qu’on a une opinion mitigée, si derrière l’un dit que les conditions sont ok, l’autre que ça ne fait pas, on est désorienté. Si on y va et que ça se passe mal, on nous dira ‹ je t’avais prévenu ›. A l’inverse si on n’y va pas, et qu’une autre cordée y est allée, passant une super journée, on sera dégoûté. C’est une question d’expérience, qui fait intervenir des tas de paramètres.
Le pb est le même en chirurgie, sauf qu’on délègue la décision au chir, parce qu’on n’a pas son expérience. Le cas est différent à chaque patient même si la blessure est presque la même : santé, morphologie, pratiques sportives, faculté de récupération du blessé sont des tas de paramètres qui devraient compter énormément, et sont souvent ignorés ou presque.
Bientôt, on va devoir mettre encore plus la main à la poche pour prendre différents avis (projet de loi pour la sécu). Un type enrhumé qui va voir trois médecins alors qu’un seul (ou zéro) auraient suffi, c’est de l’abus. Mais quelqu’un de bonne foi qui veut être sûr de ce qu’il fait avant de risquer des séquelles à vie, c’est compréhensible, non ?
J’en voulais à celui qui m’a donné le premier avis, mais heureusement aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre, j’ai juste perdu un peu de temps. Mais je comprends le ressentiment ce ceux qui sont victimes d’erreurs.
JB
PS : si les pompes aident à remuscler, c’est typiquement un mouvement traumatisant. Il faut y aller doucement. J’ai dû attendre au moins 4-5 mois après opération pour les supporter. J’ai repris de la force sans avoir besoin d’en faire : il y a d’autres gestes plus ‹ naturels › : natation, grimpe… D’ailleurs, les pompes n’aident pas vraiment à être un bon sportif : elles servent juste à se défouler quand on manque d’exercice.