Low tech sur ski typés freeride

Posté en tant qu’invité par mou du genou:

enfin, on attends toujours ton niveau de ski et comment tu t’es pete les LCA avec de LT?
Hein?

Posté en tant qu’invité par chris:

Pierre Tardivel n’est pas le seul skieur de pentes (tres) raides a utiliser la lt, cette fixation a
fait ses preuves depuis longtemps dans les pentes ou il ne faut pas tomber-il est toujours fortement déconseillé de tomber dans une vrai pente a 45°-mais je pense que tu as raison, la lt n’est pas forcement la fixation la plus adaptée pour aller à mach12
en « freeride », tu as surement un risque plus important de déchausser si tu ne la bloques
pas qu’avec une fixation alpine bien règlée. tout est question de connaissance de nos propres limites et de celles du matériel.
chris,un utilisateur convaincu par la low tech mais qui ne l’utilise qu’en rando…

Posté en tant qu’invité par Casscroot:

Philippe, lorsque tu parles de ski extreme, des LT et de Pierre Tardivel, de la pratique des randonneurs lambda, je crois que tu parles de ce que tu ne connais pas et que tu fais parler beaucoup des personnes que tu ne connais pas.
Dans ce domaine, ton raisonnement est peut-être structuré, mais est bourré de suppositions qui te font partir dans des délires sur les fabriquants et le matos… mais bon puisque tu es plus intelligent et structuré, plus informé que tout le monde, je te laisserai « démonter » mes arguments et partir dans des débats théoriques sans fin.
Bref, je sais sur quoi je ski, sur quoi la plus part des mes collègues skient et comment ils skient et d’expérience, skier avec des ski de plus 80mm au patin en low-tech ne semble pas poser de probleme particulier, du moins au niveau de la fixation (je ne parle pas des chaussures que l’on peut mettre dessus).

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Philippe a écrit:

Definitions:
Freeride: ski dans un environnement nature non prepare.

Heu non, ça c’est la rando Votre Honneur!

Dans cet environnement, l’evolution du skieur doit se
faire en glisse, et
donc par corrolaire a vitesse soutenue, et souvent avec des
rayons de virage
assez grands… Pas le style godille avec des virages de 2
metres et derapes
qui sont souvent l’apanage des randonneurs a ski.

Là effectivement tu as une meilleure définition de la chevauchée libre : c’est d’aller VITE dans un environnement non préparé.

Mais je persiste à penser qu’en terrain non reconnu à l’avance, on est BEAUCOUP plus en sécurité à aller lentement, même si c’est effectivement moins esthétique… quand tout se passe bien (cela dit le nuage d’une grosse avalanche de poudre c’est très joli aussi).

Ski extreme: pour moi, c’est une pente supereure a 45 degres,

En général, on dit « ski de pente raide » eu égard au fait que quelques extraterrestres arrivent à skier dans du 60° parait-il…
Mais plus qu’un problèmre de raideur seule, le critère pour moi c’est surtout le fait qu’on ne s’arrête pas en cas de chute, et que souvent y’a des machins pas confortables au pied de pentes de ce genre (suivant l’altitude arbres, cailloux, rimayes…) donc ça peut commencer dans du 35° bien gelé béton banché, alors que du 45° en grosse grosse poudre avec un beau plat au pied (bien trop rare hors des pistes de KL!) peut ne pas en faire partie…

A notre niveau amateur, une pente a 45 degres
est deja tres respectable. D’ailleurs, la chute te guette dans
une telle pente.
Mais si tu tombes, tu prends une severe luge sans forcement y
laisser ta vie.
Donc si tu peux sauver ta vie, tu peux aussi essayer de sauver
tes genous…

Le raisonnement est un peu théorique et ne s’applique qu’à des pentes peu exposées…
Si tu pars en luge et que tu as encore tes skis aux pieds tu peux tenter de t’arrêter, et même des fois ça marche.
Par contre si tu débaroules et que tu sautes une grosse barre ou une grosse crevasse, (et c’est possible dans beaucoup d’itinéraires classiques, du Col des Deux Soeurs à la Grande Casse suivant les années), ou beaucou plus souvent que tu t’arrêtes net dans un arbre, ça te fera deux belles jambes d’avoir deux genoux intacts et inutilisables à cause d’une lésion médullaire…
En rando, il me semble que ce n’est pas un risque négligeable. On n’est pas en station avec des matelas sur les arbres.

Enfin bon sur le fond on est d’accord : pour faire du toutes neiges pas trop loin des pylônes à des vitesses transsoniques, les lowtec, ça va vraiment pas bien.

Posté en tant qu’invité par Cisou:

R9 et low-tech, c’est un couple super branché, je pense que plus de 60% des gens avec qui je ski, utilisent ça, c’est d’un banal :wink: et on peut les croiser dans le 5.x

Quand à comparer la différence entre Tardivel et un skieur standard évoluant sur le même terrain, avec celle qui existe entre Edlinger en solo intégral et un grimpeur standard encordé, je trouve ça inapproprié, puisque seul le grimpeur encordé à le droit à la chute, le skieur standard est aussi en « solo intégral », c’est d’ailleurs ce qui donne beaucoup de sa saveur au ski de pente raide.

En attendant la fixation ne changera rien à l’affaire !!!

Posté en tant qu’invité par Philippe:

Cisou a écrit:

Quand à comparer la différence entre Tardivel et un skieur
standard évoluant sur le même terrain, avec celle qui existe
entre Edlinger en solo intégral et un grimpeur standard
encordé, je trouve ça inapproprié, puisque seul le grimpeur
encordé à le droit à la chute, le skieur standard est aussi en
« solo intégral », c’est d’ailleurs ce qui donne beaucoup de sa
saveur au ski de pente raide.

J’ai pas dit ca… Relis mon post…
La difference vient justement que les terrains
ne sont pas les memes. Un petit 45 degres dans un cas,
60 voir plus dans l’autre.
Pour reprendre l’analogie avec l’escalade, c’est Edlinger
dans une longue voie en terre d’aventure et un amateur
qui va faire du bloc.
Le skieur amateur n’est donc pour moi pas tout a fait en solo
integral, pour reprendre ton expression. Ca existe des couloirs
raides avec une pente qui s’adoucit a la fin, sans barre au milieu
ou autre obstacle pas du tout appreciable an cas de chute. C’est
meme ce que je rencontre le plus en montagne (les Pyrenees
centrales dans mon cas)

En attendant la fixation ne changera rien à l’affaire !!!

Je maintiens que si, car un amateur un peu cense n’ira pas repeter
une face ouverte par Tardivel. Usages differents entrainent
besoins en materiels differents.
Ca me parrait tellement evident… Je suis vraiment abasourdi
par ce que je lis…

Philippe

Posté en tant qu’invité par mou du genou:

idiot…

Posté en tant qu’invité par grosmoërell:

En fait je pense que c’est ta terminoligie de ski extrême qui n’est pas approprié. Si c’est extrême, chute interdite, et donc déchaussage interdit. Donc on bloque la low tech.

En ski de pente raide, non extrême 8ce que tu décris), le débat est de savoir si on bloque ou non la fix. Je ne le fais pas, sans avoir eu pour autant de déclenchement intempestif. Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi la low tech, si elle est bien réglée, en aurait plus qu’une autre fix (surtout la diamir).

Le seul cas de « déclenchement intempestif » à redouter a priori est effectivement le gros free ride, avec des appuis vraiment forts dans les courbes, transmis par des gros fats bien larges, et donc de grosses contraintes sur la fix. Dans ce cas, la valeur limite de réglage de 10 (sachant qu’il vaut mieux, poour tout ressort, se limiter à 8,5 ou 9 quand le max est 10, sinon on risque de déclencher justement parce que le ressort est trop comprimé et a un effet de rebond) peut être jugée insuffisante. Mais c’est vrai aussi pour la diamir et toutes les autres fix classiques de rando. Il faut dans ce cas une FR, ou une fix de piste.

Posté en tant qu’invité par mou du genou:

grosmoërell a écrit:

En fait je pense que c’est ta terminoligie de ski extrême qui
n’est pas approprié. Si c’est extrême, chute interdite, et donc
déchaussage interdit. Donc on bloque la low tech.

c’est d’ailleurs la seule a proposer cela. au grand dam des utilisateurs de diamir.

En ski de pente raide, non extrême 8ce que tu décris), le débat
est de savoir si on bloque ou non la fix. Je ne le fais pas,
sans avoir eu pour autant de déclenchement intempestif.

c’est la que vient le choix propre du skieur, sa responsabilite pour la protection de ses genoux ou eviter une gamelle memorable.

Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi la low tech, si elle est bien
réglée, en aurait plus qu’une autre fix (surtout la diamir).

le plus gros souci (inconvenient) des LT vient de son reglage et surtout des fameux 4mm entre la grolle et la fix. chose a ne pas negliger.

Le seul cas de « déclenchement intempestif » à redouter a priori
est effectivement le gros free ride, avec des appuis vraiment
forts dans les courbes, transmis par des gros fats bien larges,
et donc de grosses contraintes sur la fix. Dans ce cas, la
valeur limite de réglage de 10 (sachant qu’il vaut mieux, poour
tout ressort, se limiter à 8,5 ou 9 quand le max est 10, sinon
on risque de déclencher justement parce que le ressort est trop
comprimé et a un effet de rebond) peut être jugée insuffisante.
Mais c’est vrai aussi pour la diamir et toutes les autres fix
classiques de rando. Il faut dans ce cas une FR, ou une fix de
piste.

dans le cas de gros freeride avec saut de barre et compagnie, deja on utilise pas des grolles de randos mais d’alpin (donc plus de LT a moins d’un bricolage a la tardivel) pour beneficier de bons appuis. et puis on ne prends pas une fix normale ou diamir mais des fix haut de gamme avec une valeur din de declenchement a 14 maxi (look P14 ou salomon S914) dans ce cas, c’est alpine treckker.
et puis si on est vraiment fort a faire des trucs style « nuit de la glisse », et bien c’est fix de competition avec valeur din de declanchement de 9 mini a 18 maxi (look P18 ou salomon S916). la a ce niveau, le ski sort directement des ateliers « racing » des marques.

Mais bon le philippe ne fait que denigrer sans apporter de preuve, d’exemple concret (on attend toujours comment il s’est fait les LCA avec des LT).
c’est un beau parleur qui trouve toujours des excuses pour detourner les commentaires que suscitent ses propos peu objectifs…