L'ouest du Tien-Shan - Sandalash- extension Kirghizstan-Ouzbekistan

Bonjour ci après des information tirées de l’ouvrage : « Zapadniy Tien-Shan, Physcultura et Sport, V.N. Popov, Moskva 1978 » dont les informations seront intégrées dans des chapitres supplémentaire au guide sur l’alpinisme et la randonnée au Kirghizstan" avec une extension sur l’Ouzbekistan

Soyez indulgent avec les fautes d’orthographe, le texte est brute, tout fraichement traduit et demande à être amplement corrigé. et d’autres part il n’est pas encore complété par tous les autres massifs de l’ouvrage.

Le Tien-Shan de l’Ouest


Crête du Sandalash - Cartes 50 000ème, k42-071-4, 100 000 ème, k42-071, k42-072, k42-083, 200 000 ème k42-18, k42-24.


Les pentes des monts du Sandalash sont situées sur la rive droite du bassin hydrologique du Chatkal-Karakysmak. Cette crête prend naissance à la crête du Talass Ala-Too, sur un sommet d’altitude 4217 m (ou 4202 sur la carte). Ce sommet est à l’origine des trois sources des rivières Karabura (versant Nord du Talass Ala-Too), Karakysmak (à l’est) et Ayutor (Sandalash, à l’Ouest). La crête du Sandalash s’étend le long d’un axe nord-est et sud-ouest sur près de 75-80 km, parallèlement à la crête du Pskem, mais d’une extension plus faible. Le Sandalash est entièrement situé en territoire kirghize. La ligne de crête sépare le bassin du Chatkal de celui du haut Sandalash.

Les pentes au sud-est de la crête sont coupées par les divers affluents droits de Chatkal, souvent perpendiculairement à l’arête. Ces affluents sont relativement longs dans la partie nord-orientale, mais deviennent plus courts et de débit plus faible à mesure que l’on descend au sud-ouest. Sur le versant de la rivière Sandalash, la plupart des affluents sont courts, presque sans eau, parfois même temporairement sec. Les falaises tombent souvent à même la rivière du Sandalash. Par conséquent, la plupart de la vallée du Sandalash est difficile d’accès, en particulier ses rives, en pratique presque infranchissable. Pour cette raison également il n’y a que peu de témoignage d’exploration détaillée du massif du Sandalash et de ses cols, sans m^ême mentionner les sports de montagne, sans ouvrage réellement connu.

Depuis les hauteurs du Mont 4217 m (4202 m sur la carte) au col d’Ashuu-Tor (3388 ou 3600), l’extension de la chaîne de montagnes (sa longueur est de 15 km) porte le nom de Monts Tula-Baj-ulgen. Sur le versant sud-est coule l’affluent droit, le Karakysmak et de l’autre côté de la crête est la composante origiginelle de la rivière Sandalash, l’Ayutor. Le sentier menant au col Ashuu-Tor (3600 m, IA) commence près de l’embouchure du ?akmak-suu (village éponyme), le long de la route qui longe la rive droite du Chatkal et s’étend sur près de 15 km de montée. De la crête du Sandalash jusqu’à la rivière Ayutor, il y a environ 5-6 km de descente, environ 4 km de plus pour parvenir en aval jusqu’à la confluence de l’Ayutor, du Chakmak et du Tayalmysh, les trois rivières formant ensuite le Sandalash. La descente est raide car sur une distance de 10 km d’extension on perd près de 1000 mètres d’altitude.

A la confluence du Chakmak un sentier traverse la crête du Talass Ala-Too. A 3-4 km de la crête du Talass Ala-Too, le sentier se ramifie, pour partir à droite vers le col Korum-Tor, et à gauche pour remonte le long du chenal principal du Chakmak. Cette dernière branche atteind le glacier Chakmak source de ses eaux, puis le sentier tourne à la droite, pour mener au col Muzbel (3916 m).

Le glacier du col Muzbel est situé sur les pentes à la naissance de la crête du Pskem, mais l’on voyage presque tout le temps dans les hautes vallées de Sandalash, et les versants de la montagne du Sandalash. Plus bas se trouve l’affluent du Sandalash, le Tayalmysh dont une description plus détaillée n’est pas disponible ici. Toutefois le sentier remonte en général la rivière Tayalmysh jusqu’à sa souce glaciaire sur les pentes du Pskem. Il mène à un col situé au nord-est à 30 km à vol d’oiseau du col d’Ashuu-Tor.

Un des sentiers principaux menant à travers la crête du Sandalash, commence au village de ?ana? au bord du Chatkal, là où plusieurs affluents se jettent dans la vallée. Il permet de rejoindre le col Kumbel (3250 m). À gauche cette partie de la crête principale du Sandalash porte également le nom de Djeti-Sandalash. Le versant du bassin de la rivière Sandalash est court (environ 6-7 km) et assez abrupte avec une perte d’altitude de 1200 m. La piste descendante suit le cours de la rivière (Kumbel-Tash). On rejoint le sentier qui remonte de la rive gauche du Sandalash, depuis environ 12-14 km (direction sud-ouest) puis qui passe à gué la rivière Kumbel-Tash. A cet endroit le sentier rive gauche du Sandalash grimpe sur une bonne pente afin de contourner la gorge profonde de la rivière. Par ailleurs si l’on remonte encore en rive gauche du Sandalash, on retrouve également un autre sentier partant à gauche qui traverse la chaîne de montagnes du Pskem en remontant la vallée de la rivière Takmaksaldy jusqu’au col Takmaksaldy 3627.

Quelques cols sont utilisés par les éleveurs de bovins, ils se trouvent à l’extrémité sud-ouest de la crête du Sandalash. Mais ici l’espace est largement utilisé par le paturage extensif du bétail, et les objectifs de randonnée ont un moindre intérêt.

Exposons brièvement quelques caractéristiques du bassin hydrologique de la rivière Sandalash. Son bassin versant est d’environ 1200 kilomètres carrés, sur une longueur de 89 km. A de nombreux endroits, le cours de la rivière change brusquement de direction. Le Sandalash reçoit l’eau de nombreux affluents: les principaux d’entre-eux prennent naissance sur les pentes de la chaîne du Pskem : Kainsu, Kourgan-Tioubé, Chukursu, Talyksay, Achiktash, Karayanngryk, Takmaksaldy, Chong-Ishakuldy et Tayalmysh.

La zone alpine du Sandalash est fortement asséchée avec quelques traces de glaciation principalement dans les parties axiales de la crête. Ici on retrouve clairement des signes visibles d’anciennes vallées glaciaires formant des creux d’érosion d’écoulement, parfois même des traces plus récentes de glaciation. Les cirques montagneux ont draîné un quantité importante de matériaux morainiques. En haute altitude l’hiver, il y a souvent de très fortes accumulations de neige, ce qui explique la persistance des glaciers actuels par cette principale source d’alimentation, malgrès la sécheresse relative du climat. Dans cette région les débris et roches détritiques ont été largement répandu et l’écoulement vigoureux des eaux a contribué à la forte fragmentation du relief. Dans beaucoup d’endroits des vallées du Sandalash et de ses affluents, les canyons sont infranchissables et les pentes rocheuses très escarpées. Il n’est pas rare de rencontrer des dénivellés de 1200 m entre le haut cours et la partie inférieure des rivières.

Dans le bassin du Sandalash, on retrouve quelques anciens restes de surfaces d’aplanissement. Ces sites sont situés sur le cours moyen de la rivière : les Chong-Sandyk, Kichik-Sandyk, Djety-Sandyk, les monts Sandyk, ou Etty-Sandal. La surface de l’Etty-Sandal présente des affluents gauches du Sandalash fortement asséchés. Ces affluents se jettent dans des gorges profondes, des canyons parfois inaccessibles, tandis que leurs bassins hydrographiques sont assez plats.

En aval de la rivière, à une altitude de 1500-2600 m, le relief est plus fade, et la pente des versants est pratiquement insignifiante. Au milieu de la vallée du Sandalash, la plupart de ses affluents sont facilement accessibles. Cependant, aux environs du village de Kourgan-Tioubé, à droite du Sandalash, le Kainsu coule dans une vallée étroite aux pentes présentant beaucoup d’éboulis. La gorge profonde a été formée à traver une surface de roches résistantes à l’érosion. la plupart des gorges de la régions sont des affluents du Sandalash.

On fait remonter le bastringue. Soon coming Sargardon (Ouzbekistan, Kirghizstan)