Bonjour ci après des information tirées de l’ouvrage : « Zapadniy Tien-Shan, Physcultura et Sport, V.N. Popov, Moskva 1978 » dont les informations seront intégrées dans des chapitres supplémentaire au guide sur l’alpinisme et la randonnée au Kirghizstan" avec une extension sur l’Ouzbekistan
Soyez indulgent avec les fautes d’orthographe, le texte est brute, tout fraichement traduit et demande à être amplement corrigé. et d’autres part il n’est pas encore complété par tous les autres massifs de l’ouvrage.
Le Tien-Shan de l’Ouest
La crête du Kokcuy - Cartes 100 000 ème, k42-081, k42-082, 200 000 ème k42-23
Sur le cours supérieur de la rivière Pskem, la crête du Kokcuy est parallèle à celle du Pskem et dominent les sources de la rivière Ihnahch, elle s’étend sur près de 60 km. Entre les deux crêtes circulent les eaux du Kokcu qui se déverse dans le Chatkal au village de Birchmulla. Les pentes des deux versants de la rivière sont extrêmement raides et rocheuses, souvent presque à la verticale. Le Kokcu coule donc dans des gorges profondes, et plus de la moitié de son cours dans la vallée est infranchissable. Seul les passages sont possibles en octobre pour les touristes venant de Tachkent, quand il y a très peu d’eau en rivière, et dans certains endroits, ont peu utiliser des matelas pneumatiques. La vallée est bloquée à certains endroits par des décombres rocheux imposants, ayant formés quatre lacs. L’obstruction la plus récente a eu lieu au printemps de 1969 suite à un éboulement.
À une distance de 30 km de l’embouchure du Kokcu se trouve le village d’Ajryk, depuis l’embouchure de la vallée la structure du Kokcu ressemble à un chapelet : sur tout le prolongement des milliers de stations rocheuses entrecoupent et scient les gorges de la rivière. Cette partie de la rivière est rarement visitée par les excursionistes. Les sommets les plus hauts de la crête du Koksu sont le Pic Ak-Atash (3482 m) et le Kazanbulak (3369 m).
Le village Ajryk se situe à la confluence d’un affluent droit et du Kokcu (altitude environ 1500 m). À l’ombre des bouleaux, peupliers et talov se trouve quelques petites maisons, et un grand exploitation de miel, environnées d’une multitude de ruches.
A 7-8 km en aval du Kokcu depuis le village d’Ajryk se trouve l’embouchure de la rivière Mynzhilki un affluent droit. A mi-chemin, on peut voir les restes du lac, qui a été formé en 1969 par un énorme éboulement puis s’est finalement vidé dans la rivière, et l’eau a finalement emporté le reste du barrage naturel.
Au-dessous de la rivière Mynzhilki, le sentier passe sur la rive gauche du Kokcu et monte bien au dessus du fond de la vallée puis brusquement descend vers des bosquets d’arbres pour rejoindre la rivière. Là les campeurs s’installent habituellement pour la nuit. Le Kokcu sur ces deux côtés, pressé par les rochers escarpés d’une hauteur 20-25 m forme ici un canyon pas plus large que 5 m. Mais en raison de la grande profondeur de l’eau la rivière s’écoule calmement. C’est un bel endroit appelé la «fente». Immédiatement après le canyon de la «fente», la vallée s’agrandit et l’on peut traverser à gué la rivière à la descente du versant de Koksuy.
En descendant le cours du Kokcu, après la «fente», le sentier traverse des petits et grands affluents droits du Kokcu : le Zambat, le Korumtor, le Taktor, le Zahtan, etc… Puis le sentier grimpe sur les contreforts rive droite pour ensuite descendre jusqu’à la rivière, où existent quelques bosquets de bouleaux mélangés avec des peupliers et dans certains endroits des bosquets d’aubépine et de pruniers. Les affluents gauches du Kokcu sont pauvresen eau et à la plupart d’entre eux sont asséchés lorsqu’on les remontent. Le plus grand des affluents gauches est le Sebak.
Bientôt on rejoint l’embranchement avec le sentier venant de l’embouchure de la rivière Chavata-say. Il se situe juste à 5-6 km du village de Burchmully. Le sentier traverse des pentes brûlées par le soleil assez éloignées de l’eau, traverse la rivière asséchée de l’Ustara-say et puis rejoint la route. Le Kokcu rejoint ici l’un de ses rares affluents de gauche, le Kulas-say. De Burchmully, il est possible de retourner à Tachkent par le bus.
Les randonneurs vont habituellement en amont du Kokcu quand ils souhaitent passer la crête du Pskem et atteindre le col d’Arzanova au nord (massif du Piezak 3786), ou quand ils réalisent dans la région un « tour de l’Alyamskomu » en traversant le col d’Alyam (crête principale du Kokcuy, 2000m). Les autres cols sur la crête du Kokcu sont en général plus facilement accessibles depuis la vallée du Chatkal (Kirghizstan).
Quels sont les sentiers depuis la crête du Kokcuy, qui permettent la descente jusqu’à la rivière Chatkal ? Tout d’abord il faut dire qu’au sud-ouest du col Koksu-Bashi-P jusqu’au col Alyam, le passage de randonneurs s’avère difficile. Il y bien eu quelques tentatives depuis le Chatkal, mais la plupart d’entre elle se sont révélées vaines. Le passage d’une bonne partie de la crête du Koksuy n’est donc pratiquement pas accessible.
Au Village d’Ak-Tash (Kirghizstan) au bord du Chatkal un pont routier traverse la rivière pour passer sur la rive droite du Chatkal. Ce pont de constuction précaire peut-être quelquefoistemporairement brisé. Un bon chemin apparaît également beaucoup plus aval sur le Chatkal, dans le secteur du village Nayzatugay. D’autres sentiers menant au col d’Alyam, se trouve en amont sur le Chatkal
Dans la vallée du Kokcu, à la hauteur du village d’Ajryk un pont traverse la rivière. De là commence le sentier menant au col d’Alyam. Le sentier s’élève progressivement, passe des bosquets d’arbres et de buissons, traverse quelques ruisseaux ainsi que champs de neige au printemps et au début de l’été, puis mène au col. Le temps de parcours est environ 2 heures entre le Kokcu et le col d’Alyam (2000 m,1A).
Depuis le versant donnant sur le Chatkal, il y a deux façons d’atteindre le col d’Aylam. La première, du village de Nayzatugay, une courte piste descend à droite, puis passe sous le sommet 2200m (2155 m sur la carte) et conduit à la vallée de la rivière Dzhosho-say environ 2 km au-dessus du village puis monte vers le col.
Le deuxième chemin est plus long (environ 20 km), plus compliqué, mais plus intéressant. En remontant le cours du Chatkal, à gauche du col d’Aylam se trouve le premier vallon rencontrée celui de la rivière Kalybek-say. Après 5 km sur la piste le long de la rivière on franchit une cascade de 10 mètres à l’aide de la corde. De là, il faut encore une heure pour atteindre la rivière Myntukum sur la rive droite du Chatkal et 2 heures de marche depuis Najzatugay. Au delà le sentier (en direction du Nord-Ouest) suit le Myntukum pour atteindre ensuite le col d’Aylam.
Les environs sont pittoresques. À l’ombre des arbres (bouleau, Tal, peuplier, noyer, prunier cerise, pommier, aubépine) se trouve la maison où vivaient les hydrologues. Dans le Chatkal on pèche beaucoup de poisson. La rivière comprend ici quelques nacelles et filet de pêche.
Si vous descendez sur le cours du Chatkal, après 4 km se trouve un nouveau passage enjambant la rivière, un cable métallique muni d’un berceau, permettant de rejoindre sur la rive opposé le village d’Ajob. Et sur la rive droite se trouve les ruches d’Olmayurt. Avant de s’en approcher, le sentier traverse un petit affluent du Chatkal, la rivière Majdanak. Sur les hauteurs de la montagne se trouve le col Yanterek (2400 m, 1B). La montée vers le col s’effectue sans tracé de sentier, évite quelques fourrés denses de buissons épineux. Le dénivellé est assez important et les pentes rocheuses finales sont quelque peu escarpées juste avant le col. La descente sur le versant opposé, d’un dénivellé similaire, conduit également sans sentier aux rives du Koksu puis ensuite au lieu-dit la «fente».
À 2 km en aval du rucher d’Olmayurt, se trouve le village de Chopkamysh. De là part un sentier montant à la crête de Koksuy, il mène au col Komarova (2400 m, 1B). La montée du sentier est tout à fait similaire à celle du col Yanterek. Seulement la descente vers la Kokcu est plus facile, étant donné que dans cette endroit il existe des sentiers, en particulier celui empruntant la vallée de Saya Sebak. À 2 km à l’ouest du col col Komarova se trouve le col de Chopkamysh que l’on atteinte en suivant la piste.
À 4 km en aval du village de Chopkamysh, commence un sentier partant du village de Khargush. Il y a aussi un rucher à cet endroit. La rivière Hargush-say est un des plus gros affluents de la rivière Chatkal dans la région. Le chemin emprunte le cours de la rivière Hargush-say puis disparaît à la confluence du Hargush-say en amont. De là, vous remontez le long de la rivière de gauche, sur les bords pierreux, parfois très près de l’eau, parfois en passant la rivière à gué pour revenir sur les rochers. A certains endroits on rencontre des petites chutes d’eau, jusqu’à atteindre une nouvelle confluence de rivière (à environ 5 km de l’embouchure Hargush-say). Pour se repérer il y a un point bien visible constitué par une énorme pierre brillante qui divise également les cours d’eau, et au dessus de laquelle on doit se diriger. Et juste au-dessus le sentier recommence. Au dessus de la roche le sentier grimpe à travers des alpages de junipers (génévriers) et la montée continue sur 4-5 km jusqu’à atteindre le col Babayulgen (2575 m).
Vers la droite en direction nord-ouest, depuis le col Babayulgen part un sentier suivant la crête principale en direction de la rivière Sebak, le col Yanterek et plus loin, vers la rivière Koksu. Ce sentier n’est pas perceptible en de nombreux endroits, car il est rarement utilisé. Depuis le col, à peine visible se situe en contrebas le canyon du Kulocyi. Un autre chemin mène à gauche au col Kungyrbuka (2498 m). On peut traverser les deux cols dans n’importe quel ordre et direction, les deux sont cotés 1B.
Après avoir passé le dernier col du Kungyrbuka (2498 m), le sentier rejoint la rive droite de la rivière Palytau-say. Sur le chemin, on rencontre les arbustes suivant - arbres à feuilles caduques, beaucoup de rosiers et de mûres. Dans le bois de bouleau en se dirigeant à droite, le sentier par un petit col (Dodekatym, 1839 m) mène au gorges du Kuloci, à gauche on rejoint le Chatkal. Dans la vallée de le rivière Palytau en dessous du village éponyme, il y a une grotte préhistorique, où les archéologues ont réalisé pendant quelques années des fouilles. Non loin, d’une étroite fente rocheuse sombre, tombe une rivière d’une hauteur de près de quarante mètres. Après une randonnée d’une heure vers le bas on rejoint la route, ainsi qu’un pont enjambant le Chatkal. A partir de là, le lac de Charvak est clairement visible.