Posté en tant qu’invité par Bubu:
Ceci étant dit, la théorie de Bubu n’est pas inintéressante, et
mérite de ré-étudier le problème. Pour cela :
a)- essayer de se rendre compte en situation si des batons plus
longs faciliteraient le franchissement des passages raides à la
montée, et des faux plats descentes.
b)- Voir si on peut trouver des télescopiques suffisamment
légers (2 brins, ou autre…).
J’ai de longs batons télescopique, mais je suis bien conscient que c’est du confort: c’est plus fragile, à moins de prendre du lourd, et les potes qui ont des batons en un brin arrivent au bout de la rando aussi !
Par contre, si je prenais des batons en un brin, ce serait 1,40m voir 1,45m.
A la montée c’est plus pratique pour pousser. On ne pousse pas en permanence (bien que si on le faisait, sur neige tassée, on gagnerait des m/h). Mais les cas où les peaux perdent de l’adhérence, on se retient avec les batons. Et plus ils sont longs, moins c’est fatiguant: la brassée est plus longue, pas besoin de replanter le baton tous les 30cm, on fait moins de gestes donc c’est plus fluide, l’effort sur le baton et les peaux est plus régulier, ce qui maintient mieux l’adhérence des peaux.
A la descente, les longs batons ne sont génant que dans le raide (>40°), même si c’est plus confortable avec des batons courts dès 30°.
C’est sûr que pour descendre à mach 2, il vaut mieux une longeur adaptée. Mais ici on parle de débutant, qui avant de trouver qu’il y a 12mm de trop à ses batons en descente, risque de bien en chier à la montée si il manque 10cm. En plus, lorsqu’on est débutant, on a plus tendance à faire des randos pas bien raides, avec moult plats: c’est encore un argument pour prendre de « longs » batons au début.