Calculitineraire.fr se base sur Google, pas sûr que ça reste très pertinent pour les sentiers de montagne.
Logiciel de planification d'itinéraire
Openrunner marche super bien.
Visorando permet de préparer ses randos Fr avec plusieurs fond de carte, dont l’IGN 25000ème. Vraiment superr
On peut ensuite exporter la route en GPX ou l’utiliser dans l’appli dédiée (que je n’utilise pas… pas d’avis sur le sujet).
Oui, ça donne des horaires où il faut commencer à carburer.
si tu te débrouille un peu avec un ordi: viking-gps, une version récente (j’ai proposé un patch y a quelques mois à peine), en sélectionnant le routing « brouter ». permet d’utiliser différents fonds de carte et différents outils pour traiter tes gpx et plus… brouter permet de créer un itinéraire en utilisant les données OSM.
Je vais regarder tout ça, j’essayerai de faire un compte-rendu.
Merci pour vos tuyaux.
Salut,
J’utilise IGN Rando Il faut te créer un compte puis cliquer sur « Parcours »>« Créer un parcours » > « Créer un parcours manuellement ». Tu as les fonds de carte IGN, le calcul automatique des itinéraires par les sentiers avec un profil du parcours. Tu peux ensuite exporter ton parcours en .gpx et ouvrir l’itinéraire sur n’importe quel appli carto de ton smartphone.
A+
E.
Sur un autre fil, un C2ciste vante les performances du planificateur d’itinéraire Komoot. A la lecture de cette page, l’algorithme utilisé se sert des données OSM* et pas du tout des traces de la « communauté » des abonnés à l’appli. Donc, a priori, il ne fait pas mieux que toutes les applis « outdoor » existantes payantes ou non. Pour la montagne, comme en France les sentiers sur OSM sont plus nombreux, un routeur « OSM » peut être plus efficace que celui de l’IGN. D’autre part, j’ai pu me rendre compte que, en randonnée, les sentiers de difficulté 5 et 6 (SAC scale) n’étaient pas pris en compte. Ce qui me paraît raisonnable**. Les portions « hors sentiers » d’un itinéraire doivent toujours être complétées manuellement. Même sur Komoot.
Chez Strava, l’algorithme tient compte des « routes les plus empruntées » et des données OSM. Est-ce que pour autant les itinéraires générés sont quelquefois dans du hors sentier OSM. Pas souvent sans doute. Car si c’est fréquenté ça laisse des traces sur le terrain et il faudra mettre la carte à jour. En tout cas, depuis quelques temps, bien que non straviste, je regarde la surcouche heatmap « à pied ». Elle me donne des idées. Et je peux si besoin faire un tracé manuellement par-dessus…
Donc, en 2025, des outils intéressants en préparation de sortie (calcul très rapide de distance et dénivelé) mais qui ne se substituent à une bonne compétence en lecture de cartes.
*Les données OSM sont alimentées par des contributeurs comme vous et moi. Moi, en tout cas. L’algorithme de routage se sert des attributs (trop peu renseignés correctement) difficulté (SAC scale), visibilité, pente, revêtement, etc pour adapter le calcul à votre activité. Penser en contribuant sur OSM à renseigner les relations d’un sentier si vous en cartographiez un qui en a. Sans elles, l’algorithme sera inefficace.
**Mais je lis ici que sur Komoot, on peut choisir l’activité alpinisme . Sans doute alors le calcul prend-t-il en compte les cotations 5 et 6.
Pour ma part, je n’ai jamais pensé, et encore moins dit, que Komoot se basait sur ses sorties pour son planificateur d’itinéraire. Komoot n’est pas très utilisé par chez moi, et encore moins en trail en montagne en Isère, voire RA. Komoot même en payant n’a pas de carto IGN, cqfd. A la base, Komoot est un outil de citadin allemand.
Je pensais que c’était sur des données libres et donc OSM car c’est bien trop précis et surtout colle trop bien aux données OSM, dans des coins paumés.
Ceci étant dit, l’ergonomie du planificateur est essentiel pour mon besoin. Je cours en montagne et utilise donc Komoot comme j’utilise Google Map ou un autre planificateur pour le vélo route. J’apprécie l’interface ultrasimple (comme Google Map) permettant d’évaluer des dizaines d’options en qlqs minutes. Je n’ai pas réellement de besoin d’orientation car j’ai l’habitude de m’orienter sans GPS. En randonnée ou en alpi, je ne perds pas mon temps à faire une trace car je n’en ai pas besoin. Par contre, en trail, comme en vélo, le GPS de la montre associé à la bonne trace est un outil fantastique pour ne pas perdre son temps avec l’orientation. En vélo ou en trail, j’ai donc un besoin de générer facilement et rapidement des dizaines d’itinéraires, ou plutôt des traces, en rentrant qlqs points. Komoot le fait très bien avec une prise en main ultrasimple et gratuitement. Dans mon cdc, il y a également de ne pas prendre un abonnement Strava à 50-60€/an.
J’ai commencé à regarder ton lien pour AQ. Ca semble tout de même plus compliqué, déjà je perds du temps à lire une aide, ce que je n’ai pas eut besoin de faire sur Komoot.
Au temps pour moi, c’était une supposition erronée et merci pour l’info.
Comme je fais principalement du VTT, je ne trace pratiquement jamais en partant de 0, j’ai toujours une base d’un ou plusieurs parcours, idéalement sous forme de topo ou à défaut une trace de quelqu’un dont je peux avoir une idée du niveau.
J’utilise Visugpx pour affiner, combiner plusieurs parcours ou raccourcir, en affichant la heatmap Strava quand il y a doute.
Par curiosité, je viens de demander l’itinéraire de chez moi (Saint Jean d’Hérans) à la grande tête de l’Obiou. L’application Organic Maps me donne le tracé par Longueville, le sentier de l’Hirondelle, l’arête de Fluchaire, le bonnet de l’Evêque, le Malpasset (classé T5).
J’ai aussi demandé sur Garmin BaseCamp l’itinéraire du col des Faïsses à l’Obiou, et il me le trace par les Chatières (classé T6).
Bernard
Est ce qu’il y a une version desktop ?
Pour ma pratique (évaluer de multiples variantes pour atteindre un dénivelle ou une distance, des itinéraires assez long) l’ordinateur avec son écran et sa souris sont bien plus efficaces.
Un exemple de mes utilisations : tracer un itinéraire vélo avec 3 000m de dénivelé en enchainant les bosses de 200-300m autour de chez moi avec un minimum de kilomètre et sans repasser 2 fois au même endroit.
Je fais le même genre de chose pour le trail.
L’ergonomie est donc primordiale, notamment parce que c’est je ne vais pas passer 1h à dessiner la trace. C’est rarement très bon sur un téléphone, surtout avec mes gros doigts.
Comme j’utilise l’application uniquement en dépannage, puisque je préfère l’écran du Gps dédié Garmin que je trouve bien plus visible au soleil, je fais mes tracés sur l’ordinateur avec Garmin BaseCamp, et je les exporte vers le smartphone pour les intégrer dans l’application.
Bernard
Un exemple d’utilisation d’un calculateur d’itinéraire. Une trace sur mesure pour une traversée « sauvage » de la Chartreuse : Camptocamp.org
Hormis pour la descente du Granier, il a fallu moins de 15 points pour une trace de 69 km, 6500 m de dénivelé, dans des endroits relativement sauvages (crètes entre la Dent de Crolles et le Dôme de Bellefond). Pour réaliser cette traversée à la journée, il faut un trace propre, à suivre avec la montre sans perdre de temps à s’orienter. Cette trace Komoot est meilleure que les traces « trouvées » sur le web probablement car elle est basée sur OSM et donc de nombreuses traces. Cette trace Komoot est meilleure que mes propres traces, par exemple dans la cheminée du Paradis où les GPS sont perdus.
C’est précis et prend peu de temps. Par ailleurs, je déplace les WP pour réduire le dénivelé à la fin pour rejoindre Chambéry sans avoir de remonté, tout en limitant la distance. C’est donc vraiment sur-mesure.
Pour dessiner cette trace, ou la réaliser en compilant des traces, il faudrait des heures de travail pour un résultats moins précis. Par ailleurs, c’est parfois compliqué de trouver des traces pour les sections peu classiques sans un nom caractéristique.
Par contre, je connais bien ces endroits. Ca me permet donc d’utiliser rapidement et correctement le calculateur tout en étant capable de trouver les bugs. Par exemple, Komoot n’arrivait pas à me faire la descente du Granier par le pas de la Porte. Mais étant déjà passé par là, je peux « forcer » le tracé sans soucis.
Le gros bémol de Komoot est l’absence de carto IGN. Qd bien même l’IGN peut tjrs bugger, c’est appréciable, essentiel, de vérifier la trace Komoot sur une carto IGN (géoportail ou autre).
Est ce qu’AQ, Visugpx ou autre permettrait de faire ce genre de chose avec carto IGN en plus d’OSM, avec une version Desktop pour être précis (souris), rapide, tout en ayant également une vision globale (taille de l’écran).
J’utilise komoot, mais pas seul, il faut vérifier avec la carte IGN sur geoportail.gouv.fr, et comme les cartes IGN symboliques ne sont pas toujours à jour, il vaut mieux aussi jeter un oeil aux vues aériennes (et même avec ça, il peut y avoir des surprises, ces vues ne sont pas réactualisées tous les ans).
Les tracés de sentiers corses, par exemple, sont assez souvent faux, un sentier est absorbé par le maquis ici, un autre apparait là, et avec la végétation, ça ne se repère même pas sur les vues aériennes.
En résumé : éviter de se fier totalement à une source unique
Bonjour Bernard,
Oui, Komoot fait aussi par là les cyclistes débutants. A la montée en tout cas.
La raison est sur OSM*:
Le cartographe responsable n’a rien renseigné et sa demande d’aide (en 2019) n’a pas été entendue !!!
On voit mieux le tracé ici.
De mon point de vue, cette portion de « chemin » (l’Arête de Fluchaire) est à supprimer. C’est une arête évidente sans traces au sol. Idem pour le Malpasset et l’accès à la Tête de la Cavale. Non ?
*cette erreur dans les données d’OSM est prise en compte chez les autres auto-routeurs (EditGPX, AQ, IGN) qui en partant de l’église de St-Jean-d’Hérans font tous passer par la VN pour aller au sommet de l’Obiou.
Intéressant.
Sur les extraits d’OSM d’une crête proche de la Cheminée du Paradis ci-dessous, on voit aisément que l’utilisation de traces individuelles ne peut pas être précise. Ca me semble illustrer un des intérêt de passer par un calculateur utilisant OSM ou d’autres données traitées, et pas juste une seule trace. OpenStreetMap
.
OSM :
OSM avec la couche traces publiques :
Compte tenu du terrain et que la bonne orientation se joue à qlqs mètres près, c’est quasi impossible d’y arriver en utilisant une seule de ces traces. Sur le terrain, il faudra en plus rajouter la précision de son GPS.
Comment les itinéraires OSM sont-ils définis : calcul mathématique à partir de l’ensemble des traces , manuel …
Perso, j’utilise Openrunner - avec un usage qui me semble ressembler au tiens - avec le fond de carte ign + les pentes pour le ski de rando.
Que ce soit avec « Open Route », « IGN Route » ou « Here Route » en mode marche => aucun ne fait passer par le Malpasset, tous te font monter côté Est par le Pas du Vallon (avec quelques variantes)
Un petit affichage de la Heatmap de Strava montre que le plus gros des passages se fait par cette voie, très peu de trace sur l’arête de Fluchaire par contre (et la heatmap « vélo » ne montre aucune trace dans tous le secteur quelle que soit la voie…, et pour cause !)
Tout ça est visible via Visugpx.
Komoot par contre fait effectivement passer par le Malpasset (même en niveau « débutant ») en avertissant qu’il y a des passages très dangereux…
Bon enfin tout ça reste très théorique, aucun de ces outils n’est fait pour tracer un itinéraire vers un sommet difficile. Pour ça il y a des topos (et les sources de topos ne manquent pas à commencer par C2C !)