Livret médical de montagne / infos pour secours

Bonjour,

Dans le cadre d’une étude sur le secours en montagne, nous avons réalisé un livret médical de montagne, destiné aux pratiquants de la montagne, afin d’aider aux éventuelles prises en charge médicales. Il s’agit d’un livret recueillant des informations telles que les antécédents médicaux, traitements en cours, personnes à prévenir… utiles lorsque la victime ne peut pas y répondre spontanément par exemple. C’est une grande aide pour l’équipe de sauveteurs.

Il s’agit de le télécharger, de l’imprimer, de le remplir, et de le porter sur soi dans une pochette étanche, de préférence dans une poche de veste coté thorax gauche.

Ce livret est en ligne sur le site internet de l’ANMSM ( association nationale des médecins et sauveteurs en montagne: http://www.secours-montagne.fr/ ) , sur la page d’accueil, à gauche, sous le logo coloré de " l’ogdpc" .

Alors allez y, télécharger le, remplissez le et faites nous savoir votre ressenti!

n’hésitez pas à me contacter pour toute question

Anne-Flore, médecin urgentiste.

C’est une bonne initiative.
Seulement au niveau de la taille, un format type carte de crédit ou d’identité aurait été plus pratique à mettre dans une poche.
De plus, c’est plus facile à faire plastifier.

Avez-vous pris contact avec le FFME ou la FFCAM afin de voir si un partenariat est possible ? (genre QR Code sur la carte de membre…)

Merci de cette initiative.
Le lien direct : www.secours-montagne.fr/IMG/docx/livret_medical_de_montagne.docx

Bonjour,

Est-ce que le « DMP » n’est pas censé avoir la même utilité, aussi bien pour les sportifs que pour les non-sportifs, et en risquant moins d’être perdu qu’un document attaché sur l’individu ?
Est-ce que le « DMP » n’aurait pas l’avantage d’être constamment à jour, alors qu’un document imprimé devient petit à petit dépassé faute d’être réactualisé par son porteur ?

Bernard

C’est complémentaire et il n’y a pas besoin d’un accès internet pour consulter un docu papier.
Et puis le DMP est loin d’être déployé, encore faut qu’il soit alimenté et faudrait qu’il soit accessible à tous les PDS.

Bonjour,

Il est accessible à tous les médecins ayant une CPS, et acceptant d’y accéder. Si un médecin n’a pas de CPS, il ne peut pas utiliser le système Sésam Vitale, ça devient quand-même rare, et n’est plus très accepté par la plupart des patients. Il faut un accès Internet, mais quel service d’urgence à notre époque peut fonctionner sans accès Internet ? Et du coup, l’objet d’identification à garder sur soi par chaque sportif serait sa carte vitale, répondant justement aux critères suggérés dans d’autres messages, être peu encombrante, plastifiée, résistante aux détériorations.

Bernard

Le problème c’est que la majorité des français n’en possède pas, car soit ils refusent, soit ils ne sont pas au courant ou ne s’informent pas, soit n’ont pas besoin (ou le temps) d’aller chez le médecin et n’ont pas pu le créer.

Mais c’est vrai que tout réuni sur une carte à puce serait bien.

[quote=« bernard_guerin, id: 1887109, post:6, topic:173123 »]

Il est accessible à tous les médecins ayant une CPS,[/quote]
oui, mais là on parle d’infos pour les secouristes, qui ne sont pas médecins, et n’ont pas d’accès internet direct (même s’il font le bilan au SAMU. Pour le secouriste de base çà peut orienter la prise en charge de connaître certains antécédents, les traitements… (exemple diabètique, hémophile…)

Sur la forme je suis d’accord que c’est pas optimisé, mais un bon graphiste/maquetiste devrait pouvoir faire un document à la fois petit, pratique,facile à utiliser.

Bonjour,
En randonnée à ski, il est rare de porter une veste sur soi pendant toute la durée de la sortie sauf au départ sur le parking quand on s’équipe, ou au sommet, ou en refuge/bivouac ou éventuellement au cours d’une pause (casse-croûte, point topo, etc) donc dans des zones à priori à l’abri des avalanches. Les situations où on est pris dans la tempête sont rares. Le reste du temps, c’est à dire la plus grosse partie de la journée, le randonneur est exposé aux avalanches potentielles. En cas d’avalanche, la première couche peut être littéralement arrachée par la puissance des éléments. Il faut donc proscrire le port du document dans la poche d’un vêtement exposé à l’arrachement. La veste reste donc dans le sac à dos, lui-même exposé à l’arrachement.
Personnellement, je crapahute sans veste, avec un vêtement + un pull sans poches, de surcroît si je fais la trace (rapide montée en température compte tenu de l’effort !). Je ne parle même pas du ski de printemps où le randonneur peut être amené à progresser sur des pentes ensoleillées ou à remonter des combes encaissées, qui sont de véritables « fours », avec seulement une couche sur lui, sans poches. En conclusion, je préconiserais donc la carte à puce à porter sous la première couche, à même la peau, comme un badge, accrochée à un mince collier métallique à petits maillons, indestructible et imputrescible (une pochette exposée aux variations de température, corporelle et extérieure, peut prendre la buée. Un document papier n’y résistera pas).Voilà, c’est mon modeste retour d’expérience !

N’étant pas un « collant-pipette » et évoluant très souvent en altitude (> 2500m) et malheureusement pas si souvent par grand beau temps chaud, sans vent et orienté Est ou Sud, j’ai le plus souvent et durant toute la course, une veste de protection plus ou moins conséquente et plus ou moins « ventilée », sur d’autres couches (généralement une seule à la montée). Dans les conditions les plus favorables, j’ai au minimum un gilet sans manches (mais avec des poches !).
Donc pour moi, la poche de la veste reste une solution, comme le serait aussi un espace dédié directement sur le DVA ou son harnais.

[quote=« B.A, id: 1887328, post:10, topic:173123 »]

N’étant pas un « collant-pipette » et évoluant très souvent en altitude (> 2500m) et malheureusement pas si souvent par grand beau temps chaud, sans vent et orienté Est ou Sud, j’ai le plus souvent et durant toute la course, une veste de protection plus ou moins conséquente et plus ou moins « ventilée », sur d’autres couches (généralement une seule à la montée). Dans les conditions les plus favorables, j’ai au minimum un gilet sans manches (mais avec des poches !).
Donc pour moi, la poche de la veste reste une solution,

.[/quote]
Sinon, on peu mettre la carte dans le harnais du DVA (de toute façon, s’il s’arrache dans l’avalanche, ça sert plus à rien d’avoir la carte sur soi :confused: )

Mais c’est une bonne initiative! Je vais m’imprimer ça de suite!

[quote=« B.A, id: 1887328, post:10, topic:173123 »]N’étant pas un « collant-pipette » et évoluant très souvent en altitude (> 2500m) et malheureusement pas si souvent par grand beau temps chaud, sans vent et orienté Est ou Sud, j’ai le plus souvent et durant toute la course, une veste de protection plus ou moins conséquente et plus ou moins « ventilée », sur d’autres couches (généralement une seule à la montée). Dans les conditions les plus favorables, j’ai au minimum un gilet sans manches (mais avec des poches !).
Donc pour moi, la poche de la veste reste une solution, comme le serait aussi un espace dédié directement sur le DVA ou son harnais.[/quote]

C’est ton choix et je le respecte !
Là où le bât blesse dans ta solution, c’est que la carte se trouvera exposée en première ligne à l’arrachement et/ou à la détérioration et/ou perte.
Ce qui importe, ce n’est pas ce que porte le randonneur comme vêtements pourvus/dépourvus de poches, mais bien ce qu’il a envisagé de faire pour protéger la carte d’une « agression » extérieure (avalanche) ou d’une perte (oubli d’avoir fermé la poche).

La carte dans le harnais de DVA est une excellente solution, j’y avais effectivement pensé, mais il faut convaincre les concepteurs de harnais d’y ajouter une poche afin que les sauveteurs sachent directement où trouver la carte.

A mon sens, il y a peu de chance qu’un harnais s’arrache s’il est convenablement porté sous les vêtements. Et si tel était le cas, la violence de l’avalanche serait telle que la victime périrait de traumatismes ou d’asphyxie avant d’être complètement déshabillé !

Tu peux l’accrocher directement au DVA (avec une petite ficelle), quelqu’un le trouvera forcément, au moins au moment de couper le DVA lorsque qu’on retrouve la victime.

Après, une poche dédiée avec une grosse croix rouge, ça serai aussi bien!

Je re-up ce fil car il y a eu une mise à jour du document :
http://www.secours-montagne.fr/IMG/pdf/final.pdf

merci pour vos réactions!

il a été amélioré en format poche: retournez y, cest bcp mieux!!

pour la localisation : au plus près du corps au mieux!

on est bien en phase d’étude de ce projet, donc il reste bcp de chose à améliorer: donc n’hésitez pas, je prends note!

bonjour,

Nous souhaitons maintenant évaluer l’intérêt de ce livret mis en ligne cet hiver… Si vous pouviez prendre 2 minutes pour répondre à ce questionnaire google, ça serait super sympa et constructif pour le peaufiner :
questionnaire

Un grand merci d’avance!

J’insiste !
Merci aux qq personnes qui ont répondu au questionnaire en ligne: mais on en attend encore bcp d’autres !
il faut même pas 2 minutes pour répondre aux qq questions!
parlez en autour de vous, nous allons clôturer bientôt le questionnaire!!
vite vite! :slight_smile:

merci à tous ceux qui ont répondu
un gros travail de diffusion s’impose encore pour que ce soit un outil optimal.affaire à suivre…