J’ai fini ce livre il y a quelques jours, et une solution pour essayer de sortir de la crevasse m’est tout de suite venue, vous allez me dire ce que vous en pensez.
Re-situons la mésaventure de Guy : il tombe dans une crevasse, seul, avec sa corde, un seul piton, mais sans piolet (coincé sur une lèvre de la crevasse) ni broche à glace (ça n’existait peut-être pas dans les années 30). Il essaie alors vainement et sur plusieurs jours de remonter les 15-20 mètres de la cavité jusqu’à l’ouverture de la crevasse, en creusant des marches dans la glace avec son piton. Il n’y arrive pas, à cause de la fatigue et de la cavité déversante.
Mon idée : avec le piton, et des morceaux coupés de corde, faire des abalakov tous les 30-50 cm, et se constituer ainsi une échelle de corde, en se longeant au fur et à mesure sur le dernier abalakov placé.
Limites : cette technique était-elle inconnue à l’époque et n’avait-elle pas d’équivalent? Est-il impossible de creuser un abalakov avec autre chose qu’une broche à glace (le piton explose sûrement la glace au lieu de la percer)? Les crampons sectionneraient-ils les « marches » en corde? N’avait-il pas assez de longueur de corde pour la découper en unités suffisantes?
Question : avec une broche à glace, une corde de longueur L, une crevasse de profondeur P, quel écartement théorique entre les « marches » faudrait-il pour pouvoir remonter???
Suis-je dingue ou réaliste avec ma proposition???