@Uncia bienvenu sur c2c, je me suis permis de fusionner ton sujet avec un autre qui existait déjà (même s’il date un peu, la thermodynamique n’a pas trop evoluée). Avait-il une raison pour laquelle tu l’as posté dans la catégorie parapente ?
L’isotherme 0 est l’altitude auquel il fait 0 degrées. Comme dit @pasinvite, cette mésure a du sens quand il n’a pas d’inversion thermique : normalement, plus on monte en altitude, plus il fait froid, si ce n’est pas le cas, on parle d’une inversion thermique. C’est une situation souvent rencontré l’hiver dans des vallées et d’autres « trous à froid », notamment ce weekend dans le Jura et à Darbounouse, où on a relevé des temperatures de -35 et -28 respectivement.
À noter que l’iso 0 est une donnée « théorique », où encore mieux dit, c’est la temperature de la masse d’aire, et pas la temperature qu’on mésure près du sol. Disons que si l’iso 0 est à 2000m, et tu montes à 2000m avec un thermometre, tu auras des chances de mésurer des températures plus elevées, surtout s’il y a du soleil, car le sol se rechauffe grace au rayonnement.
Le niveau de régel et le niveau auquel le manteau neigeux, humidifié par le soleil en journée, va régeler de nuit. Ce niveau se situe en général en dessous de l’iso 0. Comme dit @pasinvite souvent ces deux niveaux sont proches l’un de l’autre (notamment si le ciel est voilé). Mais par nuit claire, surtout en été, on peut avoir une limite de régel jusqu’à 1000m sous l’iso zéro. Le vent peut aussi avoir un effet (plus de vent, moins de régel en général).