Le Licancabur, c’est un tas de cailloux, mis à part les 1300m de dénivelé, les pierres parfois branlantes vers le haut, aucune difficulté mis à part l’altitude. La descente s’effectue un peu au pif au milieu des éboulis, faire gaffe sur le haut si tu descends en courant, il m’est arrivé d’entraîner avec moi plusieurs m3 de roches qui ont glissé sur qq mètres…Ca fait un peu flipper de courir en se faisant rattraper par des rochers de 10kg!
Pour la Parinacota côté bolivien, ça dépend des années, c’est parfois très sec auquel cas tu montes 2m pour redescendre d’1m avec cette cendre très meuble. Quand je l’ai fait, c’était plutôt ces fichus pénitents qui étaient gênants, un pénitent, ça va, 2 pénitents, ça va, mais au bout du 10 000e ça saôule vraiment! Tu es sans cesse en déséquilibre, tu tombes, tu titubes entre les pics et tu te les prends dans le mollet (très agréable, vraiment très très agréable! GRRR!).
Ne pas sous estimer la descente, si la partie cendre est un pur bonheur (tout schuss!), les pénitents qui t’en ont fait baver dans la monter vont encore te casser les pieds de la descente…tu vois cette pente douce en neige, tu as envie de te lancer à toute vitesse, de glisser, de déraper…et ben nan, tu descends pas à pas en tribuchant tous les 10m…bref, un vrai plaisir…GRRR
Côté pente, on approche des 30° sur les 200 derniers mètres, on nous avait donné un piolet mais c’était plus pour la déco, les crampons quant à eux ne sont pas non plus indispensables, ils permettent néanmoins de casser en partie les pénitents en shootant dedans…(surtout si on a des chaussures de rando à semelles souples)
Bonnes ascensions!