Ça marche tant que vous n’êtes « que » deux et c’est idéal !
Après, l’un ou l’autre peut changer de point de vue même si on se promet « avant » que non …
Lettre aux alpinistes
Effectivement
Je ne sais plus quel enfant d’alpiniste célèbre avait publié une lettre du même style pour raconter comment on vit la disparition de son père quand on est ado
Dans mes souvenirs, ce n’était pas top
Il me semble que c’était Flore Berhault.
j’imagine que ça doit jamais être top de perdre son/ses parents quand on est ado…
Mais y’a pas mal d’alpinistes (ou skieurs) qui ont un peu changé d’approche en prenant de l’âge et avec des gamins.
Tomy Caldwell ou Xavier Delerue ont fait des vidéos là dessus.
Il ou elle peut tout a fait accepter ta pratique, accepter que ce soit constitutif de ta personne; tout en exprimant ses inquiétude, sans chercher à « brider, juger ou culpabiliser ». Je trouve même plutôt sain d’en discuter. Que son sentiment te semble justifié ou non, il serait égoïste de ne pas le considérer. Concernant le texte cité, il dénote de l’amertume et de la rancœur compte tenu du contexte, mais dans le fond il ne me semble pas remette en question l’alpinisme, simplement ne pas minimiser ta responsabilité dans la prise de risque, car elle engage ton entourage.
Quant à l’argument « soit tu acceptes, soit tu ne m’aimes pas assez », il est à double sens.
Il y a ce fil dans les entrailles du forum, avec l’intervention de Flore.
je m’en souviens
ce n’est pas à elles que je pensais,
ça me reviendra surement
mais je ne veux pas polluer cette discussion
Très douloureuse la lettre et donc n’appelle pas de commentaires;
Ca fait penser à un passage de free solo où Honnold et sa femme commentent la mort d’Uli steck.
Ca se discute.
Est ce que celui qui pratique le sport à risque va regarder droit ds les yeux celui/celle qu’il aime (et qui l’aime) en lui disant « mon plaisir passe avant le risque que tu te retrouves sans moi » ?
Ca me semble un peu égoïste.
On peut aussi continuer à pratiquer des sports dits « à risques » en éliminant les pratiques objectivement engagées (conduite rapide, grande courses, grandes pentes à chute interdite), et se contenter d’objectif un peu + modeste (où le risque zéro n’existe de toute façon pas)
Merci d’avoir fait remonter cette discussion et les magnifiques témoignages de Flore Berhault
ça se discute : est-ce que je dois changer qui je suis (motard.e, alpiniste, grimpeur.se, …) pour mon/ma coinjoint.e ? ou est-ce qu’il/elle doit m’aimer comme je suis ?
pourquoi devrais-je changer pour mon/ma conjoint.e alors que je ne change pas vis à vis de mes parents/enfants ?
Comme le disait Voltaire :
" La montagne n’est pas dangereuse, on ne risque que d’y perdre la vie alors qu’en ville on devient bête et méchant "
Eliminer les risques et pratiques engagées est totalement impossible en montagne : Il y a quelques années, j’ai perdu un ami, il venait de descendre un couloir 5.3 et il a été enseveli dans une avalanche sur une pente à 30° à 1/4 d’heure de sa voiture !
Tout le monde connait des exemples de site d’escalades qui semblent aussi inoffensifs qu’un stade de foot et un jour, une grosse écaille se détache tuant un grimpeur qui n’a rien demandé à personne …
aussi Pearson et Ciavaldini
Pourquoi tu ne changerais pas pour tes parents et tes enfants ?
Il doit être possible de voir la vie en couple comme la pente raide : du solo à deux. Mais pour beaucoup, il s’agit bien d’instaurer un lien de cordée qui implique des adaptations.
je l’ai déjà fait : j’ai raccroché le casque de moto pour eux
mais parce que je retrouvais mon équilibre au bout d’une corde…
mais les ultimatums de conjoint.e.s « c’est X ou moi » ça ne peut pas être de bases saines à une relation établie.
enfin je dis ça… j’suis pas concerné ! #teamcelibataire
questions essentielles, qui se retrouvent pour tout type de conduite a risques:
sports extremes, conduite a grande vitesse, addictions (drogues dures surtout)
Je note aussi que dans cette lettre, elle se réfère à la notion d’éthique de la sollicitude, ce qui n’est pas inintéressant:
"J’ai compris il y a de nombreuses années en étudiant l’éthique de la sollicitude (ethics of care) que je suis, et nous sommes chacun, la somme des êtres que nous aimons et qui nous aiment. "
Ceci explique donc cela !
#moi-je plutôt ? (ou #égoiste peut-être ?)
non non car c’est pas vraiment un choix
Au lieu d’en venir aux positions extrêmes ou aux choix binaires, on peut adopter un modus vivendi.