Les véloskieurs aiment les Grandes Rousses, le film

[quote=« stephfb, id: 1086425, post:6, topic:104831 »]Il me semble meilleur techniquement, peut-être avais-tu plus de temps pour le préparer ?

Et je sens un grand sentiment de liberté, j’emploie les grands mots : une certaine poésie (la musique aidant), çà coule de source…tranquille.[/quote]

Non, pas plus de préparation. Filmé avant Changeons d’approche. Je referais des plans autrement si je le refaisais aujourd’hui.

Je réponds un peu à l’idée de Baltringue en même temps. Oui, ici c’est vrai que c’était difficile (autant pour le manque de sommeil). Mais à véloski, c’est comme en ski de rando, et il existe une gradation dans la difficulté.

Si tu prends le train jusqu’à Lus la Croix Haute, de là tu as 6km de plat pour rejoindre la Jarjatte avant de passer ton week-end dans le Dévoluy. Dans le genre facile, tu peux aussi prendre le bus Grenoble-Gap, descendre à St-Bonnet-en-Chamsaur, et là 9km de faux plat montant jusqu’à St Michel de Chaillol où l’auberge et l’accueil est tout simplement magnifique (et je ne parle même pas de ce qu’il y a à faire à ski de rando derrière !).

Plus près, Proveysieux en Chartreuse, au dessus de St Egrève est le point d’accès le plus bas depuis Grenoble que je connaisse (550m), car la route du col de la Charmette est à l’ombre et donc enneigée jusque tard dans la saison. Ca peut être l’occasion d’une belle ballade à la Grande Sure ou au Charmant Som (par la combe ouest). Depuis le bas ça fait 1700m de vélo et ski, pour un randonneur capable de faire ce dénivelé ça peut être jouable.

Et pour les autres destinations avec des montées à vélo, rien n’interdit de consacrer un jour entier à l’approche à vélo si celle ci est trop physique. C’est même un des fondements du véloski, cette approche lente de la montagne. Rien n’oblige à bourriner pour sortir un sommet en aller-retour à la journée, c’est toujours meilleur quand on prend son temps.

Les Grandes Rousses, d’accord… mais les petites blondes ?

Posté en tant qu’invité par mic-mac:

Bravo pour la performance autant sportive que pour le film.
A ce propos, Nicolas315, quel matériel utilises-tu ? Quel logiciel de montage ?
Comment fais-tu pour obtenir des plans « sans tremblements » ?

Les belles donnes ça marche aussi.

(D’accord, cette blague était nulle.)

[quote=« mic-mac, id: 1087479, post:23, topic:104831 »]quel matériel utilises-tu ? Quel logiciel de montage ?
Comment fais-tu pour obtenir des plans « sans tremblements » ?[/quote]

Caméra vidéo tout ce qu’il y a de grand public, avec tout de même un mode manuel.
Montage avec Final Cut sous Mac.
La stabilisation optique lors du tournage fait beaucoup, et pour ça le top reste d’avoir un (mini) trépied et poser la caméra. Si je n’est pas possible, se caler contre un rocher. Et dans le pire des cas tenir fermement la caméra (plus facile à dire qu’à faire selon l’action). En tout cas, des plans stables c’est important : je trouve que c’est plus agréable à regarder.

Très jolie vidéo !

Pour avoir croisé Nicolas sur le Grésivaudan Xpress, je précise qu’au niveau du physique, il y a du coffre là…

thomas

Bravo pour ce film !
Moi aussi je le préfère nettement à celui diffusé aux rencontres de ciné de montagne :slight_smile:
Et pas pour des raisons d’images ou techniques, c’est surtout que le discours du film Changeons d’approche est vraiment moralisateur et plein de « bons sentiments » donc complètement inefficace (j’aime pas qu’on me fasse la morale).
La tu te contentes de montrer un joli film tout en harmonie, et ça donne juste envie, c’est le but non ?

Ce qui reste ton point de vue là dessus est déjà débattu en long, en large et en travers sur ce sujet. Je n’y reviendrai donc pas ici.

Quoi qu’il en soit je me concentrerai à produire ce genre de films à l’avenir, même si je doute de leur pouvoir de persuasion à essayer le véloski et la mobilité douce !

c’est ça: changez d’ approche …Il y aura de la place pour ceux qui ne veulent pas en changer :lol:

Si on fait ce genre de truc c’est parce que ça laisse des souvenirs inoxydables et que ça flanque le sourire jusqu’aux oreilles rien que d’y repenser… Ca doit être la même chose pour Cyril et Marc qui ont traversé Belledonne à véloski, j’imagine.

Bref, c’est assez singulier comme sensation, et c’est ce qu’on recherche tous en montagne… Pour certains ce sont les pentes les plus raides ou les runs les plus expos, nous c’est plutôt ce genre d’expérience.