Posté en tant qu’invité par pierrot:
Tout est dans le titre
Pierrot
Posté en tant qu’invité par pierrot:
Tout est dans le titre
Pierrot
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
Ca peut être un facteur déclenchant mais je doute que celui d’hier ait fait partir beaucoup de coulées.
Je pense également que ça peut rendre plus fragiles certaines plaques (et certains rochers)
Posté en tant qu’invité par pierrot:
C’est vrai, dans un sens on peut dire que ça déclenche des avalenches latentes mais en même temps ça peut fragiliser le manteau neigeux à des endroits où il étaient relativement stable.
Encore une fois la prudence s’impose.
Pierrot
Posté en tant qu’invité par Olaf Grosbaf:
Ca peut déclencher de très grosses avalanches, il y a eu plusieurs cas récents d’effondrement de glaciers (qui se transforment en monstrueuses laves torrentielles) dus à des avalanches (Huascaran, aussi un camp de base d’un grand sommet du Pamir qui a été rasé de cette manière).
Olaf
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
D’un degré 8 sur l’échelle de Richter… oui !
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
Hé oncle Bill, mélange pas Richter et ses potes Medvedev Sponhauer et Karnik!
Bon je m’offre un gros hors-sujet, les pressés peuvent qd même aller voir la réponse à oncle Bill en bas du mail.
En gros un séisme peut se mesurer de 2 manières :
dans l’absolu, par l’énergie dégagée au niveau de la rupture entre plaque, aussi appelée magnitude.
C’est là qu’on fait venir Richter, qui a créé une échelle logarithmique de mesue de l’énergie (quand on monte d’1 unité, l’énergie est multipliée par 30).
C’est donc une échelle ouverte (même si vers 15 la Terre doit commencer à se casser en 2), les records enregistrés sont vers 8 et ceux estimés vers 9, de tête.
En relatif, par ses effets perceptibles en un point donné : c’est là qu’on parle de l’échelle MSK (initiales des sus-nommés), dite aussi intensité macrosismique.
C’est une échelle fermée, à chiffres entiers, qu’on essaye de noter en chiffres romains si possible, de I (non perceptible) à XII (changement de paysage) cf. ici pour les détails précis et les définitions afférentes.
Du fait d’une relative similitude entre les deux échelles (entre 4 et 10 pour les séismes dont on parle), la confusion est fréquente!
La première valeur est intrinsèquement liée au séisme, la deuxième dépend de la position de l’observateur.
La relation entre ces 2 grandeurs est délicate à faire, elle dépend de la profondeur et de l’éloignemet du séisme mais aussi d’effets de site (résonances diverses dues à la structure ou au relief (cuvettes sédimentaires par ex).
Exemple pratique avec le séisme d’Epagny du 15/07/1996 : magnitude 4.9 (estimations de 4.7 à 5.3), peu profond (2km), intensités : VII à VIII à Epagny ou MetzTessy, VII à Annecy, V à Genève, IV à Grenoble, III à Valence…
2e exemple, le séisme de lundi soir, avec une magnitude estimée vers 5.0, mais bien plus profond (env. 20km?) : intensité max estimée vers VI, de ce que j’ai entendu (ça ferait deux degrés de moins grâce à la profondeur).
Tout ça pour dire que la faculté à faire tomber les choses se mesure plutôt avec l’intensité et pas la magnitude.
Cette deuxième échelle prévoit de petits mouvements de terrain à partir du degré d’intensité VIII (exemple français : le séisme de Chamonix du 29/04/1905 avec des éboulements et chutes de séracs). Ca peut être associé à un séisme de magitude 6.0 environ et peu profond…
Une avalanche serait donc également possible, mais je ne connais pas de cas documentés en France?
Posté en tant qu’invité par Bertrand:
C’est le camp 1 du pic Lénine (7134m, Kirgizstan) à environ 5300m, 42 morts en 90 ou 91 : un seisme modéré (entre 4 et 5 de mémoire, mais épicentre pas tout proche) a déstabilisé une chute de séracs assez lointaine qui s’est « mise en marche », déclenchant à son tour des avalanches de plaques…tout le camp a été totalement rasé et précipité dans la cascade de séracs inférieure (ce qui fait qu’on n’a quasiment rien retrouvé !). Cela s’est passé en pleine nuit, brrr…on imagine ! J’ai campé là en faisant le Lénine en juillet 93 (sur une butte au dessus) et je dois bien reconnaitre que vu du camp la menace est loin d’être évidente, ça semble même assez anodin, les séracs sont très loins et les pentes faibles…
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
Bon, je me coucherai moins bête ce soir. Ceci dit, je n’ai ressenti lundi, pas plus que le 29/04/1905 !
Posté en tant qu’invité par sebastien cadeau-belliard:
bah moi dans ma voiture bringue-balante, le tremblement de terre, c’est tous les jours.
alors vous imaginez que lundi a 18h30, dans ma poubelle, le tremblement de terre, je l’ai pas vu passer (je suis sur que c’est meme le moment ou j’ai cru que ma caisse est devenue stable, par annulation des 2 effets!!!)
Posté en tant qu’invité par Ivan:
Pour le détail, c’est plus précisément entre le camp 1 et le camp 2 vers ~5300m. Maintenant, le camp 2 se fait sur les rochers vers 5500m plutôt que sous les séracs un peu encontrebas.
Par contre, c’est encore l’endroit « logique » ou poser une tente pour ceux qui monte dans la face.
Posté en tant qu’invité par Hugues:
En ce qui concerne le Huascaran, la cata date de 1970, pas franchement récent…