Posté en tant qu’invité par Pierrre:
Parenthèse : Yosemite ne rime pas forcément avec « grimpe clean » … Voir le récit un peu aigre de Leslie Fuckso - orthographe?- sur le site du GHM ( flemme de mettre le lien…désolé)
Posté en tant qu’invité par Pierrre:
Parenthèse : Yosemite ne rime pas forcément avec « grimpe clean » … Voir le récit un peu aigre de Leslie Fuckso - orthographe?- sur le site du GHM ( flemme de mettre le lien…désolé)
Posté en tant qu’invité par Francois:
Je causais des années 70 et antérieures, où le moindre bout de dalle vierge ne donnait pas de l’urticaire à la communauté grimpante…
Posté en tant qu’invité par marc:
Hier une voie moderne c’était : une voie sans équipement , partout ou l’on pouvait se protéger naturellement . L’équipement ( clous ou spit , voir lunule) était en place , là ou aucune possibilité de protection ( coinceurs , sangles ) n’était possible.
Aujourd’hui une voie moderne c’est : une densité de spit très elevée , dans les fissures et une augmentation de pas en A0 dans les passages les plus durs.
Le grimpeur de grde voie d’hier c’était: Un grimpeur avec une bonne experience de voie classique , et possedant un bon niveau en école , à la recherche d’itineraire plus audacieux en rocher de qualité
Le grimpeur de grde voie d’aujourd’hui c’est: Un grimpeur elevé en SAE , qui va se perfectionné en école , mais sans experience montagne , donc incapable de suivre une suite logique si dans son champs visuel il ne voit pas un point briller.
L’ouvreur d’hier : Excellent grimpeur avec très peu de moyen
L’ouvreur d’aujourd’hui : Excellent grimpeur , le plus souvent les mêmes qu’hier , avec beaucoup de moyen ( clubs , sponsors , etc) qui répond à une demande du grimpeur d’aujourd’hui , majoritaire, avec le rajout de grimpeur d’hier ,en preretraite .
Et moi je suis quoi: Un grimpeur d’hier de voie moderne ( en voie de disparition ), qui ne trouve plus de terrain de jeu , et qui retourne dans les classiques de montagne .
Posté en tant qu’invité par Christophe:
Laurent13, je suis d’accord avec toi, « l’éthique » n’est qu’un mot intelligent définissant un ensemble de règles personnelles ou collectives que l’on s’impose pour pratiquer notre activité grimpante favorite. Tout comme au tarot, ces règles du jeu (éthique) peuvent différer d’une personne à une autre en fonction de ses origines, habitudes etc…
Mes propos n’avait pas pour objet une n-ème déclamation opposant escalade sportive à l’escalade nommée TA en France. Non, je disais juste que dans l’ensemble des règles du jeux, il est fondamental de séparer celles qui ont un impact sur notre environnement de grimpeur de celles qui n’ont d’impact que sur notre égo.
Tu peux passer en libre ou tirer à toutes les dégaines d’une voie, mettre 2 jours ou 2 heures, grimper avec une pioche de jardin ou un quark, faire du solo ou se faire trimballer par un guide, cela ne change en rien « l’environnement ». Si tu n’as pas laissé de traces, le grimpeur suivant trouvera la voie comme avant ton passage. Il pourra la faire comme il le souhaite avec le style qu’il lui convient.
Mais, si tu as balancer tes strappes, laissé un point de plus (quelque soit sa nature), poffé comme un âne, coincé un mégot dans une fissure, au etc… tu as modifié « l’environnement ». Le mec qui suivra n’a pas d’autres choix que de faire avec. Bien évidement, l’impact à l’échelle de la planète est dérisoire. Mais il n’est pas plus faible que de balancer un bout de papier dans la nature.
C’est en cela que je trouve le texte de Chouinard intéressant. Il faut bien évidement le replacer dans son contexte. Mais, il est parfaitement possible de le replacer dans notre contexte. Minimiser notre impact peut s’appliquer à toutes les pratiques grimpantes. Dernièrement, j’ai fait 4 belles voies sportives que j’ai bien aimé. Mais pourquoi avoir laissé une vieille sangle pourrir sur un arbre à 50cm d’un rappel d’une des voies (je l’ai viré), pourquoi avoir mis 11 goujons dans un rayon de 3m d’un relais d’une autre voie. Pourquoi poffer comme un âne dans la Giraud aux Bans ou au Wadi Rum en Jordanie. Ce n’est pas trop grave pour la Giraud, car les pluies vont nettoyer mais il est probable que le grès de Jordanie ne redeviendra jamais rouge. L’hiver dernier, j’ai trouvé des cascades équipées avec des lunulles (attention je ne parle pas d’un relais de rappel ou de but). Parfois, ces lunules étaient à 5m d’un relais de rappel sur 2 goujons avec chaîne. Qui va enlever la merde au printemps ? Dans les derniers rappels de Gramusat, il doit y avoir une dizaine d’arbre « équipée » de tonnes de sangles toutes plus pourries les unes que les autres. Apparemment, cela ne choque personne alors que si je balançais que 10% de ses merdes sur une aire de repos d’autoroute, je me ferais traiter de crado.
Il est possible d’ajouter d’autres exemples, rajouter des goujons à coté des fissures d’une voie classique n’est qu’un cas particulier. C’est malheureux à dire mais il est probable que les grimpeurs/alpinistes en ont moins à foutre de leur « environnement » que les randonneurs. La « sacralisation » de l’équipement y est probablement pour quelque chose.
Bubu tu as raison. Parfois un goujon est plus propre.
Posté en tant qu’invité par proto:
Bon, nous avons bein compris ton point de vue. Il est tout à fait louable : moins on en laisse plus c’est propre pour les suivants. Tout ça est fort logique. Mais ça n’est pas une raison pour adopter des positions radicales ! Si certains veulent équiper des voies sur goujon pour qu’elles soient accessibles, grand bien leur fasse, pourvu qu’il ne me demandent pas d’aller planter les goujons …
Quand je trouve un relai avec trois anneaux qui pourrisent je les met dans mon sac et les descend à la poubelle, il n’y a pas de quoi en faire tout un plat.
Ensuite si tu désires vraiment faire des voies vierges de toute traces il te suffit de choisir, il n’en manque pas (et je ne te parle pas d’ouvrir).
Bonnes courses
Proto.
Posté en tant qu’invité par Christophe:
Quand je trouve un relai avec trois anneaux qui pourrisent je les met dans mon sac et >>les descend à la poubelle, il n’y a pas de quoi en faire tout un plat.
Etant donné le paquet de merde que je trouve dans la plupart des voies, nous ne devons pas être nombreux à le faire.
Posté en tant qu’invité par Laurent13:
C’'est un peu hors sujet mais Chouinard (dont il est question plus haut), maintenant il intervient dans les grandes business school américaines…
http://management.bu.edu/smg/news/chouinard.htm
Comme quoi, on peut avoir pris du LSD, jouer les clochards des parois pendant des années, avoir forgé des pitons révolutionnaires et finir à la tête d’une des plus grosses multinationales de l’outdoor…et être un des entrepreneurs américains les plus en vue tout en défendant une éthique exemplaire et exigeante (aussi bien dans la grimpe que dans ses affaires)
Sacré personnage quand même!! bravo.
Une question à quand Edlinger à HEC ?
[Modération]C’est pas compliqué de mettre l’url entre < et > pour la rendre active ! Alors merci d’y penser ;o) à l’avenir…
Posté en tant qu’invité par eude:
Sans parler d’éthique mais juste de protection de l’environement, il est clair que le spit est bien mieux que le friend ou le coinceur.
Faites le calcul : Pour que 1000 grimpeurs grimpent une voie de 200 m, il faut 60 spits
si la voie est équipée.
Si la voie n’est pas équipée, il faut :
1000 / 2 = 500 cordés
pour une longueur, il faut 12 coinceur ou friend.
12 x 500 = 6000 coinceurs.
Qu’est ce qui est le plus nuisible à notre société : 60 spits qui trainent quelque part dans la montagne, ou toute l’énergie et l’eau consommée pour produire 6000 coinceurs plus l’activité fourni par les grimpeurs pour pouvoir se payer ces coinceurs ?
Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:
tu ne comptes pas que tes coinceurs tu les balade d’une voie à l’autre tandis que les points restent en place.
6000 pour faire cette ligne , mais en admettant que chaque cordée fait 200 lignes dans sa « carrière », pour faire une ligne, il faut en fait 30 nouveaux coinceurs par voie…
et produits de manière « industrielle », donc avec d’exellents rendements énergétiques. tandis que le perfo mal réglé, c’est comme la tondeuse du dimanche mal réglée, c’est proportionnellement extrémement polluant…
bon, allez, on cesse les chipotages, non ?
;o)
Posté en tant qu’invité par marco:
sans vouloir te contredire, ton calcul vaut pour 1 voie, ok, mais calcule pour 1000 grimpeurs dans 1000voies de 200m, il faut donc 60 000spits…contre les 6000coinceurs qui seront réutilisés par chaque cordée!!!
Posté en tant qu’invité par eude:
Je sais je m’en suis rendu compte assez vite. Mais je pourrais relancer en te demandant quelle est le temps moyen pour une cordée pour faire 1000 voies de 200m ?
Donc je reprend :
En moyenne on doit pouvoir faire une centaine de voie d’environ 200 m par an. Sachant qu’il est assez rare de se lancer dans une voie non équipée par temps incertain, je descend à 50 voies.
Donc 50 x 60 spits = 3000 spits.
on est encore loin des 6000 coniceurs.
Surtout, je pense qu’il y a beaucoup plus que 1000 grimpeurs de grandes voies en france.
Donc je dirai plutôt :
consommation annuel : 3000 spits
12000 coinceurs.
Par contre et la est le problème, pour mettre un spit il faut percer. Et la il en faut de l’energie. Mais moins que pour usiner des friends.
C’est pourquoi je conclurai en disant que la meilleur éthique, c’est d’équiper les voies sur spit au perforateur manuel.
C’est d’ailleurs le cas de pas mal de vielles grandes voies (même si depuis elles ont depuis souvent été rééquipées en spit solide à la perceuse).