Posté en tant qu’invité par frider:
http://www.lematin.ch/actu/suisse/skieurs-piste-condamnes-345323
Posté en tant qu’invité par frider:
http://www.lematin.ch/actu/suisse/skieurs-piste-condamnes-345323
Posté en tant qu’invité par marrant:
de ce coté ci des alpes, on penserait plutôt que l’exploitant d’un domaine skiable doit purger préventivement toutes les pentes susceptibles de couler sur ses pistes, quelle que soit l’origine de l’avalanche
Posté en tant qu’invité par random guy:
je sais pas de quel coté des alpes tu te situes, mais en France ce genre d’affaire est tout à fait possible!
Qu’est-ce qui peut leur être reproché ? D’avoir commis la même erreur que les professionnels chargés de la sécurisation du domaine ?
Effectivement vu la pente considérée (très fréquemment parcourue, y-compris par les profs de ski locaux le jour même), une condamnation des skieurs serait pour le moins bizarre…
Par contre ce dont on parle assez peu dans l’article et qui est clairement dégueulasse, c’est le fait que les skieurs en question ne se soient pas annoncés directement!
Et l’idée de ne condamner que la skieuse qui était la plus proche du point de déclenchement? Euh si on trouve 6 personnes qui ont joué à la roulette russe, c’est la faute uniquement de celle qui s’est prise une balle? Mais c’est vrai que si on suit ce raisonnement pourquoi ne pas condamner tous ceux qui sont passés dans cette pente avant qu’elle parte?
J’aimerai l’avis d’un professionnel, un avocat ou un membre d’un PGHM pour savoir, si cela arrivait en France, quelle seraient les responsabilités de chacun…
Posté en tant qu’invité par Matt:
Je ne suis d’aucune de ces professions mais à mon avis tu rêves un peu si tu imagines que les choses sont si simples.
C’est tout l’enjeu de ce type de procès, comme l’évoque cet article.
D’ailleurs si tu regardes la jurisprudence (en France) il n’y pas deux cas identiques et les jugements sont variés : parfois des skieurs sont condamnés, parfois c’est les responsables de station, parfois tout le monde est relaxé.
Comme, Dieu merci, la loi n’interdit pas clairement le ski hors-piste et que l’élément déclencheur d’une avalanche est particulièrement difficile à établir, il est probable qu’on restera encore longtemps dans le flou juridique.
L’affirmation du journaliste « Une condamnation pourrait signifier la fin du hors-piste à proximité des pistes » me parait tout à fait fantaisiste. Il y a déjà eu plein de cas jugés et les choses ne sont toujours pas claires du point de vue juridique. Pour que ça soit clair il faudrait déjà que le ski hors-piste soit strictement interdit par la loi, ce qui heureusement n’est pas encore le cas…
Posté en tant qu’invité par Yorgl:
Déjà en 2006, mais cette fois en France, les mêmes questions sur l’avenir du hors piste :
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/avalanche-de-la-clusaz-la-15657
Le problème est aussi que les stations disent que les pistes sont à l’abri des avalanches, donc que leurs clients qui les empruntent ne prennent aucun risque et peuvent donc skier en toute insouciance sans prendre conscience du risque, aussi faible soit-il. Or si les pistes sont évidement plus sûres que les hors-piste vis à vis de ce risque elles ne sont pas totalement à l’abri.
Quand un accident a lieu et que la station peut mettre la main sur un skieur hors-piste qui aurait déclenché l’avalanche pourquoi se gênerait-elle pour se dédouaner ? Il n’en reste pas moins vrai que skieur hors-piste ou pas pour la déclencher la piste était sous la menace de l’avalanche, la piste était mal sécurisée.
Ca ne devrait même pas exister
Posté en tant qu’invité par davidg:
Il n’avait pas une avalanche qui a tue qqn sur les psites de Chasseral en suisse il y a quelques annees ?
Non c’était au Mt d’Or (Métabief), où en février 99 une corniche a pété (naturellement vu les mèèèèèèèèèèèèètres de neige tombés à cette période là), et est tombée sur la piste 150m de dénivelé en dessous, avec toute la neige ramassée au passage. Pas de bol, une dame s’est trouvée dessous.
[quote=« J2LH, id: 1080984, post:9, topic:104457 »]Le problème est aussi que les stations disent que les pistes sont à l’abri des avalanches, donc que leurs clients qui les empruntent ne prennent aucun risque et peuvent donc skier en toute insouciance sans prendre conscience du risque, aussi faible soit-il. Or si les pistes sont évidement plus sûres que les hors-piste vis à vis de ce risque elles ne sont pas totalement à l’abri.
Quand un accident a lieu et que la station peut mettre la main sur un skieur hors-piste qui aurait déclenché l’avalanche pourquoi se gênerait-elle pour se dédouaner ? Il n’en reste pas moins vrai que skieur hors-piste ou pas pour la déclencher la piste était sous la menace de l’avalanche, la piste était mal sécurisée.[/quote]
J2LH ou l’art des propos modérés !
Comment veux-tu qu’une chose aussi hétérogène qu’un manteau neigeux soit sécurisée d’une manière absolue par un service des pistes ? En dynamitant quotidiennement chaque mètre carré de terrain matin-midi-soir ?!
En cette matière, une station a une obligation de moyen (tout mettre en oeuvre pour un maximum de sécurité sur les pistes), pas une obligation de résultat (comme une interdiction formelle du moindre problème nivologique). En cas d’accident, c’est à la juridiction compétente de trancher…
Les pratiquants évoluant hors des pistes balisées doivent garder cela à l’esprit et prendre conscience de leurs responsabilités.
Avec le type de discours excessif que tu tiens, un jour tout finira par être règlementé ou interdit, y compris peut-être nos activités de montagnes…
Ta question montre que tu as mal interprété mes propos puisque je suis d’accord avec toi. J’ai dit, et tu l’as d’ailleurs repris : « si les pistes sont évidement plus sûres que les hors-piste vis à vis de ce risque elles ne sont pas totalement à l’abri ». Si dans cet accident la piste était mal sécurisée je ne veux pas dire que la station n’a pas tout mis en oeuvre pour la sécuriser mais qu’elle a commis une erreur d’appréciation. Cette même erreur a été commise par les skieurs qui ont déclenché l’avalanche, mais peut on leur reprocher d’avoir commis la même erreur que les pros de la station ? Ce que je dénonce c’est que la station refuse de prendre sa part de responsabilité.
Posté en tant qu’invité par marrant:
[quote=« random guy, id: 1080714, post:3, topic:104457 »]
je sais pas de quel coté des alpes tu te situes, mais en France ce genre d’affaire est tout à fait possible![/quote]
coté français, et professionnel du droit
il n’est d’abord pas envisageable en France d’interdire le ski hors piste de façon générale et absolue eû égard à la liberté constitutionnelle d’aller et venir, c’est reconnu et admis par tout le monde, et cela a été consacré explicitement lors de la « normalisation » des pistes de ski
Par ailleurs faire du hors piste n’est pas une faute en soi. Pour condamner par exemple un guide qui a eu son heure de gloire, les juges ont bien noté qu’avant de faire un virage pour tester la neige, il avait vu les skieurs en aval, et qu’il savait donc qu’il faisait courir un risque à des gens en dessous. En revanche des surfeurs ont été relaxés qui avaient envoyé une avalanche sur un PGHM à l’entraînement parce qu’ils étaient sur une « piste de fait » (raccourci pour rejoindre une piste depuis le sommet des remontées mécaniques) pas fermée et que les gestionnaires du domaine, après s’être posé la question, avait pensé inutile de purger ce couloir qui descendait directement sur leurs pistes.
J2LH, même si une station « refuse de prendre sa part de responsabilité » devant les journalistes par exemple, elle n’a pas autorité en la matière ! Elle devra se conformer à la décision de la juridiction compétente qui engagera - ou non - sa responsabilité. Il n’y a rien à « dénoncer ».
Mais, d’une façon générale, si plusieurs tirs préventifs (à résultats positifs ou négatifs) ont été effectués dans une pente concernée, comment parler d’ « erreur d’appréciation » de la part de la station lorsqu’elle ouvre la piste en contrebas ? Pourquoi ne le ferait-elle pas ? Seule la piste est ouverte. Le HP est lui présumé sécurisé, sous la responsabilité d’éventuels pratiquants (préalablement informés du risque d’avalanche du jour par des panneaux).
On est bien d’accord, mais le « jugement » de la presse est bien pire que tout jugement par une juridiction compétente. C’est celle qui marque l’opinion publique. D’ailleurs le nombre de personnes qui pensent que le HP est interdit est incroyablement élevé, et plus nombreux sont ceux qui
Je parle d’une erreur d’appréciation, pas d’une faute ou d’un manquement à la sécurité. Il auront beau mettre tous les moyens qu’ils veulent, si une avalanche atteint une piste ouverte c’est qu’il y a eu une erreur d’appréciation. La station n’est peut être pas condamnable pour cette erreur si elle a respecté l’obligation de moyen mais les skieurs HP non plus.
Dans ce cas il s’agisssait bien d’une piste ouverte et mal sécurisée, quelle que soit l’origine du déclenchement de l’avalanche. Quand des skieurs HP font partir une avalanche qui atteint une piste il faut comprendre que la piste n’avait pas été sécurisée correctement. Ce sont peut être les skieurs HP qui ont déclenché, il n’empêche que skieurs HP ou non le danger était bien là.
Ca me rappelle l’histoire du maire de Vallorcine, pourtant guide, qui voulait interdire les pentes au dessus du col des Montets. Il éliminait ainsi un certain nombre de facteurs de déclenchement mais il était très loin de sécuriser la route. Il faut se rappeler que 9 avalanches sur 10 ont un déclenchement naturel.
Ok, je sors !
Posté en tant qu’invité par Julien7676:
Bonjour,
Il suffit de lire l’article ds le journal Le Temps du samedi 20 novembre pour se faire une idée un peu plus précise.
Posté en tant qu’invité par julien7676:
Voici le lien