Les prisonniers du mont blanc

Posté en tant qu’invité par albator:

bonjour,

je suis tres surpris car personne n’a encore parlé des 21 alpinistes qui se sont fais surprendre hier par une tempete de neige au dome du gouter .

ne me dites pas que c’est parce qu’il n’y a pas eu de morts !!!

il y a quand meme eu des pieds gelés !
et je parle pas des legeres hypothermies !

toute facon ils avaient qu’a pas y aller au dome du gouter. moi par exemple hier et aujourd’hui j’ai bossé et bein j’ai pas les pieds gelés !

c’est un peu de l’humour noir que je fais la mais c’est ma facon a moi de repondre a certains posts sur ce forum que je trouve souvent interressants mais parfois tres irritants.

bonnes courses a tous
et pensez a prendre des mouffles !

ps : je suis facilement irritable

Posté en tant qu’invité par BOUBOU:

Alors les specialistes…de la critique…et de PAris match…Ici Paris…Ya personne?
Pas de critique sur ces 21 personnes…c’est vrai bizarre…

Posté en tant qu’invité par typloum:

Une nouvelle race, les chasseurs de vautours. Bon ou mauvais chasseur ?

Qui chasse qui ?

C2C embarqué dans une querelle sans limite…

On se dit qu’il ne doit pas faire bien beau en montagne en ce moment.

Posté en tant qu’invité par provost:

la météo et les conditions n’étaient pas fameuses. Ils y sont allés ,c’était leur choix et leur liberté.
En revanche, pour les sauveteurs c’était un devoir.

Posté en tant qu’invité par Erick:

J’ai souvent fait demi tour au Mont Blanc pour raison météo (Dôme ou Tacul), laissant chaque fois de nombreuses cordées poursuivre. Je redescendais souvent avec un sentiment un peu mélangé de couardise, « amateur », « petit joueur » …etc…
La dernière fois que j’y suis monté il y a quelques années, j’ai fait demi tour au sommet du Dôme pour raison météo, absence de visibilité notamment. Les anglais qui me suivaient ont continué. Le surlendemain ils étaient dans le journal …Deux morts et un rescapé, crevasse, dans les alentours du col du Dôme.

Posté en tant qu’invité par provost:

j’ai fait demi-tour bien des fois aussi au mont blanc ou ailleurs. d’autres décident de continuer.

Posté en tant qu’invité par cedric:

Chacun est libre de choisir… mais la sagesse est de rigueur en montagne. Et puis, ne dit on pas que le meilleur alpiniste au monde est celui qui redescend de la montagne et qui pourra raconter à ses petits enfants ses aventures.

Posté en tant qu’invité par le_sherpa:

Comme dit dans un précédent sujet, je me contente des dépeches AFP et ne lis pas les contrib

http://fr.news.yahoo.com/25082006/202/mont-blanc-21-alpinistes-secourus-apres-une-nuit-dans-la.html

Bonne Grimpe

Posté en tant qu’invité par rapha:

je trouve remarquable de leur de ne pas avoir lancé d’appel de détresse mais seulement d’avoir demandé des conseils au PGHM. Visiblement la solidarité a joué la haut (c’est pas la zone des 8000) si on s’en tient au récit de la dépeche.

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Une phrase intéressante tirée de la dépêche AFP :
« Ces cordées étaient composées d’amateurs, hommes et femmes âgés entre 30 et 40 ans. Toutes les cordées emmenées par des guides de haute montagne avaient fait demi-tour jeudi matin après avoir quitté le refuge du Goûter, privilégiant la sécurité, selon la même source. »

Vu ce qu’on lit parfois sur les guides sur ce forum, il me semblait bon de signaler ce point.

Posté en tant qu’invité par chouchou:

comment peut on se trouver sur les pentes du Mont Bmanc en pleine après-midi ??

c’est de l’insonscience pure !!!

mème un amateur sait que l’ascension se fait en pleine nuit le matin, arrivée au sommet vers 8 h puis descente pour un retour au Gouter avant 12 h…

vouloir poursuivre coute que coute, c’est dingue…

mème par beau temps, comment auraient ils fait pour redescendre ??

à quelle heure ??

je comprends pas tout à leur périple…

Posté en tant qu’invité par jc:

D’accord globalement avec toi, sauf qu’au Mont-Blanc, c’est très haut, donc on peut aussi y être à des heures inhabituelles pour des 3000m…

Posté en tant qu’invité par Nard63:

Imagine que le mauvais temps ne soit pas venu, et ils en auraient pris plein la poire

Posté en tant qu’invité par Laurent:

Salut,

Les dépèches des différentes agences (Associated Press, Reuters, AFP…) ne détiennent pas plus, que ceux qui déposent des contributions, LA ou UNE vérité.

Posté en tant qu’invité par Christian:

Bonjour

Ceux là peuvent dire merci à leur bonne étoile !

J’aimerais vous raconter cette histoire :

Début septembre 90 deux jeunes alpinistes, rentrant d’un séjour en Bolivie où ils avaient fait plusieurs sommets, décident de faire le Mont-Blanc par le Goûter.

Bien acclimatés et en pleine forme, ils montent rapidement et bivouaquent dans leur tente derrière le refuge. La météo est annoncée mauvaise. Le lendemain, Ils partent léger pour être le plus rapide possible et profiter des dernières heures avant l’arrivée du mauvais temps.
Ils emportent un peu de nourriture mais laissent leur réchaud dans la tente.

A Vallot, la météo s’est franchement dégradée. La cordée qui les précèdent décide de faire demi-tour et les incite à faire de même…Eux décident de continuer dans la tempête. On suppose qu’ils ont réussi à aller au sommet.

Le temps est épouvantable lorsqu’ils atteignent le refuge Vallot à la descente. Malgré le gros mauvais temps ils décident de continuer à descendre car l’un d’entre-eux doit impérativement rentrer à Genève pour ses examens.

Parvenus non loin du Dôme du Goûter, ils entendent des cris provenant d’une cordée égarée. Ils appellent, on leur répond et puis plus rien : Ils s’égarent à leur tour.
Le vent souffle violemment de l’ouest. A la tombée de la nuit ils creusent un igloo légèrement en contre-bas du sommet sur le versant face à vallot à une altitude avoisinant les 4300m.

La tempête va durer plus de trois jours et lorsque l’hélico décolle enfin pour faire une reconnaissance, piolets et crampons laissés à l’entrée de l’igloo sont recouverts d’une épaisse couche de neige soufflée.

Nos malheureux alpinistes seront retrouvés presque par hasard lors d’un énième sondage…plus d’un mois après la tragédie.

Dans l’igloo on retrouvera la quasi totalité de leur vivres : les malheureux mourront d’épuisement et de gelure par déshydratation.

Posté en tant qu’invité par rs:

Peut etre bien qu’ils voulaient faire le Mont Blanc dans des conditions difficiles ?
et qu’ils voulaient tester le bivouac en Igloo ?
Y’a tellement de monde qui gravit le Mont Blanc par beau temps que ça devient un peu banal.En tout cas pour des debutants ils ont su garder leur sang froid, ce qui les a sauvés

[%sig%]