Les photos du col de la Verte

Posté en tant qu’invité par steph:

Vous nous avez tenu en haleine toi et tes 2 camarades! Et causé une belle frayeur à la gardienne du refuge qui vous matait aux jumelles: d’abord parce que vous sembliez vous être trompés d’itinéraire en « flirtant » avec la partie en glace et ensuite en voyant l’un de vous commencer à redescendre à pied. En plus la suite de votre descente paraissait à nos yeux très hésitante du fait de vos longs dérapages(je pense maintenant qu’elle était seulement prudente): c’est pour ces raisons qu’elle a appelé l’hélico du PGHM (après conseil de ma part je dois l’avouer) .
Heureusement tout s’est bien terminé pour vous et on pourra qui sait faire une sortie ensemble.
A +

Posté en tant qu’invité par philippe:

je me suis dejà expliqué sur sktour ns ns sommes pas trompé d’itinéraire ns voulions sortir au col est mais la longueur de glace etait trop longue surtout pas assez de longueur de corde pour les rappels ns avons chaussé ds un partie un peu pourrie neige moitié transfo raideur importante et goulotte de glace à traversée c’est pour cela que matt a préfére descendre à pieds et ns en dérapage par contre apres c’etait que du bonheur de la pente de la bonne neige et un peu d’engagement… par contre c’est vrai que faire la course à la journée en partant des grands montets c’est un peu juste surtout avec la chaleur qu’il faisait d’ailleurs la variante TARDIVEL aurait été trop dangereuse la traversée prend le soleill tres tot a bientot j’espere le couturier devrait etre bon pour le we prochain

Posté en tant qu’invité par Sylvain:

Le matos n’a, selon mon expérience, pas grande importance dans les pentes raides. Steph ski avec du matos type Pierra Menta (il l’a précisé dans un post), et moi avec du lourd. Le seul point important est d’être quasi-certain de ne pas déchausser (donc fixations).

Pour être précis, je viens de me mettre (première vraie sortie au col de la Verte) aux movement Thunder avec des TLT. Comme chaussures, j’ai des garmont méga g ride. Avant j’avais du matos de rando plus classique (atomic mx-9, cad des R9, et silvretta pure).
Il se dit que des skis pas trop taillés sont un plus. Je le pense aussi.

Si le matos n’est pas trop important c’est que c’est le mental et la technique qui priment. Effectivement, la pente c’est du solo intégral, à la montée (souvent) comme à la descente. Cela demande une certaine maîtrise de soi, qui implique notamment de savoir ne pas sous-estimer les risques.

Côté expérience du ski, perso j’ai fait un peu de compétition, mais Steph vient de la randonnée et du ski-alpinisme, franchissant progressivement les étapes. Perso je ne m’entraine pas en station dans le vrai sens du terme, mais oui je vais en station quand il y a 50cm de peuf et risque 4 ou 5 !!

5.6 = les autrichiens ou le nant blanc par ex, le grand pilier d’angle probablement, arav extrem dans un autre genre.

Ps : pour la folie, il y en a sans doute qui le font à cause de problèmes psy graves. Mais je doute qu’ils continuent longtemps.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

merci,
sinon une précision, les snowolf font 22m en 184 et les red aple 20m.

Posté en tant qu’invité par Brigitte:

Pour répondre à Flo, je ne pense pas que le ski de pente raide (et extrême) soit si « à part » que ça.
En ski de rando classique, il existe déjà des passages où la chute est interdite. C’est juste que généralement on a de la marge, on n’imagine pas tomber dans une pente à 30° … mais en neige dure on peut glisser et sauter des barres, ça s’est déjà vu. Donc on est déjà en solo.
Quand c’est plus raide, il faut plus de marge … plus de débrouillardise pour se sortir du-passage-goulotté-gelé-pas-cool … plus d’équilibre pour rattraper l’erreur … mais est-ce si différent ?
Ce qui est certain, c’est qu’en faire (très) souvent augmente le risque encouru sur une saison .

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Je trouve le ski de pente raide (puis extrême) un peu « a part ».
Grand nombres de personnes font de la pente plus ou moins
raides ou la chute est interdite la plupart du temps. Ca
revient donc à pratiquer du solo intégral. Il n’y a donc que
dans ce domaine que l’on voit autant de pratiquant faire du
solo! Voila un peu ma réflexion.

En effet, c’est du solo.
Comme la rando pédestre, qui emprunte parfois des sentier sur des vires ou des pentes herbeuses où il ne faut pas s’en mettre une.
Et s’il y en a qui descendent en solo des pentes à 50°, il y en a bien plus qui les remontent en solo, volontairement ou malgré eux.
Dans une cordée montant une pente de neige (comme le Col de la Verte, les Courtes, etc), le premier est en solo, et le second a plutôt intérêt à se considérer en solo aussi, à moins que le premier soit vraiment attentif et aguéri pour retenir le second, ce que je constate rarement (le premier doit tirer le second en permanence de 5-10kg, pour qu’il n’y ait aucun choc en cas de dévissage du second, ce qui est fatiguant).
Toutes les fois où ça passe bien sans tirer son second (belles marches, bon ancrage du piolet), ce serait tout aussi bien passer sans être encordé. La corde peut rassurer le second, mais celui-ci sera capable de passer en tête (ou en solo) sereinement lorsqu’il aura, entre autre, compris que le sentiment de sécurité qu’il ressentait en second n’était que psychologique (en gros il faisait du solo depuis le début).

Donc le ski de pente raide, c’est du solo, mais c’est aussi « que » du 50°, du point de vue alpinistique, ça reste dans le bas de l’échelle des difficultés.
Ensuite, l’évolution avec des carres est différentes de celles avec des crampons. En crampons, il ne faut surtout pas déraper, on met son poids sur un pied lorsqu’on est sûr que ça tiendra. Surtout en descente dos à la pente (comme en montant): si le pied aval s’enfonce de 10-20cm lorsqu’on met son poids, la jambe amont se plie encore plus et en neige dure le genou ne peut pas rentrer dans la neige, on est repoussé en arrière (alors qu’on est déjà déséquilibré par la surprise sur le pied aval) : on ne se retient qu’avec les piolets, on a alors pas mal de chance de dévisser s’ils ne sont pas bien ancrés.
En ski, le dérapage est la règle (en pente raide) : on amorce une glissade, que l’on arrête sur 20cm à 2m. On peut aussi descendre en escalier sans glissade, mais ce n’est pas confortable (ça va bien si ce n’est que qq mètres). Lors d’un virage, tout le corps descend en même temps, contrairement en crampons où on garde un ou des points fixes avec la neige. C’est cet aspect dynamique de la descente à ski qui ajoute beaucoup de difficulté par rapport à la descente en crampons. Mais une fois comprise et maitrisée, ce n’est pas tellement plus risqué qu’en crampons (dont la technique doit aussi être comprise et maitrisée).
Par contre l’intérêt du ski est que chaque geste (chaque virage) permet de descendre de 1 à 5m voire plus, alors qu’à pied c’est 20 à 40cm. Il faut donc environ 10 fois plus de pas que de virages, donc plus de chance de faire une erreur pour le même dénivellé (si on a le même taux d’erreur à pied et à ski, ce qui n’est pas vrai, ce n’est pas si simple). L’intérêt du ski est aussi que l’on va plus vite, on fatigue moins et on s’expose moins aux pierres et séracs, mais ça dépend des cas (des fois on attend que ça décaille et donc que les chutes de pierres soient plus intenses).

Posté en tant qu’invité par Francois:

On pourra retourner l’histoire dans tous les sens, mais au final, le ski, c’est du solo. Alors qu’on encadre un pylône de télésiège ou qu’on se casse la gueule dans du 60, le résultat est le même. …
C’est sûr que se casser la gueule dans du 60, à bien y réfléchir, c’est quand même mieux.

Posté en tant qu’invité par pat:

le ski (non-encordé) c’est forcément du solo, mais l’engagement est largement diminué si tu remontes la pente que tu vas skier, puisque tu as reperé les conditions de neige et obstacles

en montagne, tu es encordé, mais difficile d’évaluer la qualité de la prise si laquelle tu vas tirer comme un bourrin…

de plus, en skiant vite, tu limites le temps de séjour sous les séracs, les probabilités de changements nivo-météo, etc. bref comme diraient les Allemands sur leurs autoroutes de dingues, plus tu vas vite, moins tu passes de temps sur la route, donc c’est plus sûr :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Laurent:

intéresant le parallèle avec les Allemands ! ;o)

Posté en tant qu’invité par Laurent:

interessant (ouf, c’est mieux ainsi)

Posté en tant qu’invité par Lutin_74:

Je partage tes remarques Bubu, qui donnent d’ailleurs quelques explications à certaines de mes interrogations : je fais partie de ceux qui sont plus à l’aise dans du 45 / 50° à la descente (4.2 à 5.1) avec une paire de skis aux pieds, qu’à la montée avec des crampons, et ce quelle que soit la neige, dure ou profonde.
Au delà je ne pratique que si absence de danger hormis une glissade sans conséquence, ce qui n’est pas le cadre de cette discussion.

J’ai toujours considéré que la montée de couloirs est du solo et que la corde ne peut avoir qu’un effet psychologique, utile ou néfaste. Bien d’accord avec toi.

Posté en tant qu’invité par Lutin_74:

Merci Sylvain pour ces précisions.
En fait je me demandais si j’étais un peu « ouf » car je prends plaisir à skier en pente raide (mais moins raide que vous) avec du matos type Pierra Ment’, en l’occurence des Trab race aéro, ils sont courts (1,57 pour ma taille 1,63 - lutin !) et nerveux à souhaits, peu taillés. Visiblement vous confirmez que ce n’est pas si « ouf » que ça.

Nous sommes d’accord pour dire que le problème de la fix est de ne pas déchausser, toujours un peu de stress avec les 2 premiers sauts avec les TLT. Faites-vous une préparation particulière ou seulement gratter avec un canif pour enlever l’éventuelle glace dans les inserts, à l’arrière de la chaussure, et sous la fix avant ?

Enfin je crois que la chaussure a un rôle par négligeable car il faut là de la rigidité, la F1 me semble limite de ce côté.

Continuez à nous enchanter, j’aime admirer depuis mon arbre.

Posté en tant qu’invité par pascoool:

salut les gars,
que pensé vous des dynastar 8000 pour la pente raide?
et l’altiplume?
MERCI et a plus

Posté en tant qu’invité par Flo:

Remarques très juste pour ce qui concerne la progression en alpi sur pentes de neiges (ça rejoint d’ailleurs des posts sur le fait de s’encorder ou non dans ce genre de pentes); à la nuance près que tu peux quand même mettre une broche si glace, un friend ou sangle sur un bout de rocher, un pieu à neige…

Posté en tant qu’invité par steph:

Les Dynastar 8OOO, Tardivel doit en penser du bien vu qu’il skie avec cette année.
Par contre les Altiplume ont pas franchement une bonne réputation quelle que soit la pente: on en voit presque plus en compèt et je connais aucun descendeur de pente raide qui en ait ou en ait eu!

Posté en tant qu’invité par Sylvain:

Désolé de te contredire Steph, mais Pierre tardivel ski avec des 8800. Je ne sais pas quelles sont les différences entre ces skis par contre.
voir les photos d’Arav Extrem par ex http://www.yadugaz.com

Posté en tant qu’invité par Sylvain:

euh, je n’ai fait qu’une descente sérieuse avec, alors je ne suis pas le mieux placé pour te conseiller…
Oui, je nettoie sérieusement les inserts avant de chausser!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pascoool:

salut,
quand tu parles du pierra manta c’est le bleu ou l orange???
le 8800 est un peu plus taillé que le 8000.

Posté en tant qu’invité par christian:

Pas sûr que Tardivel ait des sis de série, la sérigraphie sûrement mais le reste est à confirmer …

Posté en tant qu’invité par mp2:

Une vidéo qui donne bien l’ambiance du site : lecteur real player à installer

http://www.tvmountain.com/glisse/col_verte.htm

des conditions de fou … mais aussi des skieurs très très bons !

pas mal aussi l’interview de Dom. Potard qui à fait la première mais pas depuis le sommet, c’est le très discret Daniel Chauchefoin qui l’a réussie (on aimerais bien avoir de ces nouvelles de ce personnage mythique qui a formé P Tardivel…)