Les métiers de la montagne face à un cas de conscience

Posté en tant qu’invité par Alchx:

«Pratiques illégales, concurrence exacerbée: plusieurs accidents de montagne ont semé le doute dans les esprits cette fin d’hiver. Qui, au juste, peut tenir la corde en toute sécurité ?» enquête à lire dans le Temps

Je comprends pas bien, un guide d’un autre pays, voire d’un autre canton, n’a pas le droit d’exercer occasionnellement dans le Valais ?

Posté en tant qu’invité par Aaaa…tchoum:

Tous les guides UIAGM (donc les ‹ vrais › guides) peuvent exercer partout en Suisse s’ils sont domiciliés à l’étranger et y recrutent leurs clients (dans ce cas, ils sont de passage).
S’ils sont domiciliés en Suisse et recrutent leurs clients en Suisse ou à l’étranger, ils peuvent pratiquer pour autant qu’ils soient déclarés et qu’ils soient titulaires, en sus du diplôme UIAGM, de l’autorisation d’exercer délivrée par un canton suisse (et pour obtenir cette autorisation, renouvelable d’année en année par une commission officielle, il faut remplir certains critères: assurances, cours de perfectionnement obligatoires, moralité…).

Merci, j’avais pas bien compris si c’était pour les passagers ou pour les résidents.

Finalement c’est un peu comme en France alors. Sauf qu’il y a la liberté d’établissement pour les citoyens d’un pays de l’UE, donc pas besoin de titre de travail (qui n’est nécessaire que pour les extra-communautaires), mais il faut se faire délivrer une carte professionnel et cotiser à la sécurité sociale française si l’on est résident.
Chez nous le titre de travail n’est pas spécifique à une profession ou activité, du moins en principe. Mais il peut être refusé en raison de la situation du marché de l’emploi.