Salut,
Je me permet de t’exposer quelques points de vue très personnels, tu en feras ce que tu voudras :
- Grimper plus vite : Ça, ce n’est pas un moyen, c’est le but à atteindre.
- Lecture de terrain irréprochable : C’est affaire d’expérience. Il n’y a rien à y faire, il faut pratiquer. Par contre, tu peux travailler spécifiquement sur ton comportement quand tu feras des erreurs (consulter plus souvent le topo, les manips de réchappe, remettre en question tes choix régulièrement, …), et travailler la préparation de l’itinéraire (1 photocopie du topo par participant, trace GPX, photos de CR, …)
- L’œil du chamois et la caisse du faucon : Pareil. Evidemment que ça aide, mais c’est toujours une affaire d’entrainement.
- Trouver un compromis entre la surprotection et l’engagement : Selon mon expérience, c’est, de loin, le point le plus important. L’aisance. La capacité d’engagement raisonné opposée à la trouille irraisonnée. Evidemment, c’est aussi affaire de pratique, mais surtout de travail psychologique.
Maitriser ta progression, savoir quand un point est nécessaire et pourquoi tu le places (sous-entendu : déterminer le risque pour toi ou ton second et le couvrir).
Il est difficile pour certains de quitter le domaine de la trouille irraisonnée (donc progression lente, surprotection, …). Et l’expérience m’a prouvé que l’on perdait beaucoup de plaisir à une course lorsque l’on devait tirer un de ces individus en second. Car ta vitesse de progression est aussi tributaire du niveau d’aisance de ton second.
Bien sûr, tout cela à condition de te situer dans un niveau de course que tu maitrises. Si tu te trouves dans une course dont le niveau est trop élevé, tout devient plus compliqué.