Je cite le début de l’article de " Science et Avenir" :
"Le Conseil constitutionnel a invalidé le 4 août 2016 les mesures de protection des chemins ruraux présentes dans la loi sur la biodiversité. Cet épisode législatif a l’avantage de mettre l’accent sur la silencieuse disparition des chemins de terre.Les chemins ruraux ont un statut complexe. À la suite d’un inventaire complet effectué dans les années 1880, ces routes obtiennent un statut légal de voie communale publique affecté à l’usage des citoyens et qui sont entretenus par une “corvée” obligatoire d’entretien par les habitants de la commune.
Avec l’exode rural et les remembrements agricoles, une loi de 1959 transfère les chemins dans le domaine privé communal bien qu’ils aient toujours un usage public.
Ce changement de statut permet aux maires de vendre plus facilement des passages peu fréquentés et qu’ils ont du mal à entretenir. Surtout, il autorise une bizarrerie administrative : la prescription acquisitive ou usucapion. « Si, pendant trente ans, au vu et au sus de tout le monde, sans violence et sans contraintes, vous avez utilisé un bien, celui-ci vous est considéré comme acquis,… »
La suite ici :
Les chemins ruraux disparaissent
Intéressant article bien documenté sur un vrai problème. La disparition des chemins et sentiers est aussi accentuée par l’envahissement végétal…
ça manque de chasseurs capitalistes néo-libéraux, c’est pour ça…
hum …
ceux là ont trop peur d’abîmer leur 4X4
ils s’arrêtent à quelques dizaines de mètres des routes goudronnées
non, si les chemins disparaissent, c’est que ça manque de motards verts dans le secteur
Il faut lire Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson. Marcher. Et remercier les bénévoles (scouts, etc.) qui entretiennent nos sentiers.
Ah oui !
J’en ai même fait une bafouille dans la banque de données de C2C, ici
Je me souviens de ma grand mère qui faisait du fromage de chèvre… elle faisait ça à l’ancienne dans les année 80, elle partait sur les chemins et sentier autour du village pour les faire manger… elle prenait son temps, elle vivait de pas grand chose et les chemins étaient propres, elle a arrêté, le chemins se sont refermés progressivement, parfois la commune fait passer une épareuse sur les pistes… pour le reste … . Il y a bien l’ONF ou la metro à grenoble qui tente d’entretenir les sentiers balisés mais ils ne remplaceront jamais les personnes qui passaient tous les jours sur ces chemins car c’était leur outil de travail.
Et oui, c’est plutôt les ruraux tout court qui disparaissent, et leur mode de vie ancestral, et qui prenait son temps…
J’ai grandi dans une ferme ou tout se faisait à la main, à l’ancienne, comme aimait dire « papy »… 50 chèvres, autan de mouton, 2 vaches, 3 chevaux de trait, et la basse cour qui allait avec. Tout les jours ils emmenaient le troupeau à travers chemins et sentier, pas de parc, de barbelé ou clôture électrique… c’est sur que les chemins et sentes étaient parfaitement tracées. Je suis convaincu qu’ils étaient conscient que leur labeur entretenait ce magnifique coin de verdure et de calme.
Vu comme ça cela nous semble idyllique, presque parfait pour nous, harceler quotidiennement par le speed et la pression de notre société… Mais, car forcément il y en a un, leur vie à été loin, mais alors tellement loin de notre confort actuel!! Gamin ça ne me perturbait pas, c’était la normalité pour moi, mais aujourd’hui quand j’y repense mes ancien menaient eux aussi une vie de « dingue ». Certe pas la même que l’on vie aujourd’hui, ils ne couraient pas toute la journée après on ne sait quoi, ils prenaient le temps de vivre… mais tout, et j’insiste bien sûr le tout, leur temps était consacré au travail. Et pas pour aller acheter la dernière bagnole à la mode, mais simplement pour manger, entretenir leur toit et pouvoir envoyer leurs enfants faire des études qui leur permettent de faire autre chose que de trimer.
Alors je suis d’accord sur le fait que ça semblais « mieux » avant… mais c’est simplement une pointe de nostalgie. Car même si c’est pas simple aujourd’hui, et que certain de nos sentiers disparaissent, ben je préfère mon époque.
Et pour ce qui es de l’entretien des sentiers, rien ne vois empêche, en famille, de mettre la main à la pâte, ou plutôt à la terre afin de pouvoir les conserver… loin de moi l’idée d’être moralisateur, mais j’aime le faire quand le temps ne me permet pas de faire de la montagne… et c’est un très bon moyen pour sensibiliser nos enfants!!
50 chèvres et 50 moutons (brebis j’imagine) à traire tous les jours, préparer le lait en fromages ou l’embouteiller, les nourrir, fouaner… et le reste… ils avaient assez d’heures dans la journée ?
Tout à fait !!!
Et je rajouterai : courir
ps pour Luc : belles photos sur ton site
Un article très intéressant en effet !
C’est cette raison qui m’agacerait le plus.
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