Posté en tant qu’invité par Gardienne d’un jour:
Salut !
Je rentre d’un petit périple dans les Ecrins, avec au menu deux nuits en refuges : les Bans et les Ecrins, tous les deux « fermés » depuis peu, du moins sans gardien ou gardienne.
Ambiance diamètralement opposée :
Aux Bans, il y a tout : électricité dans la salle commune (merci le photovoltaique ; on économise quand même), verres et couverts, des magazines à ne plus savoir qu’en faire, des bouquins, un livre d’or, des pansements pour les ampoules et autres désagréments, un robinet extérieur avec de l’eau…Le pied quoi
Au Pelvoux, un refuge bien plus grand et plus fréquenté, il n’y a…ben…rien : pas d’électricité dans la petite salle des rechauds (c’est quand même bien pratique), une boite à couverts bien vide, la salle commune bien entendu fermée, rien à lire (ok j’avais le topo, mais déjà potassé pas mal de fois), pas de livre d’or et un unique dortoir de 10 places, sur les 50 disponibles…ça sent l’usine tout ça !
Par contre au Pelvoux, les marmottes sont toujours là, bien grasses et désespérément domestiquées ; on les croise quand on va chercher de l’eau au minuscule filet d’eau situé au-dessus du refuge.
Vous me direz, c’est ça la montagne, il ne faut pas chercher le confort de la vie moderne.
Certes.
Mais bizarrement, moi, je me serais attendue à l’inverse : rien aux Bans, paumé au fin fond d’un vallon, ça se serait compris ; un peu plus au Pelvoux, plus grand et plus fréquenté, ça n’aurait pas paru incroyable.
Si vous avez une explication…