Les 8000 en feet

Posté en tant qu’invité par Bermax:

Ras le bol d’entendre toujours 6c+ ou 7a, la dénivellé à l’heure, 14x 8000m. ou 1 seul 29000 ft.La montagne, un terrain de plaisir ou de performence???Votre avis…

Posté en tant qu’invité par johann:

Mon avis, chacun y trouve (ou y cherche) ce qu’il veut.
C’est, je pense, l’une des richesses de notre activité. Personnellement, je n’ai pas le temps de m’entraîner suffisamment pour attaquer les 7 en falaise, les TD en montagne… mais c’est pas grave, je prends beaucoup de plaisir rien qu’à profiter de ces espaces avec des potes (et parfois même avec certains qui seront là, eux, pour perfer et repousser leurs limites).

Posté en tant qu’invité par strider:

Bermax a écrit:

Ras le bol d’entendre toujours 6c+ ou 7a, la dénivellé à
l’heure, 14x 8000m. ou 1 seul 29000 ft.La montagne, un terrain
de plaisir ou de performence???Votre avis…

assez d’accord avec toi…on a parfois tendance à partir vers une « montagne de cotation ». Perso moi j’étouffe quand on me casse les pieds avec ça…

Il y a aussi la manie du « facile » = pas alpinisme et la profusion de terme du genre rando de haute montagne, randonnée glaciare et je ne sais quoi encore…après 12 ans d’alpi moi j’ai compris un truc, c’est que, sauf lorsqu’on fait de l’extrême, la difficulté ne repose pas sur la technique qu’il faut pour passer les passages (c’est le plus facile à apprendre en fait) mais bien plus sur l’évaluation des conditions, sur l’engagement de la course…en fait la difficulté c’est surtout celle de pouvoir assurer ta sécurité…d’où le piège de la course F qui sont sans arrêt minimisées, sous-estimées par pas mal de grimpeurs qui bien souvent n’ont pas vu ou connu d’accidents qui leur prouve le contraire.

Et je trouve assez prosaïque l’alpinisme tout technique, ces mecs qui tracent à mort sur les sentiers sans prendre le temps de s’interesser aux pierres et aux plantes et aux animaux…ils ne viennent pas en montagne pour la montagne mais pour le défi qu’il se pose à eux-même…ce défi devenant rarement exceptionnel, l’impossible devenant rare, c’est vraiment une question d’orgueil derrière tout ça.

Je pense qu’une alpinisme plus rustique né de la curiosité, du plaisir de découvrir de grandes choses, de grands sommets est plus profitable que l’alpinisme tout technique et ultra sophistiqué.