Et donner raison au Marcellin (je crois) de La neige en deuil. Le livre va peut-être connaître un pic de vente inattendu ![/quote]
« La neige en deuil », possible, mais moi je venais justement de finir « Crash au Mt Blanc », de Françoise REY, trouvé dans une bouquinerie. Celui-là, je vous le recommande. Il est plus documentaire que romancé, et fait assez bien le tour des deux catastrophes d’Air India, avec évidemment des considérations sur les colis perdus,… et pas forcément pour tout le monde. Bonne lecture, et encore bravo au p’tit gars honnête. J’aurais peut-être hésité à faire comme lui !
Pour une fois que l’on trouve autre chose que des « jambons entiers »…
ça doit être très impressionnant quand on tombe la dessus au pied d’une face nord et les glaciers, puis se dire qu’il a fallut presque 50 ans pour descendre du sommet du Mont Blanc. Il ne faut pas être superstitieux aussi pour ramasser ça.
Se crasher à presque 5000 mètres d’altitude et être pillés par des Alpinistes charognards ! Putain, chienne de vie.
Selon l’intro de Montagnes d’une vie Walter Bonatti écrivait « Dans notre société, …, on fait la part belle aux coquins et filous » Ben là quand je te lis, je me demande comme même.
[quote]Quand Jeannette Bollard, 78 ans, a lu dans Le Dauphiné libéré qu’une boîte remplie de sachets de pierres précieuses d’une valeur de 300 000 euros avait été découverte sur le glacier des Bossons, à Chamonix, le 9 septembre, par un jeune alpiniste savoyard qui l’avait remise à la gendarmerie de Bourg-Saint-Maurice (Savoie), elle a souri. Les « diamants » étaient un vieux sujet de plaisanterie entre elle et son époux, Roger, ancien gendarme du peloton de secours de haute-montagne de Chamonix, mort fin juin à l’âge de 83 ans.
Il se souvenait comme si c’était hier de cette fin janvier 1966 où, jeune maréchal des logis-chef, il fouillait le glacier à la recherche de survivants du Kangchenjunga, un Boeing 707 d’Air India. […] La compagnie d’assurance britannique Lloyd’s leur avait enjoint de rechercher des « cassettes de diamants » transportées à bord de ce vol. Roger Bollard avait bien mis la main sur quelque chose qui y ressemblait. « Une boîte en métal qu’il m’avait expliqué avoir ouverte difficilement à cause de ses doigts gonflés dans ses grosses moufles », se souvient Jeannette Bollard. Roger Bollard avait mis au jour des petites choses translucides, emballées dans du papier de soie. « C’était un gars de la campagne, relate sa veuve, et il n’avait jamais vu une pierre précieuse de sa vie. Il a pris l’emballage pour celui des bonbons berlingots. » D’une pichenette et en maugréant, Roger Bollard avait rejeté la boîte dans le glacier, qui l’avait engloutie. Il n’avait compris sa gaffe qu’une fois de retour dans la vallée…[/quote]